paradis

  • Ces paradis où tout le monde veut aller

    … Les paradis où tout le monde veut aller, nullement/aucunement ne me siéent ; ils sont quasiment tous le prolongement, dans « l’au delà », de ce pour quoi de son vivant l’on a bandé sans que ne vienne jamais au bout du nœud, seulement déjà la gougoutte de purée précédant la coulée de lave brûlante…

     

    Ce sont ces paradis, par exemple, qu’offrent – en général en abonnements payants – les grands temples de la consommation de masse par internet dont en particulier le marché du loisir voyage et Netfix et compagnie ; ou encore, de temps à autre en général en période estivale les grandes festivités les plus courues, et tout au long de l’année les grandes rencontres sportives notamment foutebalesques…

     

    Dans ces paradis où tu veux aller – ces « parudus » dis-je – t’auras jamais une meilleure place que celle que tu as eue dans les « paradus » où t’a été de ton vivant…

    Chez Netfix d’en haut au beau milieu des anges, ça va pas beaucoup changer les scénarios…

    Aux grands festiv(e)aux d’en haut, si tu y rêves comme tu en as rêvé de ton vivant, d’y être la grande vedette, t’y seras toujours au beau milieu des anges et de la foule, jetteur de confettis…

     

    … Quant aux paradis des religions, alors ceux-là, déjà de mon vivant ils me gonflent, et me siéent encore moins que moins, avec leurs « promesses »…

    Celui, par exemple, des musulmans, plus lénifiant encore que celui des chrétiens !

    Un monde de jardin enchanté où tout n’est que miel et délices, avec des harems de jolies mousmées qui te font des léchi lécha des guilis guilis, te font couler du miel dans le moulin en agitant des parapluies de fleurs et de feuilles de palmier au dessus de ta tête… J’en veux pas!

    Et les mousmées, alors ? Leur paradis, c’est d’être auprès de leurs sidis, de leur lécher le zizi et de veiller à ce que le couscoussier soit toujours parfumé, avec de la semoule constellée de grains de raisin, accompagné de vin de miel ?

    Déjà, le miel, de mon vivant, ne m’a jamais fait me lécher les babines, j’en achète jamais, fût-il parfumé de fleur d’oranger…

     

    Autant que je me souvienne, de mon vivant, dans les cafés du genre La Jasette, qui pouvaient être (ou singer) les paradus des « amus », l’on y causait patates salades beaux sentiments mamourisants, c’étaient des embrassades à répète accompagnées de pensée du jour tirée de quelque dico de maximes…

    Et l’Ostrogoth, le pestiféré, anti tout/anti rien, qui littératoquait des « choses pas très catholiques », était viré des La Jasette, leurs Suzan et modérateurs et admin tous très outrés…

     

    Alors vos paradus, à tous et toutes, ceux de nos vivants comme ceux de là haut, l’Ostrogoth n’en prend point le ticket d’entrée…

    Et, résolument planté droit debout les yeux pas dans les godaces, l’élastique carré de son tahouel tendu et prêt à tirer, il vise, l’Ostrogoth, la tête des gardiens de tous ces paradus où tout le monde veut aller… Et bras d’honneur après le tir !

     

     

  • Au paradis

    Au paradis

    … On a oublié Alzheimer !

    Cela fait tout de même pas mal de monde pour passer par l’une des portes “guerres, famines, crise cardiaque, cancer”…

    Au Paradis, les morts du covid, si peu nombreux par rapport aux morts du cancer, de crise cardiaque, de famines et de guerres, vont se sentir un peu perdus dans l’immensité de la foule des morts d’autre chose que du covid!

    Et c’est vrai que, autant à l’église qu’à la mosquée, le défunt encore dans sa “caisse” au beau milieu des gens présents, dans un esprit de mansuétude compassionnelle consensuelle égale pour tous, “mérite” toujours le Paradis !

    Le Paradis en somme c’est un BAC où quasi tous sont reçus !

     

  • Il n'y a pas de paradis heureux

    … S’il n’y pas d’amour heureux (comme dans la chanson), il n’y a pas non plus, de paradis heureux…

     

    Pas d’amour heureux… Quoi que… Parfois, oui ça arrive, mais c’est assez rare… Il en est, de ces amours heureux…

    En revanche il n’y a jamais de paradis heureux…

    De ces paradis, de tous les paradis, de ceci, de celà, où tout le monde veut aller…

    Les gueux qui veulent aller au paradis des riches, des milliardaires, des gens de pouvoir…

    Les inconsidérés, les oubliés, les méritants sans récompense, qui veulent aller au paradis des consécrations…

    Les gens de peu, qui ne sont pas des gueux, mais dans des “là dedans” ne leur convenant pas, qui veulent aller au paradis des autrements…

    Le monde des riches, des milliardaires, des gens de pouvoir ; il a ceci de commun avec le monde des gueux, c’est qu’il est de la même laideur, de la même violence, de la même brutalité, de la même vulgarité… Quoique chez les riches, les milliardaires et les gens de pouvoir, la vulgarité soit bardée d’éducation et de codes de comportements…

    Le monde des inconsidérés, des oubliés, des méritants sans récompense, il a ceci de particulier, qu’il n’a pas le ticket d’entrée…

