pauvreté

  • La crise du covid

    … Non seulement la crise du covid n’a eu aucun impact négatif sur les plus riches ( environ 1% de tous les humains ) mais encore et surtout plus scandaleusement, plus révoltant ; la crise du covid a contribué à rendre plus riches les plus riches… Et fracturé la société en deux blocs aussi monumentaux et à peu près égaux entre eux… Soit le bloc constitué de tous ceux et celles qui parviennent en dépit de la crise sanitaire et économique, à vivre mieux que l’on ne vivait il y a cent ans en mangeant à leur faim, à rouler en voiture, à habiter dans des logements ou dans des maisons ; et le bloc constitué de tous ceux et celles qui, du fait de cette crise sanitaire et économique, ont les uns, tout perdu, les autres doivent se résoudre à vivre moins bien ou plus mal qu’ils ne vivaient déjà il y a quelques années…

     

    … En gros, ceux et celles qui parviennent à “se maintenir et vivre tant bien que mal”, soit pouvoir encore travailler en tant que salarié dans un secteur relativement peu impacté par le covid, les retraités ayant un revenu à peu près décent ou relativement confortable, qui représentent encore environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’une part… Et tous les autres qui, malheureusement pour certains d’entre eux ont tout perdu avec l’arrêt de leur activité, se trouvent au chômage, étaient à leur compte en tant qu’entrepreneurs dans une profession impactée par le covid, ainsi que les jeunes en recherche d’emploi et sans ressources, les SDF, les plus pauvres, qui eux aussi représentent environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’autre part … Une fracture qui devient de plus en plus nette, qui sépare, différencie davantage…

     

  • Le premier homme, d'Albert Camus

    Le premier homme

     

    " Mais il s'était évadé, il respirait, sur le grand dos de la mer, il respirait par vagues, sous le grand balancier du soleil, il pouvait enfin dormir et revenir à l'enfance dont il n'avait jamais guéri, à ce secret de lumière, de pauvreté chaleureuse qui l'avait aidé à vivre et à tout vaincre."

     

    [ Albert Camus, dans "Le premier homme", page 53 collection Folio ]

     

    ... Il y a chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, dans le regard qu'ils portent autour d'eux et dans tout ce qui émane d'eux au quotidien, une dignité et une sobriété dans l'expression qui sont bien là une vraie résistance à la violence, au mépris et à l'indifférence des possédants ... C'est sans doute cela, le "secret de lumière"... Et, la pauvreté qui ne trépigne pas et n'enrage pas est chaleureuse parce qu'elle rapproche des êtres qui souffrent, dans le peu qu'il y a à partager... Ce que ne fait jamais la pauvreté qui trépigne et enrage...

    Il y a aussi chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, ce qui reste de leur enfance : cette sorte de connaissance des êtres et des choses qu'ils avaient, autant intuitive que dans un imaginaire à eux, et qu'ils ont gardée...

     

    ... Ces pauvres qui trépignent et enragent, s'ils devenaient riches ils seraient sans doute plus vaches que les riches qui nous volent, nous bousculent et nous oppressent... Déjà, dès que ces pauvres là, qui trépignent et enragent, et auxquels tu donnais deux sous ou sortais de l'ornière, le jour où tu n'as plus deux sous à leur donner et que tu ne peux sortir de l'ornière où tu es toi-même... Ils te piétinent, quand ils ne t'enfoncent pas la tête dans l'ornière où tu te débats...

     

    ... Et à la page 163, dans "Le premier homme" d'Albert Camus, ce passage :

     

    "Seule l'école donnait à Jacques et à Pierre ces joies. Et sans doute ce qu'ils aimaient si passionnément en elle, c'est ce qu'ils ne trouvaient pas chez eux, où la pauvreté et l'ignorance rendaient la vie plus dure, plus morne, comme refermée sur elle-même ; la misère est une forteresse sans pont-levis."

