vie

  • De l'approche de la vie à l'approche de la mort

    … « L’approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l’approche de la vie, il serait tout aussi terrifié »

    [ Charlie Chaplin ]

     

    … L’approche de la mort terrifie… Et interroge.

    Mais, si nous savons que pour nous, c’est à dire l’être que l’on est avec tout ce que l’on possède – de capacités en soi, de biens matériels ; et avec tout ce que l’on voit, que l’on ressent, que l’on produit, transmet, apprend… Si nous savons que tout ce qui nous concerne s’arrête à notre mort, nous savons aussi que tout ce qui n’est point nous, c’est à dire les autres humains, les choses qui nous entourent, ce qui se dit et se fait, ce qui s’observe, ce qui se produit, se transmet, s’apprend ; que tout cela continue… Tant qu’il y aura des humains, des êtres vivants, en cet endroit de l’univers qui s’appelle La Terre…

    En quelque sorte, ce qui continue qui n’est plus nous, c’est peut-être ça la « vie éternelle » et tant que nous sommes nous-mêmes encore vivants, nous le savons et c’est ce savoir là qui contribue, à mon sens bien davantage que ne le fait la Religion, à nous rendre la mort moins terrifiante… Car ne demeure vraiment terrifiant, que le fait de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir… (C’est en effet, terrifiant, de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir)…

     

    Mourir, c’est comme être un voyageur sur le quai d’une gare ; un voyageur dont le voyage qu’il fait est le dernier, qui laisse son bagage sur le quai, ce bagage qu’il a porté toute sa vie, et qui monte dans un train dont il ne connaît pas la destination de ce train : dès l’instant où il pose le pied sur la marche d’accès au wagon, il n’a plus conscience de rien…

    Et le bagage demeure sur le quai : il sera pris, peut-être ouvert, peut-être vidé d’une partie de son contenu qui servira ; sans doute aussi, déposé quelque part puis détruit, avec tant d’autres bagages abandonnés sur le quai, n’ayant pas même été ouverts…

     

    Le nouveau-né n’a pas conscience de l’approche de la vie mais il est déjà dans « une vie avant la vie » c’est à dire une vie dans l’environnement intérieur du corps de sa mère et, en quelque sorte relié au monde extérieur à travers sa mère qui lui transmet ce qu’elle voit et ressent et dont l’enfant non encore confronté à la vie au dehors est impacté…

    Et dès l’instant où le nouveau-né vient à la vie au dehors, s’il n’est pas « consciemment terrifié », il manifeste cependant son effroi par le cri qu’il pousse au moment où l’air pour la première fois entre dans ses poumons (Nous ne nous souvenons pas de ce moment, mais il a certainement été douloureux)…

     

    … Au sujet du suicide (mettre soi-même délibérément, fin à ses jours) :

     

    Se résoudre au suicide, c’est en quelque sorte, accepter (ou concevoir) de ne plus ressentir, de ne plus observer, de ne plus témoigner, de ne plus transmettre, communiquer, apprendre…

    Comment une telle acceptation peut-elle être possible ? Comment ce qu’il y a de plus terrifiant – ne plus observer et ne plus témoigner – peut-il être supporté et, avant même de décider de mettre fin à ses jours, envisagé ?

    À la limite – à l’extrême limite - « ne plus ressentir » (la souffrance la plus épouvantable, la plus dure qui soit) ça peut rendre concevable – et jusqu’à être souhaitable – le suicide…. Mais envisager, concevoir de ne plus ni observer, ni témoigner… Ça, c’est – à mon sens- totalement impossible ! (un « pas à franchir » que je n’arrive pas à « intégrer dans mon entendement qu’il puisse être franchi)…

     

     

  • Conditions de vie et de droits

    … Je veux bien croire que les conditions de vie et de salaire, ainsi qu’en matière de droits sociaux et d’ « ascenseur social » des palestiniens et populations arabes vivant en Israël, soient « meilleures » - si l’on veut – que celles de bon nombre d’immigrés dans les pays européens (en général exploités en tant que main d’œuvre « bon marché »)… À condition cependant qu’en Israël les palestiniens en tant que travailleurs et salariés et bénéficiant de droits, ne soient pas des « perturbateurs » ou des « aspirants terroristes »…

    Sans être un « modèle de société équitable » Israël est en effet, de par son régime politique et social – et Républicain - (hors extrême droite, ultra religieux et côté de Benyamin Netanyaou) un état « mieux placé » en matière d’organisation sociale, que bien des états de l’Union Européenne ou des Etats Unis d’Amérique…

    Mais il est vrai aussi que, depuis les attentats du Hamas en Israël du 7 octobre 2023, et dans le contexte actuel de guerre contre le Hamas, les palestiniens et les arabes vivant et travaillant en Israël, ne soient plus les bienvenus et donc en quelque sorte « stigmatisés » et soupçonnés de sympathie ou d’allégeance au Hamas…

