scooters

  • Les scooters -ou deux roues- de la mort

          Une nouvelle "phobie" (peur irraisonnée, angoissante et obsédante, de certains objets, de certaines situations ; ou crainte ou aversion instinctive)... ne risque-t-elle pas de s'installer dans notre pays, en particulier dans nos villes, dans "certains" quartiers de nos villes ?

    Une phobie, la phobie à vrai dire, du "type casqué en scooter ou sur un deux-roues motorisé"?

    Et sans doute, plus généralement, la phobie du visage dissimulé sous un "passe-montagne" en hiver, sous une cagoule, une capuche et de grosses lunettes de soleil opaques en toutes saisons ; la phobie du visage que l'on ne peut reconnaître tant il est maquillé, lunettisé, casquetté, chapeauté... ?

    Encore, oui, une autre phobie... Comme s'il n'y en avait pas déjà assez et en si grand nombre, de "phobies"...

    Les émerveillements se sont décolorés ou ont disparu... Ce sont les phobies qui leur ont succédé ! Des phobies qui se sont imposées ou se sont insinuées... Des phobies qui ont été portées par les médias, les télés, les forums du Net et des radios...

    Tuons les phobies! Inventons le scooter de la mort à visage découvert qui trucide à bout portant les phobies !

    ... J'étais contre la casquette, contre le chapeau, contre la capuche -sauf quand il pleut à verse- ... J'étais contre les lunettes de soleil grosses comme des soucoupes volantes – sauf sur la plage ou sur la neige en plein soleil-... J'étais contre les "avatars" sous lesquels on se présente sur les forums du Net... J'étais contre toutes ces formes d'anonymat sous lesquelles on se dissimule mais diffuse tant de vacheries, de fantasmes et de rumeurs à tout va...

    ... Je le suis à présent, "encore plus", contre tout cela ! ... Et la parole, l'écriture, ça se dit et ça s'écrit aussi avec son visage, son regard, son sourire... à pied, en vélo, en bagnole, dans le train, dans le métro, dans le bus, à Carrefour Markett ; et pas seulement dans un meeting de Jean Luc Mélenchon ou de Nicolas Sarkozy ou de Marine Le Pen ou de François Hollande... Ou encore dans quelque fête populaire en été quand tout le monde s'embrasse !