la première dame de france

  • Va-t-on regretter Carla ?

    ... On va "regretter Carla" !

    L'épisode - à dire vrai la "laide affaire" du soutien de Valérie Trierweiler à Falorni contre Ségolène Royal... est assurément une "très mauvaise affaire", surtout entre les deux tours des élections législatives.

    Comme d'ordinaire dans ce genre d'affaire fortement médiatisée, comme du temps de Sarkozy, comme de ces temps d'aujourd'hui qui puent la médiocrité facedeboucquesse ou tweetesque, voilà-t-il pas que l'on ressort l'artillerie lourde et les boules puantes et tout le vocabulaire qui va avec, sur des kilomètres de commentaires dans les forums grand public, et que de surcroît, la "première dame de France" a elle-même suscités par son initiative de soutenir le concurrent de Ségolène Royal (la quelle Ségolène Royal Valérie Trierweiler "ne peut pas piffrer" du fait de son passé avec son compagnon François Hollande aujourd'hui président de la République française)...

    ... Carla était aussi "première dame de France" mais elle était aussi - et avant tout- une artiste... Et je considère pour ma part, qu'un artiste, même s'il n'est pas un artiste que je vénère, même s'il est un artiste d'un talent "relatif" à mon sens... reste avant tout un artiste, et ne peut être, du fait que c'est un artiste, comme par exemple un journaliste politique ou littéraire, un intellectuel, un chroniqueur, un critique, tel que par exemple, Valérie Trierweiler...

    Il y a dans l'artiste, dirais-je, la dimension d'artiste... quelle que soit cette dimension...

    Et Valérie Trierweiler n'a rien d'une artiste...

    Certes, un artiste peut être "engagé" et le faire voir, et dire, et jusqu'à "prendre position"... Mais il demeure avant tout un artiste...

    Et lorsqu'un journaliste littéraire, politique, ou un intellectuel est en même temps un artiste c'est à dire un écrivain, un poète, un chanteur ou un musicien (il y en a)... alors à mon sens c'est la dimension de l'artiste qui prévaut sur la dimension de l'intellectuel... à partir du moment où ce n'est pas ou plus avant tout, l'intellectuel qui est sur le devant de la scène...

    Mais tout dépend en fait, de ce qui, de l'artiste ou de l'intellectuel, chez un homme ou une femme, EST, plus ou moins, sur la scène publique...

    Ainsi pour prendre un exemple :

    le général De Gaulle... qui fut incontestablement "un grand écrivain" (la preuve, on l'étudie parfois en classe de 1ère littéraire et de Terminale, et en classe de Français, et donc pas seulement en classe d'Histoire)... Or durant tout le temps qu'il fut Président de la République, c'est la dimension de l'homme politique et de chef d'état qui prévalut sur la dimension de l'écrivain (donc de l'artiste)...

    Carla, elle, au moins, durant tout le temps de la présidence de son mari Nicolas Sarkozy, n'a jamais en aucune façon, pesé sur la vie politique et en même temps "publique et au vu et au su de tout le monde" ! Elle est demeurée ce qu'elle était : une artiste, une simple artiste parmi tant d'autres artistes de son genre...

    Pour "très bien faire" (on peut rêver) il eût fallu que Valérie Trierweiler fût "un grand écrivain" (avec une dimension d'écrivain) mais soit totalement absente de la scène politique et "publique au vu et au su de tout le monde par la grâce de facebook et de twitter"... Alors nous aurions eu là, disons, un "exemple" (d'un ordre tout à fait nouveau et plus fédérateur, plus convaincant et certainement plus porteur d'espérance)... En effet, je pense qu'une femme épouse ou compagne de chef d'état, "grand écrivain témoin de son époque"... cela eût été "mieux" (et d'un tout autre genre de visibilité et de crédibilité) que la même femme intervenant dans l'actualité politique en fonction de ses sentiments personnels...