    Ce qu’il y a de sûr, de malheureusement sûr – et cela depuis la création de l’état d’Israël en 1948 (et d’ailleurs aussi avant 1948 depuis la fin du 19 ème siècle en Palestine sous mandat Britannique après 1919 et précédemment sous autorité Ottomane jusqu’en 1918), c’est que les populations palestiniennes et arabes dans les colonies implantées dans l’actuelle Cisjordanie et avant 1948 en Palestine sous mandat Britannique, n’étaient pas – et le sont encore moins de nos jours - « bien traitées » par les colons grands propriétaires exploitants et dominateurs…

    C’est « toujours la même histoire » : qu’ils soient Juifs, Musulmans, Chrétiens, quelle que soit leur culture, leur Histoire, d’où qu’ils viennent, Qu’ils soient Noirs ou Blancs ou Jaunes, les grands propriétaires dominants exploitants sont les mêmes partout dans le monde, en matière de traitement des gens qu’ils font travailler pour leur compte et à leur profit ! (L’humanisme, les droits, l’égalité dans la considération, l’« ascenseur social »… Tout ça ils s’y assoient dessus!)…

    Et « il se trouve » que le gouvernement de Benyamin Netanyaou (qu’un Donald Trump applaudirait s’il était élu en novembre 2024) en déployant ses forces armées pour « protéger les colons grands propriétaires dominants exploitants » a dégarni la région d’Israël surtout occupée par une population de gens modestes de travailleurs, région militairement dégarnie et s’étant trouvée exposée à l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023…

    « Il ne faut donc pas chercher bien loin » - que ce soit de nos jours ou par le passé – les causes de toutes les guerres, de tous les conflits, de toutes les révoltes… (Ce qui ne veut pas dire pour autant que les révolutionnaires soient forcément des « enfants de chœur »)…

     

     

  • "Si c'était à refaire" ...

    … Ne pas savoir ce que je suis venu faire dans cette vie, du 9 janvier 1948 jusqu’au jour de mon « envol dans les étoiles »… Me préoccupe parfois sans toutefois me désespérer…

    Je « fais confiance » (si je puis dire) à celles et ceux de mes semblables qui, de leur vivant en même temps que moi, « savent » (façon de parler) ce que je suis venu faire dans cette vie parmi eux, qui « a pu leur paraître utile » …

    Selon « ce qui est le cas », « si c’était à refaire » « je sauterai à pieds joints dans le même bain » quitte à retrouver dans ce même bain, les mêmes incertitudes et les mêmes inconforts »…

     

  • La mécanique et la chimie de la vie biologique

    … Les humains sont conditionnés, depuis qu’ils s’en sont aperçu et en ont pris conscience, par leur conception et par leur vision anthropocentriste du monde et de l’univers, c’est à dire qu’ils pensent que s’il existe de la vie au-delà de la Terre, notamment des êtres « intelligents », ces êtres seraient donc d’apparence humanoïde…

    La vision anthropocentriste est donc une réalité.

    D’où la plupart des films de science fiction où l’on voit apparaître à l’écran des êtres qui ressemblent – certes avec des différences – aux humains…

     

    Mais il y a une autre réalité qui est celle de la « mécanique » ou de la « chimie » de la vie (de la vie biologique telle qu’elle existe sur Terre et telle qu’elle peut exister ailleurs dans l’univers)…

    Et cette « mécanique » ou « chimie » de la vie biologique (végétale, animale) est la même partout où la vie a pu apparaître et se développer, puis se diversifier, se complexifier, à partir d’organismes simples à l’origine (cellules, bactéries)…

    Une vie biologique fondée sur des éléments de base partout présents dans le cosmos :

    Le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, l’azote ; les acides aminés, les acides gras, les bases azotées, tout cela initialement constitué d’assemblage d’environ une cinquantaine de petites molécules de base ayant moins de 100 atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et de soufre ; puis ensuite en structures plus grandes (les protéines, les glucides, acides nucléiques et lipides)…

     

    En somme, la vision anthropocentriste des humains serait une vision « pouvant correspondre à la réalité (certes différente) d’un « ailleurs » où est apparue la vie biologique selon les lois de la physique et de la chimie, les mêmes partout… Les différences étant dépendantes d’environnements locaux particuliers, et d’événements survenant, déterminant tel ou tel type d’évolution en conséquence…

    Par exemple que serait-il advenu de l’évolution de la vie sur Terre (tous organismes et êtres vivants) si une météorite géante n’était pas tombée sur la Terre il y a 66 millions d’années sur la partie sud du continent Nord Américain, anéantissant 75 % de la vie animale ?

