profits et dépenses

  • Profits indécents et scandaleux, mais aussi gabegie de dépenses déraisonnables

    ... Après un "déjeûner de travail" entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel (et leurs bataillons respectifs d'accompagnateurs)... Soit dit en passant le déjeûner ne devait pas se borner à un simple steak frites salade fromage... Voilà encore un accord de concocté ! (de la "chimiothérapie", oui, dis-je... ou de la "médecine de dernier recours")... !

    ... Cela dit... Les actionnaires, les paradis fiscaux, les banquiers boursicoteurs et les traders, sont le véritable et principal problème, toujours éludé...

    Mais il y a aussi un autre problème : c'est celui par exemple du papa qui achète pour son fils de treize ans un téléphone portable avec un abonnement, du même papa qui, lorsqu'il va chercher ses gosses à la sortie de la piscine à 7h du soir, leur achète des cornets de glace et des bonbons alors que le dîner est dans une demi heure...

    Si les actionnaires, les banquiers et les boursicoteurs sont des vampires... Que dire également de toute cette gabegie de dépenses inutiles et si disproportionnées par rapport à des besoins réels et plus utilitaires!

    Lorsque l'une des mesures d'un plan de rigueur budgétaire consiste en la baisse des salaires et des pensions de retraite, comme c'est le cas en Espagne, en Italie, au Portugal et en Grèce, et comme cela pourrait bien se produire bientôt en France et même en Allemagne... Cela ne rend pas plus raisonnable dans ses dépenses le salarié ou le retraité modeste mais "accro" de gadgets et de produits de dépendance qui, privé d'une partie de ses ressources, trouvera toujours le moyen vaille que vaille, de se procurer ces produits et gadgets...

    Pourquoi les banquiers ne prêtent-ils pas aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales ? Aux municipalités, aux régions ? Parce qu'ils préfèrent placer les fonds dont ils disposent (et qui viennent directement des déposants et des épargnants) sur la place des marchés financiers, au lieu de placer ces mêmes fonds sous forme de sommes prêtées avec intérêt aux investisseurs c'est à dire les particuliers mais surtout les entreprises et les collectivités locales...

    À très court terme, les prises de bénéfice sont fréquentes, et certains jours, assez conséquentes... D'où la perspective pour les banquiers et pour les financiers de réaliser rapidement et facilement des plus-values astronomiques qui s'ajoutent aux dividendes perçus ou à percevoir... L'on voit bien que la Bourse depuis deux ans ne fait que monter/descendre au quotidien... Dans de telles conditions aussi favorables pour un gain aussi rapide et aussi facile, pourquoi en effet les banquiers prêteraient-ils aux entreprises et aux collectivités qui elles, ne peuvent procurer qu'un revenu moins élevé et de surcroît limité ?

    À moins d'une dynamique intervenant sous la forme d'une résistance sociale généralisée et organisée, qui contrecarrerait durablement cet "état actuel des choses" ( celui des Marchés et de la course aux plus-values et aux dividendes)... Il n'y a pas de "chimiothérapie" ni de "médecine de dernier recours"prescrite par les Etats et les gouvernement qui peut remédier au "cancer des marchés financiers"...

    Sus aux Marchés! Sus aux plus-values! Sus aux dividendes!

    L'argent des déposants (tout le monde a un compte bancaire quelque soit sa situation et ses ressources) et l'argent des épargnants, doit entièrement repartir vers l'investissement, pour financer les projets et entreprises. Car de cet argent sortant et entrant à tout moment, il en demeure sans cesse une partie en dépôt pouvant être utilisée c'est à dire prêtée...