individualisme

  • Terrorisme

    … Il n’existe pas dans l’actualité du monde du 21ème siècle – du moins pas encore – de terrorisme s’exerçant contre des comportements et des individualismes exécrables, prédateurs et voyous, pouvant être, ce terrorisme là, d’une violence caractérisée, iconoclaste, radicalisée, vengeresse, casseuse de ce qui est représentatif d’une société consumériste effrénée gadgétisée, combattante d’ordres d’opinion auxquels se rallient le plus grand nombre de gens, organisée en groupes de gens déterminés à « en découdre », ou en individus isolés, agissant armés et ciblant ce qui est lié aux comportements et aux individualismes exécrables, prédateurs et voyous- et à leurs symboles ou symbolique…

    Ce terrorisme là « serait – il à souhaiter, à envisager ? Et serait – il condamnable ? »

    Et s’ il ne peut – du moins pas encore – s’exercer dans une réalité de faits, d’actes ; il peut s’exercer par le verbe (la parole), l’écriture, le dessin, la caricature imagée, dans une insolence iconoclaste et provocatrice…

    Que ce terrorisme là ne se substitue pas – t – il à celui de nos rappeurs anti France antisémites xénophobes ! Au terrorisme des fanatismes djihadiques islamistes et autres, religieux et idéologiques ! Au terrorisme des voyous et des prédateurs !

    Que ne malmène – t – il pas, ce terrorisme là, une jeunesse de gâtés pourris zappeuse de réflexion et de pensée et accro d’instantanéité à effets, d’apparences, de visibilité, résalsociée vidéo imagée mapommisée forcenéindividualisée !

    Que ne bouscule – t – il pas, ce terrorisme là, les klaxomerdeurs pestant dans les rond-points et dans les embouteillages, gênés par à leurs yeux ces « larves ces traînards ces maladroits » , les « spécialistes du caddie de traviole dans les files d’attente », les jeteurs de déchets au bord des routes, les maculeurs de leur merde dans les WC publics (alors que la chasse fonctionne correctement), les « couche-tard » dans les campings qui fordiscutent et imprécatent, riregrassent et balancent autour d’eux des bouteilles vides…

    Que n’écrabouille – t – il pas, ce terrorisme là, toute la vulgarité et toute la médiocrité relationnelle ambiante généralisée, tous ces égoïsmes exacerbés ?

     

    Ah si… Y’en a un de terrorisme – et celui là il « ne fait pas dans la dentelle » c’est celui qu’exerce la Nature dans ses colères avec les tempêtes dévastatrices, les inondations, les incendies, les séismes… Seulement « manque de pot » ce terrorisme exercé par la Nature ne fait aucune distinction question comportements humains…

    Mais l’on peut se dire que « dans le lot, y’a quelques salauds qui morflent » !

    … Ainsi, à chaque fois que survient, quelque part, en France ou ailleurs, un événement climatique dévastateur et meurtrier, je me dis que parmi les gens impactés, il y a sûrement quelques salauds dont les comportements exécrables au quotidien, subissant durement ce qui leur arrive…

    En somme « ça fait le travail à ma place » et sans que je sois poursuivi ou condamné pénalement, ça fait donc le travail de terroriste que je ne puis faire au vrai, et je trouve ça heureux » !

    Et cela me fait penser au temps de la Terreur en 1793/1794, où « dans le lot » des guillotinés, il y a eu bel et bien quelques « vrais salauds » qui ont été raccourcis !

     

     

     

  • Agressivité ambiante

    … Il était très exactement 17h05, jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc le long de la Meurthe, juste après la passerelle menant de l’autre côté de la Meurthe où les places de stationnement ne sont plus payantes…

    Sorti de ma voiture garée dans cet espace, je vois manœuvrer une femme en marche arrière, qui quittait sa place de stationnement, l’arrière de sa voiture avançant d’environ 50 cm sur la chaussée. Visiblement cette femme s’apprêtait à stopper avant de poursuivre sa manœuvre.

