peuples

  • L'attrait qu'exerce dans le monde, la civilisation à l'occidentale

    … Comment se fait-il que les peuples « en voie de développement » de ces régions et pays du monde où règnent tant de pauvreté, de précarité, et où sont persistantes et anciennes, bien ancrées, les traditions ancestrales et familiales voire tribales, les modes de vie inchangés dans un environnement « plus ou moins préservé » naturel…

    Comment se fait-il que ces peuples, par ailleurs conditionnés par une religion très critique à l’égard de l’occidentalisme (je pense au pays islamisés et pour certains d’entre d’eux très islamisés)…

    Comment se fait-il que tous ces peuples, notamment africains, océaniens, asiatiques, vivant en des lieux « excentrés » de hautes montagnes, de déserts, de hauts plateaux continentaux, de régions polaires, de forêt amazonienne ou indonésienne… Lorsqu’ils se trouvent confrontés à la civilisation occidentale moderne, internetisée, technologique, consumériste… Adhèrent aussi rapidement et avec autant d’attrait, de « syncrétisme » et d’adaptabilité ; à la civilisation occidentale qui vient occuper leur territoire et qui en partie se superpose à leur mode de vie, à leurs traditions ?

    Cette adhésion étant surtout celle des jeunes générations ?

    « Il faut donc croire » que le mode de vie à l’occidentale, pour ces populations qui durant des siècles voire des millénaires, n’avaient jamais connu ce mode de vie, a un attrait « irrésistible », un attrait fondé sur le paraître dans la société, sur ce que la technologie et sur ce que la diffusion diversifiée des produits de consommation, des équipements ménagers de confort, d’aisance et de facilité dans l’utilisation, apporte indéniablement dans la vie au quotidien…

    Il faut dire aussi que le mode de vie à l’occidentale, d’origine – si l’on remonte à la période historique de la Renaissance (16ème siècle)- s’est développé à partir de l’Europe, et a été véhiculé et importé dans le reste du monde, durant les trois siècles (du 17ème au 19ème) de la formation et de la constitution des grands empires coloniaux (Grande Bretagne, France, Belgique, Pays Bas, Allemagne)…

    C’est bien là ce que l’Histoire confirme : la domination culturelle, économique, industrielle, technologique, du « monde des peuples blancs » d’Europe (d’origine indo-européenne soit dit en passant… Et, ne l’oublions pas non plus, d’origine beaucoup plus lointaine, Africaine – berceau de l’Humanité il y a 200 000 ans)…

    C’est donc – en regard de l’Histoire en fait – une question de différence de grandes migrations de peuples, les uns parmi les Sapiens, qui ont migré par vagues successives, d’Afrique de l’Est vers l’Europe et l’Asie en passant par les régions du Moyen Orient, et les autres qui eux, n’ont pas (ou beaucoup moins) migré hors du continent Africain…

    Sans doute les conditions de migration, dans des environnements naturels selon les ressources présentes, et impliquant des modes de vie particuliers, différents, et donc des cultures, des expériences, des savoirs et des savoir-faire, ont-elles été, ces conditions de migration, pour les Sapiens sortis d’Afrique par vagues et en nombre, « plus impactantes » - peut-être ?- que pour les populations demeurées sur le continent Africain ?

    Des destins et une Histoire, donc, forcément différenciés pour les uns et pour les autres… Jusqu’à partir de la seconde moitié du 20ème siècle et surtout au 21ème – où domine quasiment partout dans le monde la civilisation à l’occidentale, moderne, internetisée, consumériste, technologique…