    Et pour avoir le ticket d’entrée, où et chez qui que ce soit, il faut jouer le jeu dans la règle du jeu…

    Et la règle passe par la laideur, par la violence, par la brutalité de l’ordre qui prévaut…

    Et quand la règle se fait dans la souplesse, dans ce qu’elle a d’acceptable ; quand elle convient ou est proche de l’attente que l’on a de tel ordre réel ou possible… Alors elle implique que l’on adhère, que l’on soit introduit…

    C’est ça, le paradis : celui du monde dans lequel on n’est pas et où l’on voudrait être reçu… En fait, celui du monde où si l’on arrive d’y être, l’on s’aperçoit qu’il n’en est pas un, de paradis, ce monde là ou un autre…

    Parce que si tu ne respectes pas la règle, ne serait-ce qu’une seule fois pour telle raison qui t’es personnelle, réfléchie et responsable, le paradis se fait enfer…

     

  • Leur Henfer, leur Paradu ...

    Leur Henfer, c'est tout ce qu'ils rejetaient et en lequel ils me précipitaient...

    Mon Paradu, c'est tout ce là où je ne veux point aller et d'où, de l'Henfer où ils m'ont précipité, je continue et persiste à les agacer, ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline, et j'en passe des tristes, des perfides, des hypocrites, des zolive-dans-le trou de bale, qui m'ont pestiféré, écrabouillé, et dont les plus modérés d'entre eux (ou les moins virulents), ne m'ont fait que les gros yeux ou m'ont gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant, de quelque poncif de correct-pensance...

    Mais les pires, ce sont ceux et celles qui m'ont mamourisé, jusqu'à sacraliser mes loufes, mes impertinences, mes littératoqueries et mes bouffonneries, des années durant et puis un beau jour, m'ont claqué la porte au nez je sais pas en vertu de quoi...

    Du fin fond de cet Henfer où dans les grands regs à perte de vue, mes fleurs de sable et de roche, hérissées en chrysalides qu'un grand vent de ni sud ni nord ni d'est ni d'ouest cisèlera encore jusqu'à ce que traînes de poussière s'ensuive et disparaisse... Je maudirai vos Paradus où tout le monde veut aller...

     

     

  • Errances littératoques, suite, 18 sept 2019

    ... La peau lui pique, des animalculettes déposant sur son épiderme des crottinettes pestidisées...

    Il relit Gien du Moyen âge à nos jours, écrit par l'historien du coin qui relate dans son livre documentaire la prolifération des sectes dirigées par des gourous...

    Il choque Séraphine dans le forum Bleu-Gazette où il raconte comment il tuait les lapins chez son arrière grand mère du temps où il avait 15 ans après la mort du vieux pépé, lequel vieux pépé tuait les lapins en leur donnant un coup de marteau sur la tête avant de les saigner...

    Il dit que Louis Ferdinand Céline soignait des Juifs pauvres quand il était toubib à Courbevoie...

     

    Ces Séraphine et tant d'autres qu'ont disparu du forum Bleu-Gazette, il se fout complètement de savoir ce qu'ils sont devenus ; ils iront aucun d'entre eux à son enterrement et ils écouteront jamais sur You Tube son texte-voix intitulé "le grantenterrement général"...

     

    Dans les paradus qui sont que la continuation du foparadu qu'on traverse bardé de galeries marchandes et de paysages polyesterisés depuis petibébé jusqu'à papimami, où l'on s'existe plus que l'on ne t'existe, ça pue autant la mayonnaise éventée, le cornichon vinaigré avec ou sans coriandre et la crevette qui schmucte le sexe sale... Et y'a toujours derrière des toilettes algéco, quelque tordu exhibitionniste en pardessus sans boutons... Et Hèmèmène qui, au lieu d'être ce meilleur ennemi qui devrait te botter les fesses quand il faut, pourfend ta fulosofu en faux ami qu'il est...

    Et en plus dans tous ces paradus où tout le monde veut aller, que les curés, les imans et les gourous décrivent comme des terres promises, si t'as été anarcopirate zappé d'un bout à l'autre du foparadu que t'as traversé, tu resteras anarcopirate zappé... Comme quoi, la postérité, mon cul! ...

     

    Il s'en désharicote des rames de trois mètres de haut, le jardinier, dont l'escabeau branle sur la terre recouverte de fientes de poules qu'une sécheresse historique a durcies... Il n'y a plus grand chose à désharicoter, sinon des chrysalides brûlées de soleil contenant des petites granules noires ou violettes que des grands sorciers réunis en consortiums internationaux parviendront à transformer en pépites sucrées ou salées qu'avaleront des millions de gens petit-déjeûnant...

     

    Et ta clé USB qu'est censée, toute nouvelle et révolutionnaire qu'on dit qu'elle est... Rajeunir ton ordi mathus'lem-lique...

    Et ton vilo-ilectrouque à batterie grande autonomie, et les jolies popommes bien calibrées pas de ver dedans mais qu'on pas de goût du tout.. Cent balles dans le dada, ça branle cinq minutes rien que les fesses, et tu remets cent balles...

     

    La peau lui pique, les partis prient, les crottinettes sur les épidermes poussièrent invisibles et à ton enterrement qu'aura rien de général ils diront "ah il était ceci il était cela" ... Et Basta!