    Arrive, roulant à la limite de la vitesse autorisée en milieu urbain 50 km/h, un automobiliste seul dans son véhicule, qui, visiblement pouvait être âgé d’environ une trentaine d’années, et qui, énervé et gêné qu’il devait se sentir être par la manœuvre de la dame, a rageusement klaxonné…

     

    La « moindre des choses » aurait été, me semble - t-il, de la part de cet homme circulant sur le quai Jeanne d’Arc, de ralentir et de laisser la dame quitter sa place de stationnement…

    Au lieu de cela coup de klaxon rageur d’un imbécile hyper pressé n’admettant pas d’être gêné…

     

    Eh bien cet imbécile là, il y en a dans notre pays, la France, des dizaines de milliers « fanatiques » du coup de klaxon rageur, à la moindre fausse manœuvre, à la moindre hésitation d’un tel, d’une telle !

    Cet imbécile de 17h 05 à Saint Dié ce jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc… Si, prochainement sa maison est endommagée par une inondation, si un arbre écrase sa bagnole lors d’un fort coup de vent… Je ne serai en aucune façon solidaire de lui dans sa détresse !

     

    Que les agressifs, les « empêcheurs de tourner en rond », les crétins « klaxomerdeurs, les lapidaires et autres individualistes forcenés sûrs de leur bon droit et qui gueulent comme des putois dès que quelque chose les gêne… « Se le tiennent pour dit » « je ne suis en aucune façon solidaire d’eux le jour où ils se trouvent dans la détresse…

     

    Bon sang ! Ça c’est une réalité : les « pelés, les tondus, les laissés pour compte » qui eux, ne gueulent pas, souffrent en silence et ne demandent jamais rien, les « pauvres bougres » eux, qu’on voit jamais dans les « manoufs », dans les grèves, qui vont au resto du cœur en baissant la tête… Qu’on voit jamais nulle part où y a du monde plein les galeries marchandes et les lieux à boutiques où on dépense du fric… Tous ceux là, oui, les « oubliés et délaissés – et méprisés … Je suis solidaire d’eux et tout ce que je peux faire « à mon niveau » même si c’est « pas grand chose » je le fais de bon cœur…

     

    Mais les « autres » qui râlent tout le temps contre leur voisin, qui ne pensent qu’à leur pomme et à profiter et se foutent des gens dans la dèche… Eh bien que la Nature dans ses colères escagasse leurs belles baraques, leurs bagnoles à 30 ou 40 mille euro !

     

  • Une société de provocation

    … Selon Romain Gary qui en 1969 écrivait dans « Chien Blanc » publié par Gallimard en 1970 :

     

    « Cette ruée au pillage est une réponse naturelle d’innombrables consommateurs que la société de provocation incite de toutes les manières à acheter sans leur en donner les moyens. J’appelle "société de provocation" toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu’elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit. »

     

    … L’on peut en dire autant de la ruée au pillage qui, 54 ans après des émeutes en 1969 dans une Amérique de l’époque encore blanche et dominante et où dans les bus les Noirs n’avaient pas accès… Soit en 2023 lors des émeutes dans plusieurs grandes et moyennes villes de France à la fin du mois de juin, a vu nombre de vitrines saccagées, commerces et boutiques et Grandes Surfaces vandalisées et pillées… Par des jeunes – et des moins jeunes – quasiment tous exclus de la société de consommation (quoique certains de ces jeunes et moins jeunes soient des voyous, des « casseurs » et acteurs d’une « économie souterraine » -drogue, vols, prostitution, trafics de toutes sortes), agissant en bandes plus ou moins organisées, dominant des quartiers entiers de « cités » et grands ensembles résidentiels en banlieue de grandes villes)…

     

    Les voyous, les perturbateurs, les contestataires, les associaux, les révoltés, les voleurs, les agresseurs, les exclus réagissant par la violence… Ont toujours existé à travers les âges, les époques…