     

    ... C'est ce livre "Le premier homme" le dernier ouvrage d'Albert Camus, écrit avant sa mort le 4 janvier 1960, dont le texte était encore en feuillets dans la sacoche qui se trouvait dans la voiture accidentée, à côté de lui... Il avait cessé de vivre, il avait 47 ans...

     

    En 1960 en France tout comme à Belcourt un quartier d'Alger en 1922, à l'école, du moins à l'école primaire, l'on franchissait une sorte de "pont-levis" qui menait à l'intérieur d'une "forteresse" du savoir élémentaire où la pauvreté avait droit de cité, alors qu'au dehors dans la ville et dans le monde, la pauvreté n'avait que le droit de "fermer sa gueule", de "courber l'échine" et de demeurer plus encore que dans l'ignorance, dans un obscurantisme organisé par ceux qui détenaient le pouvoir et l'argent...

     

    En 2018 le "pont levis" est une étroite passerelle branlante... Quand il n'existe parfois plus du tout... Et dans la forteresse du savoir élémentaire, la pauvreté y a un droit de cité plus affiché que réel ; l'ignorance au dehors s'est coiffée de toutes sortes de casquettes aux marques imprimées au dessus de leur visière ; l'obscurantisme organisé par ceux qui détiennent le pouvoir et l'argent s'est revêtu de culture consommable pour tous et de jeux, et d'internet où l'on peut tout être et tout faire au vu et au su de tout le monde comme sur un mur infini où chacun tague sa vie et ses coliques...

     

    ... En 4ème de couverture à la fin :

     

    "Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée."

     

     

  • la pauvreté chaleureuse qui aide à vivre et à vaincre

    " Mais il s'était évadé, il respirait, sur le grand dos de la mer, il respirait par vagues, sous le grand balancier du soleil, il pouvait enfin dormir et revenir à l'enfance dont il n'avait jamais guéri, à ce secret de lumière, de pauvreté chaleureuse qui l'avait aidé à vivre et à tout vaincre."

     

    [ Albert Camus, dans "Le premier homme", page 53 collection Folio ]

     

    ... Il y a chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, dans le regard qu'ils portent autour d'eux et dans tout ce qui émane d'eux au quotidien, une dignité et une sobriété dans l'expression qui sont bien là une vraie résistance à la violence, au mépris et à l'indifférence des possédants ... C'est sans doute cela, le "secret de lumière"... Et, la pauvreté qui ne trépigne pas et n'enrage pas est chaleureuse parce qu'elle rapproche des êtres qui souffrent, dans le peu qu'il y a à partager... Ce que ne fait jamais la pauvreté qui trépigne et enrage...

    Il y a aussi chez les pauvres qui ne trépignent pas et n'enragent pas, ce qui reste de leur enfance : cette sorte de connaissance des êtres et des choses qu'ils avaient, autant intuitive que dans un imaginaire à eux, et qu'ils ont gardée...

     

  • Une idée communément partagée...

    ... Il est une idée communément partagée par un bon nombre de gens dans notre pays, et même par des gens qui ne sont guère trop favorisés dans la vie qu'ils mènent au quotidien ; c'est bien l'idée selon laquelle un pauvre en France "sera toujours beaucoup moins pauvre qu'un pauvre à Madagascar"...

    En effet il est indéniable qu'en France, un pauvre qui vit avec moins de 800 euro par mois, et qui bénéficie d'aides sociales (pour le logement, pour le chômage notamment), et qui bénéficie également d'une couverture médicale (soins, hôpital), et, au dela de 60 ans (à présent 62 voire 65) d'une pension de retraite (même de seulement 600 euro pour certains)... Il est indéniable donc, que ce pauvre en France, "sera toujours plus riche qu'un pauvre à Madagascar qui lui, vit avec 2 euro par jour voire même 1 euro, et ne bénéficie d'aucune aide sociale, d'aucune couverture médicale, d'aucune pension de retraite... (A Madagascar si t'es pas en assez bonne santé, si t'es trop vieux, et si en conséquence tu ne peux pas travailler, eh bien tu crèves !)...