     

    Les événements « particuliers » et donc « déterminants pour la marche de l’évolution » sont nombreux sur chaque planète pouvant abriter la vie, et c’est bien là, ce déterminisme consécutif aux événements particuliers, qui ne répond pas à notre vision anthropocentriste (ou la perturbe)…

    Puisque la vie biologique évolue « du plus simple au départ au plus complexe dans le temps s’écoulant » il est assez logique dans le « programme » que des êtres doués à la fois d’intelligence et de conscience finissent par apparaître… Et que la complexité s’accentuant, que la vie biologique devienne – mais par l’activité des êtres doués d’intelligence et de conscience (activité technologique) - « vie post biologique » … Laquelle « vie post biologique » entrerait en concurrence avec la vie biologique encore présente en majorité dans l’univers…

     

    L’une des choses, de la vie biologique, les plus étonnantes et qui incite à une réflexion au sujet de ce que l’on peut déjà observer sur notre planète avant de le découvrir peut-être ailleurs un jour ; c’est cette concordance qu’il y a entre des organes (les yeux notamment) dont la structure est à peu près identique entre plusieurs espèces vivantes totalement différentes de formes, de taille, d’apparence et les uns étant des êtres marins, les autres des êtres terrestres…

    Ainsi les mammifères (dont l’être humain), les pieuvres et les araignées ont-ils des yeux ayant une structure à peu près semblable…

     

    Que peut signifier cette concordance parmi d’autres, existantes, d’organes ou de propriétés physiques, d’êtres vivants très différents les uns des autres ? Et qui pourrait se retrouver ailleurs que sur notre planète ?

    Y aurait-il un même processus évolutif (comme « programmé) avec la même mécanique et la même chimie de la vie, partout dans l’univers ?

     

    Y aurait-il d’autres processus d’apparition et de développement de la vie, dans une chimie différente fondée par exemple, non pas sur le carbone mais sur le silicium ?

     

     

  • Qu'est-ce que la mort ?

    … Qu’est-ce que la mort ?

     

    La vie qui s’arrête ? Non, la vie ne s’arrête jamais…

    Ce qui s’arrête et donc meurt, c’est UNE vie, ou DES vies… La vie d’une abeille, la vie d’une souris, la vie d’un chien, la vie d’un humain… Toujours UNE vie ou plusieurs vies voire la vie de toute une espèce…

    Mais la vie ne s’arrête jamais…

    La vie est “éternelle” mais d’une “éternité à laquelle croient les humains : religieuse avec le “paradis” ou la résurrection, ou d’ordre “métaphysique”, spirituel… Ou encore selon l’idée qu’il y aurait “quelque chose au delà”…

    La vie ne s’arrête jamais, mais elle n’est pas éternelle au sens où le croient les humains.

    La vie ne s’arrête jamais, elle est continue ou discontinue ou épisodique ou fortuite ici ou là dans l’univers…

    La vie est absente ou présente ici ou là partout dans l’univers et en des formes et des organismes dont les humains peuvent déjà se faire une idée rien que par exemple en descendant avec un bathyscaphe par 3000 mètres de fond dans l’océan afin d’observer des animaux marins…

     

    … Une idée que l’on peut se faire de la mort durant le temps qu’il nous reste à vivre, c’est lorsque l’on sait de manière quasi certaine que tel lieu l’on a été et où on pourrait encore aller, on ne s’y rendra jamais plus ; que telle personne que l’on a connue, dont on ne sait plus rien, l’on ne reverra jamais… Que telle porte nous étant désormais fermée, ne se réouvrira jamais…

    Les lieux où l’on ne se rendra plus, les personnes que l’on ne reverra plus, et les portes qui se sont fermées… Sont un environnement de vie qui a cessé d’exister.

    C’est en quelque sorte, cet environnement de vie qui a cessé d’exister, comme si nous venait un “avant goût”( le terme est peu heureux) de la mort… Dans ce qui reste d’une vie à vivre (la nôtre) avant que nous ne mourions…

     

     

  • La vie ne fait pas dans la dentelle

    … “J’aime bien les histoires qui finissent mal. Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie” … [ Pierre Desproges ]

     

    … En effet, la vie “ne fait pas dans la dentelle” …

    Néanmoins, la vie est belle comme un agneau pelé se débattant dont le regard innocent percute la violence imbécile du convoyeur qui le pousse dans un camion sur un tapis de paille souillée de pisse et de merde mais l’agneau s’échappe, se déchire la peau du dos en passant sous les fils de fer barbelé d’une clôture, traverse au galop le pré encore inondé de la dernière crue de la rivière, atteint un bois, trouve sur son passage dans des taillis broussailleux, au fond d’un fossé, un jeune loup blessé et mourant qu’il lèche et veille jusqu’à son dernier souffle…

    La vie est belle comme une flaque d’eau trouble reflétant le bleu du ciel et les feuillage des arbres…