    Mais ce qui est nouveau dans la société d’aujourd’hui, et qui s’accentue et s’étend, notamment et en particulier en ce qui concerne les moins de trente ans d’âge, c’est cet individualisme dépourvu de toute considération voire de respect de l’autre, un individualisme renforcé, soutenu et entretenu dans un système d’économie consumériste de marché qui de surcroît tend à se définir et à se maintenir comme étant du « développement durable et adapté »… Lequel « développement durable » de toute évidence, est loin de profiter à tout le monde – mais devient la préoccupation essentielle des gens bénéficiant de ce « développement durable » à sauvegarder à n’importe quel prix autant dire au détriment de la relation humaine, du rapport à l’autre, du respect, de la considération de l’autre…

     

     

  • Les fossoyeurs de la civilisation

    Standardisation

    … Le collectivisme totalitaire normalisé et l’individualisme libertaire débridé sont les fossoyeurs de la civilisation.

     

     

  • J'irai jamais

    … La liste des pays en lesquels je n’irai jamais, s’est considérablement allongée…

     

    En Août 2013 j’écrivais :

     

    J'irai jamais au Cameroun

    J'irai jamais au Nigeria

    J'irai jamais au Bangladesh

    J'irai jamais en palace 4 étoiles aux Seychelles

    Je ferai jamais du shopping en galerie marchande à Shangaï

     

    … En gros, ces pays en lesquels je n’irai jamais, en plus du Cameroun, du Nigeria, du Bangladesh, des Seychelles… Sont ceux qui n’ont pas voté à l’ONU la condamnation de la Russie pour avoir attaqué l’Ukraine, et ceux qui sont restés neutres…

    Et j’ajoute encore dans la liste de ces pays, la Hongrie, qui, pourtant faisant partie de l’Union Européenne et même de l’OTAN, est la « brebis galeuse » de l’Europe, avec son président Orban (un « cousin par idéologie de Jail Bolsonaro)…

    Que fait la Hongrie dans l’OTAN, et dans l’Union Européenne ? Peut-on être, se sentir solidaire de la Hongrie ?

    Je ne me vois donc pas, au petit déjeuner en chambre d’hôte, en face d’un touriste Hongrois présumé pro Orban…

    Ah, cette « ouverture d’esprit » prônée par les intellectuels de gauche Hidalguistes, de droite républicaine et du Centre – et de la pensée consensuelle dominante (mais pas partagée par tout le monde loin s’en faut) !…

    Est-ce que nous, citoyens des pays occidentaux, avec nos démocraties libérales et nos libertés d’expression, nos complaisances au nom de la tolérance, nos belles idées, nos Droits de l’Homme, nos grandes résolutions humanitaires, notre Convention de Genève au sujet des armes « non conventionnelles » et du traitement des prisonniers de guerre et des populations civiles… Nous « n’avons pas cherché le bâton pour nous faire battre » ?

    Le « principe démocratique » et son corollaire la liberté d’expression ont une exigence qui a été « laissée de côté » : l’exigence de dureté, d’intransigeance, de refus du compromis démissionnaire…

    En face de la barbarie, on a dit « pas de barbarie »… Mais soit dit en passant, les bombes au napalm au Vietnam et les mêmes bombes incendiaires dans les Aurès en Algérie en 1956, sont œuvres des Etats Unis d’Amérique et de la France…

    Hypocrisie

    Démission

    Compromission

    Dictature de l’argent et des puissances dominantes et des lois du marché

    Individualismes forcenés, arrogants et insolents

    Je ne me sens plus solidaire du « Terrien moyen » vivant dans l’un ou l’autre des pays en lesquels je n’irai jamais…