    Cette idée communément partagée, du pauvre en France "plus riche" qu'à Madagascar... Par son côté indéniable, ne peut que servir d'autant mieux les intérêts des lobbies, des puissants, des décideurs, des possédants, qui eux tiennent les marchés et les capitaux, ont la loi pour eux avec l'aval des gouvernants... Et dont l'objectif n'est autre que celui d'abaisser le niveau de vie d'un grand nombre de gens (des prestations que sont les aides sociales et de couverture médicale ; ainsi que des salaires payés), de manière à "rapprocher" ce niveau de vie du pauvre en France, du niveau de vie du pauvre à Madagascar... Certes, même dans les vues et dans les objectifs les plus "nivelant par le bas", des lobbies et de leurs actionnaires ; la différence de niveau de vie entre un pauvre en France et un pauvre à Madagascar sera toujours évidente...

    La même idée communément partagée est aussi celle qui "court" selon laquelle un Slovaque, un Roumain, un Bulgare, un Tchèque, un Polonais (donc un citoyen de l'Union Européenne) vivrait pour ainsi dire "presque aussi bien -ou pas beaucoup plus mal" dans son pays, avec un revenu de 300 euro par mois (et avec la possibilité de venir travailler en France ou en Allemagne en percevant un salaire Français ou Allemand)...

     

    ... Je le dis tout net : "cette idée si communément partagée par un grand nombre de gens en France -et même par des gens qui ne sont guère trop favorisés- est une idée SCELERATE !"

    Scélérate parce que "orchestrée" par les meneurs de jeu, de manière à la faire "entrer dans les têtes"...

    Le pauvre à Madagascar sera toujours aussi pauvre -à vrai dire il ne peut pas être encore plus pauvre- ; le Slovaque gagnera toujours 300 euro par mois, quand bien même le Français ou l'Allemand verrait son pouvoir d'achat réduit de moitié (alors qu'il penserait -peut-être- qu'ainsi cela rendrait "un peu plus riche" le "pauvre Slovaque" ou même le "pauvre Malgache")...

    Et au "terme du terme" cette idée faisant tache d'huile et ne cessant de s'imposer... Le "nivellement par le bas" serait tel, que la différence entre un pauvre en France ou en Allemagne, un pauvre en Slovaquie et un pauvre à Madagascar, finirait par n'être plus perceptible... en ce sens qu'il n'y aurait plus de différence du tout !

     

     

  • Il vaut mieux être pauvre en France plutôt qu'à Madagascar !

         Pour quelle (s) raison (s) les entrepreneurs peu scrupuleux, audacieux et avides de profits et de gains rapides, déjà riches dans leurs pays d'origine, s'installent-ils afin d'exercer leur activité dans des pays pauvres ou en voie de développement ?

    Il n'y a qu'une seule réalité brutale à cela :

    C'est parce que dans ces pays pauvres ou en voie de développement, ils accroissent plus rapidement et avec davantage de bénéfice leur richesse, du fait qu'ils profitent de la misère et de la précarité dans lesquelles vivent les gens de ces pays qui, de toute évidence, ne gagnent en général que de quoi à peine se nourrir, soit un ou deux euros ou dollars par jour...

    Aussi l'insolence des riches dans les pays pauvres est-elle toujours plus manifeste, plus agressive, que dans les pays dits développés économiquement et socialement.

    Un SDF, un réfugié, un sans emploi, un démuni, un pauvre, dans un pays Européen et particulièrement en France, bénéficiera toujours si l'on peut dire, d'un minimum d'aide sociale plus ou moins organisé, d'aide humanitaire, voire d'un revenu de subsistance, et à la limite, de la charité, de la compassion (même aléatoire et loin d'être systématique) d'un certain nombre de gens autour de lui... Alors que dans un pays très pauvre par exemple à Madagascar, au Bangladesh, à Haïti, au Guatemala, dans des pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud demeurés très en marge du développement mondial, quasiment aucune aide ne vient de qui ou de quoi que ce soit, autant dire que « si tu ne peux pas travailler tu crèves »...