    Si tant d’histoires finissent si mal, cela n’empêche pas les rêves d’en faire commencer de belles, qui elles, toutes parcours du combattant qu’elles soient pour beaucoup d’entre elles, laisseront assez de traces pour que d’autres histoires naissent, encore plus belles… Mais peut-être plus difficiles…

     

  • Le rapport à la mort dans nos sociétés actuelles

    Vivre et mourir

    Dans nos sociétés “occidentalisées” à l’échelle de toute la planète et donc, jusque dans des pays, jusqu’à des peuples qui depuis des temps immémoriaux vivaient encore récemment, comme au Néolithique voire au Paléolithique Supérieur ; notre rapport à la mort a radicalement changé… D’inéluctable qu’elle était, la mort – elle l’est toujours, d’ailleurs, inéluctable la mort – elle est devenue indécente, sujette à des statistiques sous forme de courbes évolutives tendant à prouver au commun des mortels, à l’ensemble des populations et de la société, que, de progrès en progrès, par la grâce de la science, de la technologie, de la médecine et d’une aseptisation accrue des modes de vie et de consommation, elle “recule” partout dans le monde… (proportionnellement bien sûr, au nombre d’humains selon les différentes époques de l’Histoire)…

    Tout le monde sait que la mort ne peut disparaître, qu’elle sera toujours d’actualité, mais tout le monde la veut comme n’existant plus, ou à défaut, le plus proche possible de zéro… Avec cet objectif de “zéro mort” inatteignable…

    L’image de cet homme, ci dessus, d’un “certain âge” coiffé d’un béret, clope aux lèvres, au regard souriant et insouciant, auquel il manque peut-être le verre de Ricard sur une table de jardin devant sa maison (que l’on peut imaginer)… Est une image qui en quelque sorte dédramatise la réalité “nouvelle” si l’on peut dire, de cette “aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci d’échapper à la mort conduit les hommes à l’oubli de la vie” … qui est, elle, cette “aurore là”, mise en scène avec tous les effets spéciaux de la technologie, et en “trompe l’œil”… L’indécence réelle… Et le véritable drame…

     

     

  • La littérature et la vie

    … La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas ( Fernando Pessoa, écrivain et poète Portugais né le 13 juin 1888 décédé le 30 novembre 1935, Lisbonne )…

     

    Bien sûr, sans la littérature et sans l’art, il resterait la vie, la vie avec le travail, les activités humaines pour l’essentiel pragmatiques c’est à dire liées à ce qui est purement matériel et utilitaire , la relation avec les autres tout aussi pragmatique, tous les événements des plus banals aux plus marquants dans leur réalité brute, oui…

    Et ce qui fait la littérature donnant la preuve que la vie ne suffit pas telle que l’on la vit et la voit en l’absence des livres et des œuvres d’art … C’est le regard que l’on porte sur les activités humaines, sur le travail, sur la relation avec les autres, sur tous les événements des plus banals aux plus marquants ; ce regard que l’on porte et qui nous fait exprimer ce qui va être lu et vu par les autres … Et avec le regard, ce que l’on apprend et la manière dont on l’apprend et qui va constituer une base de connaissances…

    Néanmoins ce regard que l’on porte n’est pas forcément la preuve qui fait la littérature – ou l’art…

    À dire vrai ce regard que l’on porte n’a peut-être pas encore fait la littérature ou l’art dans sa “version” la plus achevée… Juste une “version” somme toute, qui a mis “un peu plus de vie à la vie”, ce qui est un début… Dût-ce le début durer “une éternité”…

     

     

  • Pensées, réflexions diverses, 8 Août 2020

    Il n’y a pas plus de différence entre civilisation et barbarie qu’entre une troupe de cavaliers avec des selles sous leurs fesses et une autre troupe de cavaliers fesses sur le dos de leurs chevaux, notamment lorsque les cavaliers, qu’ils soient assis ou non sur des selles, ont des arcs avec plein de flèches dans le carquois ou des fusils au flanc droit ou gauche, et qu’à bride abattue ils couchent les blés, saccagent les cultures…


     

    Le communautarisme, la liberté sans responsabilité et l’individualisme, de plus en plus exacerbés, promus et généralisés, sont le cancer pulmonaire de la civilisation humaine… Qui amorce actuellement et irrémédiablement, sa phase terminale… Avec la destruction par atrophie des tissus cellulaires qui sont ceux de la fraternité républicaine et de l’universalisme…


     

    L’écriture inclusive c’est une idée que les Grammairiens du 21 ème siècle ont inventée pour faire croire que l’inégalité entre les hommes et les femmes avait disparue et que l’on n’était plus à la même époque que Baudelaire…

    Les mentalités qui évoluent ça me fait penser à des feuilles de menthe alitées : les feuilles réduites en poussière incrustée dans les draps rêches et froissés verdissent les draps qui n’ont perdu qu’à peine un peu de la blancheur douteuse qu’ils avaient auparavant…


     

  • La loi du monde

    La loi du monde (l'ensemble des lois internationales et propres à chaque pays) s'interprète, s'applique et se pratique selon l'état dans lequel se trouve le monde en un temps donné de son histoire...