    Les catastrophes climatiques et autres, séismes, éruptions volcaniques, inondations, épidémies, crash d’avions, déraillements de trains, incendies etc. … Dans ces pays là, ne me suscitent désormais aucune compassion, et ne m’encouragent guère à souscrire par un don à une action humanitaire pour que soient secourus des gens dans ces pays…

    Je me désintéresse du sort du « Terrien moyen » des pays non démocratiques et dont les cultures ont pour projet de détruire nos cultures occidentales…

    Je me désintéresse tout aussi également du « Terrien moyen » occidental celui là, mais qui, dans une hypocrisie crasse, se complaît dans son individualisme forcené en ne voulant à aucun prix se voir arraché un iota de qu’il possède, de ce qui le conforte…

     

     

  • L'individualisme

    … L’individualisme… Voilà bien un sujet de philosophie qui aurait sa raison d’être pour un BAC !

    Ne serait-ce que pour dénoncer tous ces préjugés, idées toutes faites, prises personnelles de position, tous aussi fallacieux les uns que les autres ! Au sujet de cet individualisme et de son corolaire l’égoïsme, que tant d’entre nous “montre du doigt”, stigmatise, avec arguments à l’appui !

    Où commence, où s’arrête l’individualisme, comment peut-on le définir… Si toutefois il est possible de le définir ?

    Déjà, question de toutes les questions : “se pose-t-on les bonnes questions ?” … Et les réponses possibles, acceptables, discutables pour quelques unes d’entre elles, dans quelle mesure peuvent-elles nous satisfaire ?

    Il y a, certes, ce qui est évident : ce qui fait nettement et vraiment du mal, qui nous est asséné, que l’on doit subir sans avoir la possibilité de se défendre – et qui donc, justifie une “morale”(pour empêcher que le mal soit fait)… Encore faut-il, à propos de “morale”, distinguer la morale “de tradition, de religion, de citoyenneté, de civilisation, de société”… De la morale “naturelle” en rapport avec les principes du fonctionnement, de la relation entre les êtres et les choses de l’univers…

    Les bonnes questions ? Quels sont ceux et celles d’entre nous, qui se les posent vraiment ? Elles sont souvent perçues “dérangeantes” ces questions…

    C’est “tellement plus facile”, plutôt que de s’éterniser à des réflexions, à des interrogations auxquelles l’on ne trouve pas vraiment de réponse, et dont le “discours” auquel on se livre s’apparente à un “pensum scolaire” lorsque ce “discours” est donné en face d’un public – même d’un public “un peu moins indifférent” – C’est “tellement plus facile” de s’appuyer, de se “sécuriser” – de se figer dirais-je – sur des repères bien visibles, sur des “modèles”, des “canevas” – en somme du “prêt à porter”, comme un “pantalon censé être à la mesure de son cul” !

    D’où les religions, d’où la morale ! Et, en conséquence, les autoritarismes, les dictats, les principes, les “vases sacrés” ! … Et les préjugés, la domination des apparences, les hypocrisies, tout ce “trou-de-balisme” dont le principe est celui qui, pour prendre cette image, est le même qu’une olive bien huilée enfoncée profondément dans le fondement ! … “ça fait du bien par où ça passe, mais gare dans trois jours la diarrhée ou au contraire la constipation qui va te mettre l’intérieur du ventre en compote ou en mortier” !

     

  • L'individualisme, moteur de la marche du monde

    … L’individualisme c’est la construction des pouvoirs, des apparences et des avoirs…

    C’est aussi la construction d’une normalité faite de diversités de modèles, et ce qui ne vaut guère mieux, de singularités plurielles (en particulier lorsque les singularités sont ostentatoirement agressives)…

    L’école ou l’éducation dès le plus jeune âge, se fonde, avec le développement de la personnalité, et avec cette idée de la construction des savoirs, sur l’individualisme…

    Toute la société dans son ensemble et dans toutes ses composantes, se fonde sur l’individualisme…

    Il y a bien eu de 1917 à 1991, le soviétisme, il y a aujourd’hui le communisme chinois ou Nord Coréen, où l’individualisme, la singularité, ont été, sont combattus, mais c’est une normalité ambiante, planifiée et organisée, d’une société de collectivité qui s’est substituée à une société individualiste dans laquelle les dominants sont ceux qui ont, non plus des avoirs – quoique – mais des privilèges…

    En règle générale, les avoirs, les pouvoirs, les privilèges, ne se partagent pas, ne se transmettent qu’entre membres d’une même sorte de “confrérie” dirigeante…

     

  • Un texte dont le ton est celui d'une leçon de morale ...