    Il se trouve, aussi paradoxal que cela puisse paraître, que c'est bien selon une réalité brutale, dans les pays les plus pauvres que se font les plus grandes fortunes, les gains et les profits les plus insolents ! Et cela, très hypocritement, sous couvert d'un soit disant « apport civilisationnel, humanitaire, soucieux de développement, et autres « vertus, missions, etc. » censées sortir les gens de la misère, du dénuement, du manque d'hygiène, de l'ignorance...

    Qu'on ne me « bassine » pas avec de l'évocation, de la louange, de quelque « mérite » que ce soit, de tous ces Français par exemple, établis à Madagascar ou dans des pays d'Afrique qui ont « réussi », dont les affaires prospèrent, et qui vivent comme des nababs et font travailler les gens pour trois fois rien, déjà pour les servir ! De toute manière, ces Français là, qui vivent à Madagascar ou dans des pays d'Afrique, lorsqu'ils ont un sérieux problème de santé ils sont bien dans l'obligation de revenir se faire soigner en France !

    Si au 19 ème siècle et à plus forte raison encore dans les siècles d'avant il y avait la colonisation et l'exploitation des richesses en Afrique, en Amérique, en Asie, en Australie, par les pays d'Europe, et tout cela sous couvert de « mission civilisatrice »... Il y a qu'on le veuille ou non aujourd'hui au 21 ème siècle, quoique l'on en dise et redise selon la « pensée unique » du Système économique mondialisé des marchés et du développement ; une autre forme de colonisation et d'exploitation, qui se fait par l'argent, par la puissance et par la dictature des banquiers, des lobbies et des grands groupes... Tout cela encore sous couvert des « vertus sacrées » de la civilisation de progrès technologique et de consommation de masse pour le plus grand nombre possible (mais aussi et surtout au détriment d'un autre grand nombre d'êtres humains, au moins deux bons milliards qui, eux, pour « parler net »... crèvent dans la misère, dans un travail de forçat, sans hygiène, sans secours, sans éducation, sans eau potable et courante, sans électricité ! )...

    Merde ! Et c'est dans un tel monde que l'on accepte, que l'on conçoit de vivre ; avec d'un côté oui c'est vrai une relative sécurité, un relatif confort, mais sans solidarité sans bonté, dans un égoïsme un individualisme forcené ; et d'un autre coté une dureté et une réalité implacable mais avec cependant une solidarité plus ou moins réelle dans l'adversité du fait de la pauvreté générale du plus grand nombre, une solidarité dépendant de la bonne volonté de ceux qui partagent le peu qu'ils ont !

     

  • Une oeuvre d'homme ...

    D'homme au sens d'humain, d'être humain, me parait-il nécessaire -et essentiel- de préciser cependant...

    En 1958, Albert Camus préface une réédition de L'Envers et l'Endroit. Il conclut “Je sais cela de science certaine, qu'une oeuvre d'homme n'est rien d'autre que ce long cheminement pour retrouver par les détours de l'art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le coeur, une première fois, s'est ouvert”...

    Albert Camus confesse savoir où se trouve l'essentiel : une mère silencieuse, la pauvreté, la lumière sur les oliviers d'Italie.

    La mère silencieuse, représente tous ces êtres effacés, humbles, dont on ne demande jamais l'avis, auxquels on ne donne jamais la parole, et qui d'ailleurs ne prennent jamais la parole eux-mêmes, et qui traversent la vie sans laisser de traces autres que celles, pour un très petit nombre d'humains, qui ont pu entrevoir la trace de ces traces...