    Elle contient, la loi du monde, des kilomètres de textes relatifs à toute sortes de dispositions, de décisions, de réglementations, de codes, tout cela rédigé en articles, sous articles, alinéas et notes complémentaires ; elle est le fondement, la base où s'édifient, où évoluent, où s'adaptent en fonction des événements, de l'actualité, de la marche du monde et de la société en différentes et successives époques, la justice et la jurisprudence, les droits, les devoirs ...

    En somme, la loi du monde peut être comparée si l'on peut dire, aux Écritures, aux Livres, aux textes des grandes religions christianisme, judaïsme, islam... Sauf que, ces Écritures là, ces Livres là, dans chacun de leurs versets pouvant être interprétés de différentes façons tout comme les articles de la loi du monde, demeurent intemporels et donc de toutes les époques.... C'est là, en effet, toute la différence entre la loi du monde et la loi des Écritures, la loi du monde étant dépendante de l'état du monde en un temps donné...

    Au delà de la loi du monde et de la loi des Écritures (religions), il y a la loi de l'univers, de la nature et de la vie, qui elle, ne peut ni s'interpréter ni changer... Du moins dans l'univers qui entre dans le champ de notre connaissance, de notre entendement...

    Cela dit, en l'absence de la connaissance scientifique qui explique le pourquoi et le comment d'un fait, d'un principe, il ne reste que l'interprétation au sens de traduction par l'image et par les mots que l'on emploie pour décrire et expliquer les choses...

     

  • Les deux parties de la réponse à la mort

    Tous les êtres vivants autres qu'humains ne « pensent » pas à la mort... Ils la subissent.

    Les êtres humains subissent la mort parce qu'ils sont des êtres vivants mais ils pensent aussi à la mort parce qu'ils sont des êtres humains.

    Les animaux (mammifères, poissons, reptiles, insectes, oiseaux, bactéries, micro-organismes vivants) ainsi que les végétaux, n'ont qu'une seule « réponse » à la mort, à la mort à laquelle ils ne « pensent » pas :

    Déjà ils se reproduisent , ce qui est une partie de la réponse...

    Ensuite ils associent leur comportement avec la faculté qu'ils ont à s'adapter et à évoluer dans l'environnement qui leur est proche, soit le lieu particulier où ils vivent, puis le lieu qui est général, celui de notre planète avec ses terres, son atmosphère, ses eaux de rivières, de lacs et océaniques ; l'environnement étant aussi un environnement de relation avec les autres êtres vivants... Ce qui est l'autre partie de la réponse...

    Les deux parties de la réponse font la pérennité et la survie de l'espèce -animale, végétale...

    En pensant à la mort, en étant conscients de la réalité de la mort, les êtres humains se préoccupent davantage de ce qui leur arrive de leur vivant, plutôt que de ce qui arrive après leur mort et qui est le devenir de l'espèce humaine... C'est du moins, cette préoccupation de ce qui arrive dans un présent compris entre la naissance et la mort, une tendance actuelle de l'espèce humaine, sans doute plus accentuée qu'elle ne l'était jadis, du temps où les taux de mortalité étaient plus élevés...

    Si la vie n'est pas « éternelle » pour un représentant de telle ou telle espèce animale ou végétale, ou humaine, du fait de ses limites qui sont celles de la naissance et de la mort ; la vie est cependant « éternelle » pour l'espèce toute entière, animale, végétale, humaine... Mais... l'éternité est « provisoire »... Et « renouvelable » au fil d'un temps dont la durée n'est pas mesurable, et dans l'espace incommensurable de l'univers...

     

  • Un rapport à la mort, différent au 21 ème siècle, que celui au 18 ème

    Si cette pandémie de coronavirus avait sévi dans le monde du 18 ème siècle et à plus forte raison au Moyen Age ou dans l'antiquité romaine, grecque ou égyptienne... Les sociétés humaines à ces époques auraient été moins impactées... Beaucoup moins certainement, que lors des grandes épidémies de peste ou de choléra...

    Cela tient du fait du rapport à la mort, dans des sociétés où la vie était perçue par tout un chacun, partout dans le monde, dans sa précarité généralisée ; où déjà dès la naissance même et durant la première année d'existence, beaucoup d'enfants mouraient, et qu'ensuite, peu d'humains parvenaient à un âge avancé, au delà d'une quarantaine d'années... Et de surcroît, la misère, les famines, les maladies ordinaires, infectieuses et autres, la dureté de la journée de travail, les guerres, tout cela rendait la vie encore plus précaire, plus incertaine dans ses lendemains...