    … Mais dont je comprends qu’il puisse, ce texte, “avoir une part de vérité”…

    La “part de vérité” qui existe en toute chose dite, argumentée, exprimée, dans un sens ou dans un autre, et qui ne peut être occultée, ne laisse en général que peu de place à une réflexion approfondie et objective, du fait que très souvent elle incline à une adhésion, à une approbation…

    Elle se présente, la part de vérité, telle un repère sur lequel on se fonde, et à partir du repère associé à d’autres repères, c’est un “modèle” qui s’offre et qui s’inscrit dans une dimension de pensée moralisatrice…

     

     

    … Voici, je vous le livre tel quel, le contenu de ce texte :

     

    “Quand tu as 14 ans commence la 1ère guerre mondiale et celle ci se termine quand tu as 18 ans avec un solde de 22 millions de morts.

    Peu de temps après, une pandémie mondiale, la grippe espagnole, tue 50 millions de personnes. Tu en ressors vivant et indemne, tu as 20 ans.

    Puis à 29 ans, tu survis à la crise économique qui a commencé avec l’effondrement de la bourse de New York, provoquant l’inflation, le chômage et la famine.

    A 33 ans les nazis arrivent au pouvoir. Tu as 39 ans quand commence la seconde guerre mondiale et elle se termine quand tu as 45 ans. Pendant l’holocauste, 6 millions de juifs meurent. Il y aura plus de 60 millions de morts au total.

    Quand tu as 52 ans commence la guerre de Corée. Quand tu as 64 ans, la guerre du Vietnam commence et se termine quand tu as 75 ans.

    Un enfant né en 1985 pense que ses grands parents n’ont aucune idée à quel point la vie est difficile, mais ils ont survécu à plusieurs guerres et catastrophes.

    Un enfant né en 1995 et aujourd’hui âgé de 25 ans pense que c’est la fin du monde quand son colis Amazon prend plus de trois jours à arriver ou quand il n’obtient pas plus de 15 likes pour sa photo publiée sur Facebook ou Instagram.

    En 2020, beaucoup d’entre nous vivons dans le confort, avons accès à plusieurs sources de divertissement à la maison, et nous pouvons grâce aux aides gouvernementales survivre paisiblement à une nouvelle pandémie.

    Mais les gens se plaignent parce durant plusieurs semaines ils doivent rester confinés chez eux. Ils ont pourtant de l’électricité, le téléphone, de la nourriture, de l’eau chaude et un toit sur la tête.

    Rien de tout cela n’existait autrefois. Mais l’humanité a survécu à des circonstances beaucoup plus graves et n’a jamais perdu la joie de vivre.

    Et depuis des jours, nous nous plaignons parce que devons porter des masques pour entrer dans les supermarchés, faire les boutiques, prendre les transports en commun.

    Il serait peut-être temps d’être moins égoïste et d’arrêter de se plaindre.

     

    Auteur inconnu…

     

    J’ai bien aimé alors je partage! J’espère que vous en ferez de même !”

     

    … Eh bien, non, no/no non, je ne partage pas du tout !

