la fête

  • Que la fête se poursuive... Mais quelle fête ?

    ... De nos jours, le beau langage, et, plus généralement, la langue française dans sa grammaire, son orthographe et dans la structure et dans le sens des phrases et des mots... Dans la "sphère journalistique médiatique réseaux sociaux et politique", n'est plus de mise...

    Le beau langage a tombé le caleçon, s'est mis en "slip Bingo", les costards sont tous les mêmes, nos dames se mettent plus souvent en magnifiques "ensembles pantalonants" qu'en robes chic, et dans les cocktails dînatoires de direction d'entreprises (surtout financières et de banque) c'est à qui se presse, jouant du coude ou de l'épaule ou du derrière, autour de la table présidiale et du cartel des directeurs et managers...

    ... Et ce qui s'exprime "au naturel" ou "dans la foulée", si différemment et sous tant de formes, dans une "sincérité relative" et qui parfois dérange quelque peu ou surprend ou interpelle – autant en haut qu'en bas- n'est pour ainsi dire jamais "dans le bon ton qui convient"... Et proscrit...

    ... Les "coups de hache sur la mer gelée" sont devenus -à l'exception de quelques uns d'entre eux- des coups de bâtons lumineux assenés dans l'air saturé de tous les relents d'une fête foraine où plus personne n'entend plus personne tant la trépidance et l'agitation envahissent l'espace de la fête... Est-ce d'ailleurs, une fête ?