    Le rapport à la mort dans ces époques passées, était tel, que la mort faisait en quelque sorte partie intégrante de l'existence, et que son caractère inéluctable au même titre que la pluie, le vent, le soleil, le jour, la nuit, en devenait encore plus évident, plus présent... C'est sans doute d'ailleurs la raison pour laquelle les gens, quelle que soit leur condition sociale et y compris, donc, les plus pauvres, les plus incultes, les plus démunis, les plus humbles, avaient à cœur de contribuer par leur travail, par tout ce qu'ils entreprenaient, à la survie de leurs enfants, de leurs proches, à un avenir des générations suivantes, un avenir se présentant comme un prolongement de leur vie... Il fallait donc par nécessité, se projeter dans un avenir que l'on ne verrait pas de son vivant...

    Au 21 ème siècle, notre rapport à la mort n'est plus du tout le même, et cela partout dans le monde, sous toutes les cultures aussi différentes qu'elles soient les unes des autres... Cela tient du fait que, par tout ce dont on bénéficie avec le progrès technologique, le confort, la sécurité, l'accessibilité aux biens matériels, une aisance de vie relative (pour 2 à 3 milliards d'humains il faut préciser en vérité)... L'humain d'aujourd'hui est davantage préoccupé de son destin « de son vivant », que du destin des humains qui viendront après lui (c'est une tendance générale)...

    Et plus on est préoccupé de son destin « dans son vivant », et plus la mort est ressentie avec de la peur, de l'angoisse, et plus elle nous paraît inacceptable, incongrue, voire « obscène »...

    Imaginons le même coronavirus se répandant partout sur la Terre, de l'Asie à l'Amérique en passant par l'Europe et l'Afrique, par exemple au 18 ème siècle...

    Avec un taux de mortalité -au pire- à 8 ou 9%, et en moyenne autour de 4%, c'est à dire un taux de mortalité très largement inférieur à celui de la peste, du choléra ou de la variole ; et avec le rapport à la mort qui était celui des gens vivant au 18 ème siècle, l'impact de la pandémie du coronavirus sur les sociétés humaines au 18 ème siècle, n'aurait pas été le même qu'aujourd'hui, en 2020... Pas d'arrêt total de l'économie, des activités humaines, pas de confinement tel que celui qui nous est imposé... En somme la vie aurait normalement continué, avec les aléas habituels et inéluctables, les maladies, les épidémies, les guerres, les révolutions, les calamités climatiques...

    De nos jours, avec 7 milliard et demi d'humains sur Terre, quand on parle de 65 000 morts lors d'une pandémie... Avec le rapport à la mort qui est le nôtre, ça fait aussi peur, c'est aussi angoissant qu'en 1348 avec la peste noire... D'où les conséquences aussi désastreuses et durables dans la « marche du monde » pour l'économie, pour les sociétés...

     

  • Ce qui différencie la vie, de la mort ...

    ... Pour vous, qu'est-ce qui différencie le plus, la vie, de la mort ?

    Pour moi, c'est tout ce que durant ma vie je cherche à savoir, mais que je ne saurai jamais. Ce sont donc toutes ces interrogations qui me viennent et auxquelles je ne trouve que des réponses que j'imagine pour telle ou telle raison... Les interrogations et leurs réponses supposées apparaissant dans l'écriture, dans la parole, ou dans d'autres formes d'expression que l'écriture et la parole, entre autres le regard... C'est cela, la vie : le questionnement qui vient tout au long de ce temps situé entre le jour où l'on naît et le jour où l'on meurt ; un questionnement sans autre réponse que supposée ou imaginaire... Et exprimée... Exprimée parce que pour ma part, l'expression est une nécessité...

    Et la mort, c'est l'arrêt du questionnement, la porte qui se ferme définitivement sur tout ce qui n'a jamais été su, et sans doute sur des réponses qui peut-être viendront mais dont on ne saura jamais rien...

    En somme la vie et la mort ont en commun tout ce dont on ne saura jamais rien, avec durant la vie, la conscience et le ressenti de ne pas savoir, et, à la mort, la disparition définitive de la conscience et du ressenti de ne pas savoir...

    Ce que j'appelle -en ce qui me concerne puisque j'en fais usage- "oeuvre d'écriture", s'articule en grande partie sur une somme de questions, les unes pour moi essentielles et les autres moins essentielles mais d'une relative importance tout de même, ainsi que sur la somme des réponses supposées ou imaginées, à ces questions essentielles ou moins essentielles...


     

  • La vie éternelle ou après la mort ...

    ... N'est selon moi, éternelle, que parce qu'elle existe en se renouvelant, en se perpétuant de génération en génération, d'espèce en espèce... Ainsi au delà de l'être vivant que l'on est une seule fois entre la naissance et la mort (humain en l'occurrence et pour les non-humains c'est la même chose) il y a tout ce qui nous précède et dont on vient, tout ce qui nous suivra, tout cela dans l'intemporalité....