    Que dire, de toute cette jeunesse d’aujourd’hui, qui, certes, grâce à Internet, Facebook, Twitter, Instagram, Messenger, les smartphones 4G voire 5G… Peut accéder à une communication et à des échanges dans l’instant et partout dans le monde… Mais n’est pas moins désespérée, sans avenir, sans emploi , sans ressources avant 25 ans, interdite de se réunir entre potes, bistrots fermés… N’ayant même plus la possibilité de s’expatrier vers des pays où leur formation, leur spécialité, leur compétences leur permettraient d’envisager un avenir ailleurs qu’en France…

    Que dire de quelques uns de ces jeunes qui se suicident, de plus en plus nombreux à mettre fin à leurs jours ?

    Avoir 20 ans en 2021, en avoir eu 20 en 1914 ou en 1940… Cela ne se compare pas !

     

    L’égoïsme dénoncé, l’individualisme pourfendu, même s’ils sont réels – de toute manière ils l’ont toujours été, réels – sous le masque de la morale, des comparaisons, des amalgames et d’une consensuelle bienséance de pensée soutenue par des arguments fallacieux… C’est de l’hypocrisie crasseuse !

    Le masque de la morale ? Je le trouve encore plus désespérant, que l’égoïsme et que l’individualisme… Et de surcroît d’une incapacité manifeste à combattre l’égoïsme et l’individualisme…

    Le masque de la morale ? Par les formes, les couleurs, les apparences prises par le masque ; l’égoïsme et l’individualisme s’en trouvent même renforcés !

     

     

  • Entre deux dimensions différentes

    … Avec toutes ces oppositions et contestations au port du masque, aux mesures gouvernementales pour lutter contre la propagation du covid, entre autres celles particulièrement restrictives avec les attestations, les contrôles, les fermetures de bars et de restaurants, l’interdiction de se rassembler etc. ; qui furent celles que nous avons connues et que nous connaissons encore… Nous étions dans la société qui est la nôtre, celle que, finalement nous faisons chacun de nous par nos comportements ; davantage dans une dimension d’individualisme que dans une dimension de “sensibilité purement humaniste” …

    Mais avec la question “pour ou contre” le vaccin, même si la dimension d’individualisme persiste, là, nous entrons dans une toute autre dimension, celle même de la relation humaine dans ce que cette relation humaine est faite de meilleur, de vital, de nécessaire…

    Il est évident (qui peut dire le contraire) que, sans le vaccin, la relation humaine ne pourra jamais redevenir comme elle était avant.

    La dimension d’individualisme existe depuis bien avant la pandémie de coronavirus, en fait elle est liée à l’évolution de nos modes de vie, en particulier le mode de vie consumériste qui a pris une ampleur notable depuis le début de cette période que l’on nomme “les trente glorieuses” (en gros de 1960 à 1990), et ensuite qui a littéralement explosé à partir du début du 21 ème siècle… Et qui est aujourd’hui caractérisée par une uniformisation standardisation nivellement de la culture, de la pensée, de la norme, du “canevas” et des “modèles”… Le numérique, l’internet, les GAFA, et bientôt la 5G, “s’invitant” dans tout cela et, soit dit en passant, n’étant en aucune façon affecté par le covid ! (l’on n’attrape pas le virus par l’écran de son ordinateur ou de son smartphone)…

    La dimension de “sensibilité humaniste”, celle même de la relation humaine dans ce qu’elle a de meilleur, de vital et de nécessaire… Existe elle aussi depuis bien avant la pandémie de coronavirus… Et c’est bien cette dimension là qui, contrairement à la dimension d’individualisme et de consumérisme, se trouve réduite et risque de disparaître avec le covid en boucles successives et répétitives, sans le vaccin…

    L’individualisme, le consumérisme, le “de tout partout” sur les marchés, d’une manière ou d’une autre ça reviendra toujours, ça se “cassera pas trop la figure” (sauf si un beau jour Téterre elle en peut plus elle en crève)…

    En revanche le meilleur de la relation humaine…

    Alors, oui, pourquoi pas un “Balance ton corona” des futurs vaccinés, qui “fédèrerait” un peu plus que “Balance ton porc” !

