le meilleur

  • Le pire et le meilleur, dans une complexité encore jamais atteinte

    ... Je pense que la coexistence du "pire" et du "meilleur" est selon moi, d'autant plus intéréssante et "porteuse d'avenir et d'évolution" que, justement le "pire" devient encore pire, et le "meilleur" devient encore meilleur...

    Je n'y vois point là cet "éternel combat entre le mal et le bien" qui semble depuis des millénaires "faire école" dans toutes les civilisations humaines (dans lesquelles d'ailleurs les religions ont toujours joué un rôle déterminant -et à mon sens "réducteur"- sans compter la "morale" (civile, non religieuse, d'état, ou sociétale) qui dans une sorte de concurrence s'est faite "jumelle" de la morale religieuse...

    Il y a à mon sens- mais c'est là un sujet de réflexion difficile- "quelque chose qui dépasse l'idée d'un combat éternel entre le bien et le mal, quelque chose que l'esprit humain n'arrive pas encore à atteindre (mais ça viendra)...

    La seule "explication" que j'arriverais à avancer, ce serait l'idée selon laquelle il se réaliserait une "complémentarité" (ou une symbiose) entre deux "forces" qui, si elles n'étaient point, feraient qu'à la place il n'y aurait... RIEN, un "néant", un "vide"... (Mais le néant, le rien, le vide, me semble inconcevable cependant)...

    J'ai trouvé une "image" (si l'on veut) pour "illustrer" cela : une balance avec deux plateaux tellement grands qu'on n'en voit pas le tour, et sur chaque plateau toutes les nuances les plus diverses, les plus nombreuses, de ce qu'on appelle le "bien", le "mal", le "pire", le meilleur"... et l'aiguille n'arrive pas à indiquer quel est le plateau qui penche davantage que l'autre : l'on définit un point zéro qui est censé représenter le point absolu de l'équilibre, mais ce "point zéro" en fait, est lui-même un "infini" (un espace infini)... Et c'est dans cet infini, dans cet espace, que l'aiguille vacille... Vacille, mais nous ne la voyons pas vaciller autrement qu'en fonction de nos valeurs ou de notre vision du monde, autrement que par la postion de l'aiguille par rapport au point zéro que nous avons défini...

    L'époque que nous vivons est à mon sens, la période "la plus intéressante à observer" dans l'histoire des civilisations et donc de l'être humain, car elle est actuellement celle dans la laquelle la "complémentarité" (ou la symbiose) est la plus complexe jamais atteinte... Et c'est peut-être de cette complexité que va venir finalement "un monde tout autre"...

    Mais néanmoins, cette pensée que j'ai là, ce qu'en j'en dis, ne me satisfait pas encore pleinement...