    Encore que l'éternité de la vie -sur la Terre et ailleurs- ne soit en fait selon ce que je dis qu' une éternité provisoire" (parce que les espèces vivantes disparaissent et que toutes formes de vie ne sont présentes dans un environnement donné que durant par exemple "des millions d'années")...


     

    ... Je ne crois pas en "une vie après la mort"... Du moins pas selon ce que disent les religions, d'après la mort...

    Je n'imagine donc pas de sorte de "tunnel" (passage vers l'au delà) au bout du quel à la "sortie", on rencontrerait "des personnages en blanc", immaculés, transparents, aux formes impalpables, un "décor" ou paysage de rêve avec des fleurs, des arbres, des chants d'oiseaux et que sais-je encore de tout ce qu'on dit de "merveilleux"...

    Je ne crois pas non plus aux "tables qui tournent" ni à des manifestations apparitions ou "signes", de personnes disparues ; ni au spiritisme, à l'ésotérie, à l'occultisme... quoique je veuille bien "admettre" que la science n'a pas réponse à tout en dépit des derniers progrès, des dernières découvertes...

    Je serais plus proche de l'idée du "monde des esprits" du temps de nos ancêtres qui vivaient répartis sur la Terre à la fin de la dernière période glaciaire...

    Je ne crois pas en "une vie après la mort", mais je crois en la mémoire, je crois au souvenir, je crois à ce que nous transmettons aux générations qui nous suivent, je crois à ce qui sera découvert et qui n'était pas connu ou à peine connu...

    ... En matière de "choses inexplicables" (par exemple apparition dans une situation précise en tel ou tel lieu, d'une personne disparue ), à mon avis seules les personnes qui ont vécu le même genre d'expérience, qui se rencontrent et ont l'occasion d'en parler ensemble, peuvent se comprendre... Mais pas une personne (même un très proche par exemple un mari, une femme) qui a eu "ce genre d'expérience" au moins une fois dans sa vie, et une autre personne qui elle, n'a jamais/jamais eu de sa vie ce genre d'expérience...

    Certes il semble "difficile" de mettre en doute ce qu' a "vu" la personne qui a eu une expérience de ce genre, de douter de sa sincérité (puisqu'elle affirme, témoigne)... Mais il n'en demeure pas moins, que pour celui ou celle qui n'a jamais/jamais fût-ce une fois dans sa vie, vécu ce genre d'expérience, cela relève du surréalisme, de l'impossible, ou à la limite de l'inexplicable sans réponse et sans réalité tangible...

    Là où s'arrête la science commence la foi : encore faut-il que, tant que la science a des réponses, la foi soit déjà présente et que par conséquent lorsque la science s'arrête la foi qui existait déjà "prend le relais" de la science arrêtée...

    Seules – peut-être? - les personnes qui parviennent tant soit peu, à se libérer de l'esprit scientifique, du rationalisme et du réalisme qui les anime, qui fonde leur pensée et en somme leur vie ; peuvent percevoir (et avoir des "manifestations") de ces "choses qui dépassent l'entendement et sont inexplicables"... (Ce n'est point mon cas, je suis résolument et comme "par nature" depuis mon enfance, d'esprit scientifique, réaliste, rationaliste -et donc conditionné en ce sens et totalement imperméable à toute manifestation inexplicable de l'ordre d'apparitions, signes, etc. ... D'ailleurs ma mère que j'ai tant aimée et dont je me sentais si proche de son vivant, pas plus que d'autres personnes disparues et proches et amis que j'ai connus, ne me sont jamais apparus autrement que dans des rêves que j'ai pu faire, des rêves que tout le monde fait de temps à autre, parfois, en somme)...

    Outre l'occultisme, l'ésotérie et autres "sciences parallèles", je suis aussi réfractaire à l'astrologie (ne me demandez jamais "de quel signe je suis", l'astrologie ça me hérisse, je fais un rejet, j'arrive pas à concevoir que des "conjonctions planétaires ou astrales" puissent avoir quelque influence sur la vie des gens, la mienne entre autres)...

     

  • La question de l'origine de l'univers et de la vie

    ... Lorsque nous nous rapprochons du temps Zéro (l'origine de l'Univers, le "Big-Bang"), la notion de temps (et d'espace) disparaît...

    Le temps de Planck est la plus petite mesure temporelle ayant une signification physique, concevable à l'esprit humain et identifiée, chiffrée...

    Ce temps est de 10 puissance moins 43 seconde lorsque l'univers dont l'âge est estimé à 14 milliards d'années (soit 4.10 puissance 17 seconde), dans sa plus petite dimension, était une "bulle" de 1,62.10 puissance moins 35 mètre de diamètre (longueur de Planck, plus petite dimension connue et concevable à l'esprit humain).