  • Fléaux

    Le fanatisme religieux, l’obscurantisme et la pédophilie sont trois fléaux qui, dans la liste des maux dont souffre notre planète, dans tout ce que subit l’espèce humaine ; tiennent la tête de la liste avec sans doute deux ou trois autres dont ceux de l’accaparation de la moitié des richesses de la planète par quelques millions d’ultra riches décideurs et possédants, et, à l’échelle de l’ensemble de l’humanité, d’un individualisme généralisé dont les aspects sont différents d’un endroit du monde à l’autre, mais finalement se rejoignent…

     

    Ce grand ennemi commun qui est le covid, en aucun cas un “allié envisageable” ne fait -il faut dire – pas de différence entre les fanatiques religieux, les obscurantistes et les pédophiles, et les gens “bien” … Ni entre les riches et les pauvres (sauf que les pauvres sont davantage affectés par le covid)…

    Et “il en fout, le covid, un sacré coup dans la gamelle, à l’individualisme”…

     

    À la limite, le covid “pourrait être un allié envisageable” dans la mesure – mais quelle mesure - où l’on en arriverait par désespoir, à se désolidariser de l’espèce humaine… Ce qui m’amène à me poser cette question :

    En cas d’invasion extraterrestre, une invasion destructrice, prédatrice, conquérante et visant à anéantir ou à assujettir les humains, tous les humains sans distinction… Ne resterait-il pas, d’autre parti à prendre, que celui de défendre l’espèce humaine sans faire de distinction entre tel humain et tel autre humain ?

     

    La question devient un peu plus compliquée si les extraterrestres envahisseurs n’apportent pas que de la destruction, de l’anéantissement, de l’assujettissement… Auquel cas le parti à prendre, du moins pour un certain nombre d’humains, pourrait être celui d’une “collaboration” ou d’une “alliance”…

     

     

  • L'individualisme, parlons en !

    L’individualisme, parlons en ! … (ou “coup de gueule un peu épidermique sur les bords – ça arrive des fois!) …

     

    L’individualisme des jeunes…

    Oui, comme on veut, comme on croit, après tout…

    Mais…Que dire de l’individualisme de ces trente/quadragénaires au revenu mensuel de 2500/3000 euro, parisiens ou des grandes métropoles Lille Rouen ou ailleurs, en vacances “de rêve” à Deauville, au Touquet, dans les stations des côtes normandes et d’opale, pour la Toussaint, tous plus ou moins “très à l’aise tels des poissons dans l’eau” dans la “covid – compatibilité”, qui arborent sur leurs visages des masques Hermès, se pressent dans les restaurants aux menus à 50 euro, font la tournée des antiquaires, des brocanteurs et des marchés branchés locaux, gîtent en hôtels 4 étoiles ou en chambres d’ hôtes à 130 euro la nuit… Qui vont apporter, de Paris, leur asymptomatie au covid dans des lieux où le taux de positivité aux tests n’est que de 4 ou 5%… Que dire de ces gens qui mettent en avant la convivialité, la fête, le partage, la liberté, et qui, sous couvert de tout cela, ne pensent qu’à leur plaisir, qu’à ce dont ils vont se gaver de “babioles”, de plats gastronomiques, de vins fins, de bijoux, de souvenirs et gadgets du coin… Et sont eux, les vrais individualistes, les vrais égoïstes !

    J’approuve, j’applaudis à cette décision du maire du Touquet – Plage, d’instaurer un couvre – feux, le même que celui de Paris et des neuf grandes métropoles urbaines, durant ces vacances de la Toussaint !

    C’est d’ailleurs ce que devraient faire tous les maires des régions touristiques en côte atlantique et méditerranéenne, dans ces localités qui vont voir arriver tous ces gens dont la vie quotidienne ne ressemble en rien à celle de millions de gens dans notre pays qui, eux, ne partent pas en vacances et à midi et le soir, n’ont pas de viande dans leur assiette, ni de bon vin dans leur verre, n’ont d’autre loisir que tel ou tel programme ou émission de télévision !

