silences

  • Les peurs et les silences

    ... Ce sont les peurs et les silences qui font la puissance des dominants et contribuent à l'instauration de la dictature de ces derniers...

    Les peurs sont réelles, certaines d'entre elles sont les mêmes depuis toujours, d'autres changent de nature selon les époques...

    Les silences sont plus apparents que réels, même dans le temps qu'ils durent et s'ils sont ceux du plus grand nombre...

    Les dominants entretiennent, véhiculent et dimensionnent les peurs qui entrent dans la vie des gens, et profitent d'un silence qu'ils font durer par tout ce qu'ils jettent de leurres, d'expédients et de drogues rendant les gens dépendants et donc silencieux...

    Mais c'est lorsque vient dans ce silence une grande souffrance de beaucoup de gens, qu'un vent alors se lève qui bouscule les dominants...

     

  • Les bagages resteront sur le quai

    ... Merci à tous ces visages, à tous ces esprits généreux, parfois il faut dire "quelque peu critiques" ; qui accueillent depuis tant d'années déjà, le personnage d'écriture, de poésie et de pensée que je suis... Mes tags ou mes "placards", mes révoltes, mes "salasseries", mes bras d'honneur, mes différents "registres" d'écriture ; le tout comme un torrent qui dévale des kilomètres de pentes rocailleuses...

    ... Merci à tous ces silences que j'ai parfois pris pour de l'indifférence mais qui étaient en fait -et de fait- les réponses les plus crédibles, les plus explicites et peut-être les plus amies, les plus fidèles...

    De toute manière, à la fin, je serai comme le voyageur laissant sur le quai de la gare tous ses bagages, et, monté en marche dans un train venant de ralentir -mais pas de s'arrêter- je m'en irai au loin ; le train disparaîtra du paysage et, dans un grand ciel je m'envolerai...

    Je volerai alors pour des yeux, tous ces yeux qui me verront voler et dont le regard n'est pas encore né...

    Mais... Que puis-je dire de tous ces yeux qui me voyaient, dont je n'ai jamais rencontré le regard, quand, à chaque fois que je me trouvais sur le quai d'une gare avec mes bagages, je n'attendais que de voir passer des profils de visages derrière les fenêtres des trains qui passaient sans s'arrêter ?

     

    ... Cette question des bagages sur le quai à la fin (car la fin concerne bien chacun d'entre nous un jour ou l'autre – soit dit en passant le plus tard possible-)... Je l'avais déja évoquée, et j'y pense de temps à autre, en particulier lorsque me viennent doute et interrogation sur le sens de ce que l'on réalise tout au long de notre vie...

    Certains jours, je range mes crayons, c'est à dire que je ne poste rien, mais les crayons cependant, demeurent à portée de ma main (ou plutôt du clavier de mon ordinateur)...

    Qu'y -a-t-il à vrai dire, de vraiment plus important, de vraiment plus essentiel dans la vie, dans cette vie de chacun de nous, que ce lien, que cette relation privilégiée à savoir le lien ou la relation que nous avons avec les personnes qui sont le plus proches de nous-mêmes ? Un mari, une femme, des enfants, une famille ? Et, par extension si l'on peut dire, les amis, les connaissances... de longue date ou qui viennent d'entrer dans notre vie...

    Lorsque cette relation privilégiée ou ce lien fait défaut, ou est rompu ou devient affrontement ; ce vers quoi l'on se tourne alors, prend tout son sens dès lors que ce vers quoi l'on se tourne et nous fait agir, réaliser, entreprendre... fait venir du lien, de la relation...