    La pauvreté, c'est la pauvreté des êtres humbles mais dignes, d'une dignité qui force le respect, et qui n'a rien à voir avec la pauvreté de ceux et celles d'entre nous, partout sur la Terre, qui “attendent que ça tombe du ciel” ou qui vivent en “tombant sur le paletot de l'Autre”...

    La lumière sur les oliviers d'Italie, c'est cet espace en soi et autour de soi, où la grisaille, la pluie, le froid, la solitude, l'indifférence ne parviennent pas à prendre le pouvoir autrement qu'en des moments particuliers d'une durée indéterminée mais limitée lorsque tout semble en effet s'écrouler ou sombrer... Car cet espace en soi et autour de soi s'emplit naturellement d'un ciel qui est comme un ciel de pays méditerranéen ou d'Afrique... Et les paysages y ont, dans cet espace, toujours des oliviers et des cyprès...

    Une oeuvre d'homme (d'être humain) ne se construit pas par des reconnaissances littéraires ou autres, par de la vie mondaine de salons et de représentations devant des publics de festivals, par des premières de théâtre ou de cinéma, par des succès de librairie et de scène, par les pouvoirs de la critique des journalistes...

    Une oeuvre d'homme n'est rien d'autre que ce “long cheminement” de soi vers les autres, ou par les autres qui te font devenir ce que tu parviens à être et qui en toi existait sans être existé... Et, dans ce long, très long cheminement, l'oeuvre d'homme passe par les détours de l'art, comme le forgeron dans sa forge qui passe par ce qu'il façonne pour que cela serve, pour que cela soit utile, pour que cela change la vie de l'Autre, des autres autour de lui... Le plus souvent d'ailleurs, dans un avenir qu'il ne verra point mais dont il pressent la venue puisque c'est le ciel qu'il a en lui qui le lui dit...

  • Pensée du jour, 21 décembre 2011 :

    S'il fallait se résoudre à vivre pauvre mais en vivant mieux, alors j'en serais très heureux...

     

    En effet nous sommes un milliard sur cette Terre à vivre riche mais mal, et, tout en vivant aussi riches que nous pouvons l'être mais aussi mal en vérité, nous contribuons à faire mal vivre six milliards de pauvres...

     

    Un jour, les pauvres de toujours, ayant pour la plupart d'entre eux, observé que les riches d'un certain nombre de pays, vivaient mieux nantis, se sont dit qu'eux aussi pouvaient vivre mieux nantis... Alors ils ont commencé à faire ce que les riches d'un certain nombre de pays avaient déjà fait avant eux...

    Et qui peut en toute justice reprocher à ces pauvres de toujours, d'aspirer à être plus riches ?

     

    Le drame de notre époque, c'est que la pauvreté s'installe dans la richesse, ou plus exactement dans une richesse de plus en plus avariée dans laquelle cependant on continue de se repaître avec avidité... Et que la richesse là où elle s'installe et s'étend quelque peu là où auparavant elle n'existait pas, fait en vérité vivre mal avec l'illusion de vivre bien...

     

    ... Par exemple : un garçon de 15 ans dans un village du Mali ou du Niger roule sur un scooter et va sur facebook avec son téléphone portable, et bouffe du poulet Européen à bas prix : est-ce cela vivre mieux ?

    ... Ou encore : trois ou quatre pinards différents lors d'un repas de famille, de fête, de réunion d'amis ; une promo à Carrefour Market pour du Homard à l'Américaine, une nouvelle console de jeux pour le fiston de 9 ans... est-ce cela vivre mieux ?

     

    ... Ou, "autre chose encore" :

    Décréter être capable de dormir à la dure, de se laver au ruisseau... En bons "Occidentaux" que nous sommes y compris les "non occidentaux acquis à l'occident"... est-ce cela, aussi, vivre mieux ?

    ... Il "me fait rire" ce monde : tous ces riches qui jouent aux pauvres, et tous ces pauvres qui singent les riches !