fiente

  • La fiente

    Fiente

    La fiente de l'oiseau de passage

    De l'oiseau de passage ou de l'oiseau revenu

    La fiente avant qu'elle ne tombe dans l'assiette du pique nique

    Il faudrait

    Le bec tout grand ouvert

    L'avaler comme si elle était du chocolat

    Et le chant de l'oiseau

    Un chant comme celui d'une scie

    D'une scie que l'on entend si souvent grincer

    Ce chant là

    Il faudrait l'écouter

    Te martelant de ce dont il t'assourdit

    Mais l'oiseau lui

    Jamais il n'interroge

    Ni ton silence

    Ni ton ramage ni tes rêves

    Il fiente l'oiseau

    Et c'est du chocolat paraît-il

     

    ... Je compense, je compense... l'absence d'interrogation du silence, du ramage et des rêves... Me faisant entomologiste de toutes ces fientes tombées des branches...