gauche

  • La droitisation de la société française

    … La “droitisation” de la société française ? Parlons en ! … Bon sang de bon sang, tous ces gens qui “penchent du côté de la droite” on les entend tous “gueuler comme des putois” contre l’immigration, les voyous, l’islamisme radical, l’insécurité… Mais pas un mot en revanche de leur part, contre les lobbies et les actionnaires !

    Moi aussi, je suis contre les voyous, contre l’islamisme radical, moi aussi je déplore l’insécurité qui règne dans les “cités” et lieux de “non droit”… Mais je suis aussi contre, archi contre, les lobbies et les actionnaires !

    Disons que je suis d’une gauche qui n’existe plus !

    Les actionnaires ? Parlons en !… Combien de “bons citoyens français” (dont certains qui se disent “de gauche”) à partir du moment où ils ont des revenus de plus de 2000 euro par mois, au lieu de remplir un livret A qui ne rapporte plus que 0,5%, souscrivent à des placements en actions auprès de leur banquier, ouvrant des portefeuilles financiers contenant notamment des actions de grands groupes pharmaceutiques, ne serait-ce que de par exemple 5 à 10 000 euros, des actions qui distribuent annuellement un dividende de 10 à 15% ! En effet, quelle différence avec un livret A !

    Ce n’est pas étonnant donc, que tant de français – pas forcément “riches à crever” – optent pour des placements en actions! Ça me fait gerber ! Merde, pour ma part je sors pas d’un livret A ! qui, soit dit en passant, est “loin d’être au plafond” !

     

  • Je ne reconnais plus la Gauche d'aujourd'hui, ni d'ailleurs la Droite

    … Pour l’ “homme de gauche” que je suis, toutes ces manifestations de rue qui n’ont presque plus rien à voir avec des revendications portant sur des conditions de travail, de salaires, de fermetures d’usines… C’est à dire portant sur des revendications autres, telles par exemple “anti vaccination” ou “anti pass sanitaire”, ou en rapport à des attentes plus “individualistes” qu’intéressant la société, l’avenir de la société… Où l’on voit surtout, quasi essentiellement et de plus en plus, des minorités attachées farouchement à leurs droits prétendument bafoués, et désireuses d’exercer leur liberté, tout cela dans la provocation, dans l’ostentation, dans l’agressivité… Me désorientent, me déstabilisent, je ne partage pas du tout ces revendications autres que celles pour lesquelles toute ma vie durant (notamment dans ma vie professionnelle du temps où je travaillais) j’ai manifesté, suis descendu dans la rue, jadis… Et même encore en tant que retraité jusqu’il y a encore 2 ou 3 ans… (L’on manifestait pour des conditions de travail, pour de meilleurs salaires, contre les dominants et les possédants et leurs abus, contre des fermetures d’usine, pour des droits dans le travail ; pas ou rarement pour d’autres raisons purement individualistes, de diverses minorités “faisant parler d’elles” et s’exprimant dans la violence )…

    Je ne reconnais plus la Gauche d’aujourd’hui… Ni d’ailleurs la Droite… Nous sommes dans un “tout autre monde”, le covid n’a “pas arrangé les choses” de surcroît ; les gens en général sont devenus bien plus individualistes qu’avant, bien plus agressifs dans leurs comportements en nombre de situations de la vie quotidienne…

    Du coup, les “manifs” me verront encore dans leurs rangs – quoique souvent leurs slogans ou leurs mots d’ordre me semblent “assez réducteurs” voire grossiers ou d’une “caricature à 2 balles” … Mais en revanche, les “manoufs” ne me verront jamais dans leurs rangs et si elles “dégénèrent” ces “manoufs” je n’aurai pour elles aucun soutien si elles sont durement réprimées…

    Soit dit en passant, y’avait qu’à voir avec les Bolcheviks en 1918-1919, en Russie, si les “manoufs” des contre révolutionnaires elles étaient pas durement réprimées ! Et idem en 1794 en France avec Robespierre et le Comité de Salut Public !

