numérique

  • Socité numérique et intelligence artificielle

    … Dans les dispositions, principes et projets actuels qui sont ceux, déjà mis en place et prévus dans les années qui viennent, par les dominants et par les décideurs de ce monde ; mais aussi, adoptés par soumission, implicitement ou par facilité, par une très grande majorité d’humains en ce monde… La société numérique et l’intelligence artificielle nous déshumanisent, nous formatent, nous nivellent  ; nous individualisent, nous isolent ou nous séparent dans nos besoins et dans nos aspirations plus qu’elles ne nous personnalisent ou nous singularisent ou nous relient les uns aux autres en ce que nous pouvons avoir de commun à partager…

    La société numérique et l’intelligence artificielle nous incitent à considérer la réalité comme une imposture.

     

    Dans des dispositions, des principes et des projets actuels et à venir, qui ne seraient plus ceux des dominants et des décideurs mais qui nous appartiendraient en propre à nous tous, autrement pensés et réfléchis ; la vocation de l’intelligence artificielle et du numérique consisterait à faire de nous des humains « plus évolués » - mais des humains demeurés des humains…

     

     

  • Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

     

     

    … La révolution technologique avec notamment le numérique et la robotique, met-elle en danger nos démocraties ?

    Il n’y a pas de réponses simples en face de phénomènes devenus extrêmement complexes…

     

    Les récits collectifs, le discours religieux ou idéologique, qui ont structuré la société – et la structure encore – perdent de leur emprise, ou se dissolvent par éclatements, dispersion et communautarismes, sur fond d’individualisme…

     

    Cependant, dans une optique de reconstruction, de partage et de liens s’établissant, le numérique a probablement une place dans cette optique, dans la mesure où les puissances médiatiques et les institutions publiques pourraient se démarquer d’un « ordre du monde » établi par les puissances dominantes lobbyisées fossoyeuses de nos démocraties (ou plus précisément de ce qui demeure encore de nos démocraties)…

     

    Qu’est-ce qui structure et qui fonde, en vérité, les puissances médiatiques et les institutions publiques, sinon les peuples, sinon les gens que nous sommes tous chacun selon ce qui nous est propre, selon ce que nous avons en commun avec les autres , qui, actuellement ne prend pas le pouvoir parce que trop dispersé, peu relié et encore inorganisé dans le combat mené contre les puissances dominantes ?

     

    Nous approprier la révolution technologique, le numérique, la gestion et l’utilisation des milliards de milliards de données, au détriment de ces grandes puissances dominatrices, c’est peut-être là une voie à explorer par les acteurs que nous pouvons être chacun en tant que penseurs, créateurs, concepteurs et responsables… En nous donnant les moyens d’agir, de communiquer, de gérer nous-mêmes, devenant nous-mêmes en quelque sorte les « ingénieurs » ou les « artisans » au quotidien de nos vies et de nos rapports de relation dans cette révolution technologique soustraite aux puissances dominantes…

     

    Est-ce une fatalité que celle de la démission, de la réduction, voire de la disparition de la pensée et de la réflexion ; est-ce une fatalité que celle du marché, de la consommation, de l’individualisme ?

    Imaginons cette appropriation par les acteurs que nous sommes, de la gestion et de l’utilisation de toutes ces données, maîtres que nous serions devenus, du numérique, de l’internet, de la robotique, des « nano-technologies » ?

     

     

  • Le poids de l'économie numérique sur la planète

    … Pour que fonctionne toute l’économie dépendante du numérique sur l’ensemble de la planète en 2030, il faudra utiliser 51 % de l’électricité mondiale produite, ce qui nécéssite la mise en service de 4400 réacteurs nucléaires.

     

    Internet devient pour les besoins de la vie quotidienne, pour la médecine, les hôpitaux, les transports, le stockage, l’acheminement et la distribution des produits alimentaires, les loisirs, les sports, l’industrie, l’agriculture, les commerces, l’école, les entreprises productrices de services, les maisons de retraite, les comptes bancaires, l’information, le tourisme, la communication de chacun… Enfin pour tout ce dont nous avons besoin quotidiennement sur cette planète, notamment dans les pays développés (et de plus en plus dans les pays en voie de développement), une nécessité absolue, incontournable… Car sans internet c’est pour ainsi dire l’économie toute entière qui s’arrête, parce que les « savoir faire » sans internet ont disparu et que l’adaptation à un monde sans internet (et sans électricité) nécessiterait de passer des années à se réorganiser afin de faire fonctionner les choses comme au temps où internet n’existait pas… (les savoir faire à reconstituer)…

     

    Déjà, par exemple, comment faire un G20 sans internet ? Ou une conférence mondiale sur le climat COP 21/22/23 etc. … Sans internet ?