    Ce qui veut dire que le début de l'existence de l'univers a eu lieu 10 puissance moins 43 seconde après ce que l'on appelle le "Big-Bang" (l'instant zéro).

    Mais du fait qu'entre l'instant Zéro (Big Bang) et l'instant T à 10 puissance moins 43 plus tard où commence l'univers, le temps cesse d'être mesurable et que la notion de temps disparaît... Au delà (avant T de 10 puissance moins 43), et plus on se rapproche de Zéro, le temps devient infini ou n'existe plus (ou est d'une durée que l'esprit humain ne peut concevoir)...

    C'est ce temps là, entre Zéro et Tà 10 puissance moins 43, l'ère de Planck...

    ... Dieu (ou "quelque chose qui s'apparente à Dieu") -selon moi- (si je puis dire)... Ne peut être que dans l'ère de Planck... Et, dans un certain sens (celui de Dieu dans l'ère de Planck), Dieu serait "compatible" avec la Science...

    Bien sûr, la Bible et le Coran, pas plus que les religions, pas plus que les croyances anciennes ou nouvelles, n'enseignent cela...

    Il fallait donc des "symboles représentatifs", des images, des interprétations, des sortes de traductions, des explications simples qui soient accessibles aux humains, et qui, toutes, aussi peu crédibles scientifiquement parlant qu'elles soient, ou aussi irréelles ou perçues comme magiques ou miraculeuses... Puissent être présentées et constituer un modèle répondant à la question de nos origines et du sens de l'existence...

    Il faut dire aussi que la Science, au niveau des connaissances que nous avons aujourd'hui après les dernières découvertes (et donc en l'occurrence la théorie/explication de l'origine de l'univers), est elle-même, à l'exemple des religions et des croyances, une somme de choses acquises constituant un modèle en réponse aux mêmes questions, un modèle accessible...


     

    ... Pour "résumer" si l'on peut dire, l'histoire de l'univers et de la vie (pour répondre à la question de l'ancienneté de la vie dans l'univers -et donc, non pas seulement sur la Terre), voici les principales étapes :

    -Instant T situé à 10 puissance moins 43 seconde du "point zéro" qui est le moment où commence l'univers

    - T + 300 mille ans : les atomes les plus légers, l'hydrogène (1 proton et 1 électron), et l'hélium (2 protons et 2 neutrons et 2 électrons)

    - T + 1 million d'années : formation des nuages froids d'hydrogène et d'hélium

    - T + 100 millions d'années : sous l'action de la gravitation, les nuages d'hydrogène et d'hélium se condensent et donnent naissance aux premières galaxies dans lesquelles naissent les premières proto-étoiles (sortes de foetus d'étoiles)

    L'univers est encore très petit par rapport à ce qu'il est aujourd'hui, et les premières galaxies sont très petites et très proches les unes des autres...

    - T + 5 milliards d'années (donc, beaucoup plus tard) : l'univers ressemble à ce qu'il est aujourd'hui (en un peu plus petit si l'on peut dire), avec les galaxies, les étoiles et les planètes telles que nous les connaissons.

    Mais le système solaire et la Terre et les autres planètes du système solaire, pas encore...

    - T + 10 milliards d'années : naissance du soleil, du système solaire et de la Terre.

    - T d'aujourd'hui moins 3,7 milliards d'années : naissance de la vie sur la Terre... Et, probablement ailleurs que sur la Terre, sur d'autres planètes où les conditions pour que la vie existe peuvent être réunies et favorables

    La vie, logiquement et en fonction de ce qu'était l'univers dans ses composantes et éléments il y a 10 milliards d'années, n'existerait que depuis 4 milliards d'années (sur la Terre et ailleurs)...

    Mais l'on peut se demander, puisque à T + 5 milliards d'années, il y avait déjà des galaxies, des étoiles et des planètes... Si la vie pouvait quand même exister dès T + 5 milliards d'années... Et alors, dans quelles conditions et sous quelles formes (forcément différentes de celles d'après T + 10 milliards d'années)...

    Quoi qu'il en soit, qu'il en fût ou qui sera, la vie dans l'univers qui, "à priori" ne s'était pas manifestée avant T + 10 milliards d'années, est et demeurera un phénomène rare...

    Qu'en sera-t-il dans encore 2 ou 3 milliards d'années, à T + 15 ou 16 milliards d'années ? Sans doute, je pense, la vie aura continué dans une plus grande complexité et dans une plus grande diversité (et cela en dépit des extinctions massives qui se produisent de ci de là, sur telle ou telle planète, en dépit de la disparition de galaxies, d'étoiles... Car le mouvement est complexe. (Par exemple, bien que l'univers soit en expansion et que les galaxies "normalement" s'éloignent, il se trouve que la Voie Lactée (notre galaxie) et la galaxie d'Andromède (notre "voisine") se rapprochent et finiront par fusionner).