symbiose

  • La coopération est-elle une stratégie victorieuse des espèces intelligentes ?

    … Charles Robert Darwin né le 12 février 1809 mort le 19 avril 1882, dans la « théorie de l’évolution des espèces », développait l’idée que les espèces, toutes les espèces – végétales et animales – étaient entre elles et au sein de chacune d’elles, en compétition et dans la lutte pour leur survie, dans un combat permanent et immuable…

    Cependant, le principe d’opposition, notamment avec la loi du plus fort, de la lutte pour la vie, n’est pas la seule règle fondamentale régissant la « mécanique de la vie ».

    Il en existe un autre, tout aussi fondamental, et qui lui est associé, lié : c’est celui de la coopération, de la complémentarité, de la symbiose, de l’association, entre des espèces végétales et animales ( et au sein même de chaque espèce) ; une sorte de « solidarité » naturelle, instinctive qui se manifeste dans des situations particulières de danger, de précarité, d’insécurité ; ou encore dans des situations nécessitant une coopération entre espèces, ainsi qu’au sein d’une même espèce, souvent d’ailleurs sous l’autorité naturelle d’un « mâle dominant » ou de représentants d’une espèce ayant acquis des capacités et du pouvoir sur le groupe…

     

    Les espèces les plus intelligentes (au sens de ce qui est acquis par la connaissance et par l’expérience, et par l’utilisation faite des acquits, et si l’ont veut de la capacité à transmettre, à communiquer ) sont celles qui dominent et dont l’existence dans le temps est la plus durable … À moins que ces espèces les plus intelligentes (notamment l’espèce humaine) ne mettent à mal de par leur activité prédatrice, leur environnement naturel et contribuent à la disparition d’un certain nombre d’autres espèces végétales et animales, de par une activité rendant incompatible la coexistence de l’espèce dominante avec les autres espèces… Auquel cas, la durée d’existence de l’espèce dominante se trouve « raccourcie » et provoque d’elle même sa disparition…

    Soit dit en passant, l’espèce humaine – avec Néandertal et Sapiens précédés des Australopithèques et des primates de type hominidés- est la dernière espace vivante sur notre planète, apparue…

    Le principe d’opposition et de lutte pour la vie, va de pair avec le principe de coopération, d’association et de symbiose…

     

    Si le principe de coopération peut  prendre plus d’importance pour certaines des espèces les plus intelligentes, et être préféré au principe de la compétition et de la lutte pour la vie, et ainsi, « jouer en faveur du maintien de l’espèce et de son existence dans la durée », il n’est pas pour autant une stratégie forcément victorieuse…

    Parce qu’en fait la « stratégie victorieuse » n’est jamais victorieuse sur une durée très longue (plusieurs millénaires voire millions d’années), et que lorsque la stratégie est effectivement victorieuse, elle ne l’est, victorieuse, que par un équilibre acquis entre d’une part la compétition, la lutte pour la vie, la loi du plus fort, du mieux réactif, du mieux adapté… Et d’autre part la coopération, l’association, la solidarité, la relation, l’échange, la transmission des connaissances et des savoir-faire…

     

    Les espèces les plus intelligentes, les plus développées, et les plus durables, sont celles qui, sur la Terre notre planète et partout ailleurs dans l’univers, ont réalisé le meilleur équilibre (ou l’équilibre le plus parfait) entre la lutte pour la vie (en opposition avec d’autres espèces ou en opposition entre représentants d’une même espèce) et la coopération avec d’autres espèces ou entre représentants d’une même espèce)… Ce qui n’est « pas tout à fait le cas » entre l’espèce humaine telle qu’elle est devenue aujourd’hui, et les autres espèces (animales et végétales) qui, elles, subissent à leur désavantage amplifié, la pression de l’activité humaine, une pression « prédatrice »…

     

  • Le monde intérieur en soi, et ce qui lui est extérieur ...

    … Le monde intérieur en soi, en et par lequel on vit, n’est-il pas empli de tout ce qui nous vient de l’extérieur qui nous est perceptible ? …

    Le monde intérieur en soi n’est pas réductible en ce sens qu’il est un et indivisible et existe quel que soit le contenu, quelque soit la réalité, du monde extérieur autour de soi…

    En revanche le monde extérieur autour de soi, perceptible, est, lui, réductible puisqu’il n’existe qu’en fonction de ce qu’il contient…

    Ainsi est le cas du monde extérieur lorsqu’il n’est plus que l’espace compris dans une pièce fermée par quatre murs sans fenêtres et avec une porte pouvant s’ouvrir vers l’extérieur mais fermée à clef…

    Alors il ne reste que le monde intérieur en soi, irréductible, un et indivisible, dans une pièce complètement fermée…

    Aucun mur en face de soi n’est un interlocuteur.

    C’est tout juste – si l’on dispose d’un crayon marqueur- si l’on peut écrire sur l’un des quatre murs (voire sur chaque mur)… Mais quelle est alors la finalité de ce que l’on peut écrire sur le mur ?

     

    Entre le monde intérieur en soi et le monde extérieur dont le contenu emplit le monde intérieur en soi, s’établit une relation…

    Mais si le monde intérieur en soi n’est pas réductible, s’il est un et indivisible ; il n’en demeure pas moins qu’il a une dimension – ou plus exactement une densité – et c’est cette dimension ou cette densité qui le rend prégnant par la conscience aiguë que nous en avons, du monde intérieur en soi…

     

    Et plus le monde intérieur en soi, prend de la dimension et de la densité ; plus alors il déforme ou modifie tout ce qui, du monde extérieur, entre dans le monde intérieur en soi.

    Il y aurait donc un équilibre à atteindre, entre ce dont est fait le monde intérieur en soi (sa réalité propre), et tout ce qui, du monde extérieur, nous atteint, nous est perceptible…

     

    Certains êtres humains – mais sans doute alors ces êtres là sont-ils des êtres hors du commun – ont en eux un monde intérieur d’une dimension et d’une densité bien plus importantes qu’il n’est normal ou commun ou habituel ; et ce monde intérieur en eux, si dense, est aussi, fait de tout ce qui leur vient du monde extérieur, perçu, appréhendé avec davantage d’acuité… Et il n’est alors plus question vraiment d’équilibre à atteindre entre les deux mondes – quoique… - Mais de symbiose entre les deux mondes…

    Le seul équilibre à atteindre, évite en partie plus ou moins importante, la déformation…

    La symbiose en plus de l’équilibre, ouvre, élargit, éclaire la coexistence de chacun des deux espaces : celui du monde intérieur en soi, et celui du monde extérieur…