     

    Un brouillard électromagnétique d’ondes dans lesquelles nous vivons, avec internet mobile (4 et 5G), objets connectés, wifi, bluethooth, compteurs communicants, puces de cartes bancaires et autres ; recouvre la planète, et de grands projets de développement économique repose sur un recours massif aux ondes électromagnétiques.

     

    Un milliard de smartphones sont vendus chaque année depuis 2012 ; 50 à 130 milliards d’objets connectés (voitures, robots ménagers, montres, systèmes d’ouverture/fermeture, smartphones, domotique commande à distance avec programmation, jeux, appareils de toutes sortes, sont utilisés 24h sur 24 partout dans le monde où pénétre la civilisation technologique occidentale…

     

    L’on extrait de nos jours, de la croûte terrestre, en l’espace d’une génération (20 ans), davantage de métaux nécessaires à la fabrication d’ordinateurs, smartphones, batteries… Que durant toute l’histoire de l’humanité ! (il faut par exemple, 800 kg de matières premières pour fabriquer un ordinateur de 2 kg)…

     

    L’infrastructure numérique est impressionnante – et démesurée : box internet, récepteurs de quartiers, centres de raccordement urbain, millions de kilomètres de câbles de cuivre et de fibre optique dans le sous sol et au fond des océans, routeurs, serveurs, data centers…

     

    … Et, en plus de l’économie numérique pour tous nos besoins, pour tout ce qui est du marché et de la consommation… Ce qui est déjà considérable…

    Il y a… L’économie de la guerre, des armes (comme on le voit avec la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022, tout ce qu’utilise l’armée russe, tout ce qu’envoie en matériels et engins de guerre, les pays de l’OTAN – tout ça, c’est de l’électronique, de la domotique, de l’internet pour le fonctionnement)…

     

    … Le poids de l’économie numérique sur la planète n’entre pas en ligne de compte dans les G20 et les COP 21/22/23…

    Et comment d’ailleurs, pourrait-il entrer en ligne de compte ?

    Nous sommes « au-delà même de l’hypocrisie » : dans un processus irréversible, en face d’un avenir dont personne n’a idée, inimaginable…

    Nous sommes en un « point de non retour » au-delà du quel, il y aura « quelque chose » - c’est sûr – mais nous ne savons pas quoi…

     

    On dit « un enfer »… Mais l’enfer (et le paradis) sont des vues de l’esprit humain… Ainsi d’ailleurs que toutes les prospectives, les futurismes, les prévisions, les anticipations, les imaginations et visions d’avenir au sujet de modes de vie possibles, de nouvelles habitudes et comportements autant individuels que collectifs, etc. … Car le « vrai » qui entre dans tout ça, et qui est « une affaire de visionnaires » (il y a toujours eu des visionnaires – en général des hommes et des femmes de réflexion, de pensée, d’esprit scientifique)… C’est la projection dans un réel qui sera, de ce qui se fait dans le présent… Une projection partielle et donc incomplète, tronquée dans la partie élevée du cône ou de la pyramide ou du cylindre… La partie élevée étant indéfinissable, non mesurable…

     

  • Le numérique c'est 10% de la consommation électrique mondiale...

    Et 1% de l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère de la planète, autant dire ce que rejette tout un pays tel que l'Espagne, rien qu'en vidéos mises et diffusées en ligne...

    75% du trafic mondial actuel sur Internet (et 82% en 2022), c'est le poids en circulation de données par les fournisseurs et serveurs, par 4,4 milliards d'internautes... En vidéos, téléchargements notamment de films et de musique, applications.

     

    Toutes ces images animées, petites vidéos par exemple du bébé qui fait des risettes ou du toutou qui joue avec une pantoufle... Que nous envoyons en rafales depuis nos smartphones, et je ne vous dis pas, plus encore, toutes ces „stories“ présentes et circulantes sur Facebook, sans cesse alimentées du „scoop du jour“... Exigent pour être consultées, pour se déplacer, de considérables quantités de matières et d'énergie, et aussi pour faire fonctionner les réseaux et les serveurs géants... Très énergivores...

     

    Ce sont des tonnes de métaux dont la plupart sont des métaux rares dont les réserves mondiales principalement en Afrique (Congo) s'épuisent... Qui sont nécessaires pour fabriquer nos téléphones portables, smartphones, tablettes, ordinateurs (dont la durée de vie de tous ces appareils, n'excède pas 5 ans en moyenne et qu'il faut donc périodiquement renouveler)...

     

    À noter que plus on force sur la vidéo en fréquence et en durée, ainsi que sur le téléchargement de films, de logiciels, d'applications, de jeux en ligne, de sites de centrales d'achat avec vidéos démo, publicités, annonces, animations ; de sites marchands d'offres de voyages, de réservations hôtelières avec images et vidéos en galeries de présentation etc. … Et plus le smartphone, la tablette ou l'ordinateur se „fatigue“ vite, d'autant plus que les composantes (pièces, fils de connexion) sont de moins bonne qualité afin que tous ces appareils puissent être achetés au moindre coût possible par un grand nombre de gens...