    Bon sang, au Touquet, les “beau/beau pleins aux as”, avec le couvre -feux qui leur pend au nez, eh bien leurs vacances de rêve, elles vont être “un peu pourries” et je “compatis pas” !

     

     

    Bien sûr, des "masques Hermès" je ne crois pas que ça existe... Je veux dire par là, en usant de cette formule, que certains masques 'typés" (un peu plus "jolis" ou de fabrication par des dames couturières inventives et artistes) voire des masques oui, "de marque" (ça doit exister), peuvent être "prisés" par des gens se souciant de paraître à la dernière mode "branchée" de leur temps !...

     

    Chez Dolce Gabbana, des modèles de masque pour les “branchés”, à 75 euro pièce voire 100 euro…

     

     

  • Y-a-t-il un individualisme intelligent ?

    ... L'"individualisme intelligent" pour moi, c'est un individualisme qui est en même temps : -très prononcé voire même volontairement ostentatoire et qui laisse transparaître sans ambiguité son caractère, sa personnalité, son âme et son oeuvre et tout son agissement au quotidien auprès de ses proches et de ses connaissances...

    -mais aussi qui laisse apparaître d'une manière évidente une conscience aiguë, profonde et réfléchie, de l'existence de l'Autre"... En ce sens là, et en ce sens seulement, l'individualisme est oui, intelligent et louable !

    Il faut en même temps et en une sorte de symbiose la mieux équilibrée et la plus agissante possible :

    - une conscience aiguë de sa propre existence, c'est à dire de son "moi", de son âme, de ses forces, de ses faiblesses, de ses limites, de sa foi en soi, de sa capacité à se gérer soi-même...

    - Et une conscience tout aussi aiguë de l'existence de l'Autre, des autres, de ce qui les traverse et les transcende, ces "autres"...

    Mais nous vivons hélas dans un "Système" (politique, économique, sociétal, idélologique, de pensée unique et de consommation de masse et de nivellement par le bas) qui nous pousse plutôt à être individualistes "tout court" (ce qui ressemble à de l'égoïsme pouvant devenir forcené et indécent)...

    ... Les partisans de certaines formes de collectivisme (par exemple le communisme ou le socialisme égalitaire) ou encore même les anarchistes, ont généralement tendance à penser que l'individu doit s'effacer totalement et renoncer à la plupart de ses préoccupations personnelles, et cela au profit du bien être de la communauté qui seule, a une "existence"...

    Mais d'où vient, comment se constitue puis se maintient le pouvoir que la communauté organise, sinon par le gouvernement de quelques individus élus formant une élite ou une caste non pas de propriétaires et de détenteurs de fortunes mais de privilégiés jouissant de tout ?

    En ce sens je dis que le capitalisme c'est de l'individualisme non intelligent au même titre que le communisme collectiviste niant l'individu ou que le socialisme égalitaire bridant l'individu ou même que l'anarchisme "banditique et destructeur de la relation humaine et de l'individu" ...

    L'individualisme intelligent, c'est celui du meneur d'hommes et de femmes de ce monde, en un lieu donné, dans un contexte historique et révolutionnaire, qui impulse, entraîne, motive, éduque, explique, argumente, convainc et agit... Et ensuite une fois le "processus" en marche, qui partage le pouvoir, transmet ce pouvoir et fait de tous les hommes et de toutes les femmes autour de lui, des individualistes intelligents n'ayant plus besoin d'être dirigés ou gouvernés par une élite ou par une caste de possédants ou de privilégiés... Et ne devenant pas eux-mêmes des possédants ou des privilégiés... Nous serions bien là alors, dans l'anarchisme qui conviendrait qu'il soit, et non pas dans ces formes d'anarchismes qui sont une négation de l'anarchisme...