    Les manifs, oui, parce qu’elles ont pour motif l’amélioration dans l’organisation de la société, dans les conditions de travail ; parce qu’elles sont dans l’idée d’un bien ou mieux être pour le plus grand nombre, pour le peuple…

    Mais les “manoufs” non, parce qu’elles n’ont d’autre motif que l’intérêt de l’individu ou d’un groupe d’individus…

    Donc, à bas les manoufs !

     

  • Petit conte de politicfiction

          La Gauche et la Droite croulèrent dans les ruines fumantes et sanglantes des cités convulsées dont la plupart des édifices éventrés ou aux façades découpées en aiguilles n’abritaient plus en de rares recoins, cavités ou couloirs, que des êtres faméliques vêtus de hardes, de petits groupes d’enfants à demi nus ou des vieillards crasseux se battant pour le contenu d’une poubelle.

    Il n’y avait plus d’hôtel des impôts, d’école, d’hôpital ni même d’hypermarché et les gens dans les rues jonchées de détritus, parcourues par des hordes de « zappeurs » armés de pioches, de chaînes et de scies, tiraient des caddies dont les roulettes bloquées crissaient sur le macadam.

    Au beau milieu de ce chaos post apocalyptique, subsistait encore, mal protégé par des barricades de véhicules enchevêtrés, de fûts, d’appareils ménagers, de postes de télévision éventrés et d’ordinateurs vomis des gueules béantes d’une hydre citadine, le quartier des Ilotiers qu’au début des « Grands Evènements », les Bonnets Troués avaient pris d’assaut.

    Mais les assoiffés, les baiseurs de mômes, les trouduks à machette, les parias, les haut-le –goulot, les mordus de la sniffe, les égorgeurs, les violeurs ou même les hypocrites à petit budget, les otetoidelaquej’m’ymette, les pauvres que s’ils étaient riches ils t’en feraient encore plus chier que les riches qui te sucent le croupion jusqu’à l’os, firent capoter le Super Plan Autogéré des Bonnets Troués avec le concours crapuleux d’une flicaille à la solde des Grandes Maffias Scélérates Autorisées qui elles, saupoudraient les petits budgets avec de la came et du fric crasseux, écarquillaient les carreaux des branchés, des pèquenots et des rompucracus avec des flash pornos sur écrans de portables. Et les carreaux se voilaient d’un brouillard jaune d’or, la rétine zébrée d’éclairs blancs…

    Alors les Bonnets Troués furent balayés par les Cuirasses de Feu à la main de fer, et dont le chef El Mayor imposa sur les cités moribondes un régime sec aux pruneaux de gros calibre, aux exécutions sommaires, aux camps de regroupement de populations suspectes dans les zones arides du Grand Hexagone à moitié incendié. Dans ces camps furent exterminés dans des « fours solaires » des dizaines de milliers de gens, tous déclarés par les Cuirasses de Feu, de « viande contaminée ».

    Il se leva tout de même au plus profond et au plus noir de ce chaos général en des lieux sinon protégés du moins isolés des ruines fumantes et sanglantes, des édifices éventrés, des plages polluées, de la montée des eaux sur les côtes du Grand Hexagone, et de toutes les cités moribondes ; un Grand Renouveau incarné par des politicards centralisateurs de pouvoirs qui balayèrent pour un temps indéterminé ces bandes de Cuirasses de Feu et les rois de la Pègre Planétaire, en instituant un régime qui, lui, n’était pas nouveau puisque déjà expérimenté sous une république de nababs ayant capoté dans une mondialisation économique et financière.

    La Présidente Générale de la Nouvelle République était tout simplement « Madame la Présidente – Mairesse – Sénateuse – Députée – Curée »… Entourée de ses Sbiresses et de ses Mulâtresses sapées de court, ferraillées piercinguées aux chevilles au nombril aux narines aux yeux et aux oreilles.

    Et toute cette intelligensia féminine bariolée tigrée bikininisée fit du Grand Trésor Défiscalisé de la Pègre Planétaire, la manne officielle recyclée pour le Bien de Tous, et les sermons des curées le « sénatus – consule » régisseur de la Loi Nouvelle et des atermoiements anticipateurs de chaos universel.