     

    L'évolution technologique, numérique et robotique, qui se profile à l'horizon des décennies 2020 et 2030, est d'autant plus préoccupante en consommation d'énergie et de matériaux et composants, avec l'arrivée de la 5G qui va permettre d'exporter, d'importer, donc de véhiculer dix fois plus de données en poids (Go, To) et en rapidité, et avec le développement considérable des objets connectés et de la domotique... Surtout quand on sait que tous ces milliers d'objets connectés (de tout ce dont on se sert dans la vie quotidienne, de l'autocuiseur au contenu d'un frigo et au faitout sur une plaque de cuisson à induction-entre des dizaines d'autres objets et appareils)... Auront une durée de vie de 5, 6 ans au maximum et qu'il faudra renouveler... Tout cela géré, commandé par smartphone avec des applications.

    L'on fabrique déjà de nos jours, chaque année, pour 4,4 milliards d'humains connectés à internet, 4 milliards de téléphones portables, i-phones et smartphones !

     

    Ne comptez pas sur moi, pour une story-scoop du jour-animation vidéo, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram ou sur mon blog, tous les jours réactualisée et augmentée...

    Mes milliards de Ko et mes millions de Mo de texte mis en ligne parfois accompagné d'une petite image et, accessoirement d'une vidéo n'excédant pas même une minute, ne feront jamais des Giga-octets par dizaines et encore moins des Tera-octets !

    Mon seul „péché“ si je puis dire, qui contribue tant soit peu à la déterioration de la planète, c'est mes 97 textes audio enregistrés et mis en ligne sur Youtube (environ 600 Mo soit 0,6 Go)... Une paille ! (rire)...

     

    Toute cette connectivité d'objets et d'appareils, ainsi que cet univers de la domotique et de la robotisation, qui vont impacter désormais dans la décennie 2020, notre vie quotidienne en nouvelles habitudes, nouveaux automatismes, vont changer et faire évoluer notre vision du monde... Et nous rendre encore plus dépendants, en faisant de chacun de nous des cyborgs plus que des humains, en créant de nouveaux besoins ; contribuer à une pression croissante d'une activité humaine déjà très forte sur la planète en industrialisation, technologie, innovations, logistique notamment de transport (car il faudra bien acheminer jusqu'aux points de distribution et de destination, sur de grandes distances, par voie aérienne, maritime et terrestre, tous ces objets, produits, appareils, commandés sur Internet en quelques clics depuis un smartphone -Amazon étant devenu le plus gros pourvoyeur soit dit en passant... Quand ce ne seront pas des drones qui livreront devant votre porte, ce que vous achetez sur Internet)...

     

    Autant j'ai adhéré, personnellement, au passage à Internet, à l'informatique, au numérique, à ce que cela a pu changer, améliorer dans ma vie notamment dans le traitement, la production et la communication de l'image et de l'écrit... Dans cette mutation qui s'est faite en l'espace de deux générations -entre 1990 et 2020 ; autant en revanche je n'adhère plus à l'évolution qui se profile avec les objets connectés et la domotique ; et en conséquence je me sens „dépassé par les événements“ -c'est d'ailleurs ce que ressentent (cette impression de se sentir „largué“) les personnes de la même génération que la mienne, nées entre 1940 et 1960...

     

    Pour moi, le smartphone (ainsi que l'ordinateur ou la tablette) c'est bien pour lire mes courriels, accéder à internet occasionnellement (par exemple besoin d'une information afin d'acquérir une connaissance particulière sur tel ou tel sujet ou dans tel domaine de culture historique, scientifique, littéraire), c'est bien aussi pour envoyer de petits messages écrits -SMS, prendre et ou envoyer une photo, avoir le détail d'un itinéraire afin de se rendre en voiture quelque part, pour quelques applications utilitaires -par exemple podomètre pour les parcours de promenade à pied ; c'est bien aussi, le smartphone pour communiquer directement par la voix et ou par séquence vidéo Messenger... Mais ça s'arrête là ! … J'allume mon réchaud à gaz en craquant une allumette, je tourne avec mes doigts un bouton pour que la plaque de cuisson pas à induction de ma cuisinière électrique se mette à chauffer et je ferme et ouvre mes volets manuellement...

     

    Et afin de ne pas contribuer -à l'échelle de l'humain que je suis parmi 4,4 milliards d'internautes- à la pression croissante exercée par le transport par avion, cargo, camion, de toutes ces marchandises produits objets et leur distribution à domicile ou point relais ; je commande le moins possible de choses sur Internet... Bon c'est vrai vous m'direz : les boules que j'ai mises sur les branches de mon sapin de Noël, que je les ai achetées chez Gifi ou chez un boutiquier de la ville où je demeure... Elles viennent d'un pays d'Asie ou d'Afrique et ont été transportées par container avec d'autres „noëlleries“ sur des cargos géants...