fêtes et mégafêtes

  • "To pérokète/to pérokète" ...

    Les réveillons de Noël et du Jour de l'An, les « pendaisons de crémaillères », les mariages, les anniversaires et les fêtes, et généralement la plupart des réunions festives entre familles, amis et connaissances pour « célébrer » tel ou tel événement heureux... C'est bien beau, bien sympa mais... Bonané, bonané, bonané !... Bonaniversair/bonefète... Perroquette-t-on le verre de champ’ou de Martini à la main !

    Et que j’te bizuque, et que tu me bizuques… ça tue pas la solitude, on se regarde on se plaît, ah que c’est bon, ah que c’est chouette, de se serrer très fort… Mais qu’en sera-t-il demain de nos émois de ce soir, toi en petite robe chic, et moi en turlututu chapeau pointu me retenant de roter ?

    Ton vieux voisin passe la soirée tout seul devant sa télé et le SDF d’Intermarché s’est tapé un magnum de Blanc avec les sous des « Bonnes Ames »…

    Bonané, bonané, bonané… Bonaniversair/bonefète... Beau Kaka oui ! Beaux glaouis, beaux soussous, bon couscous, beau manteau belle et longue écharpe blanche et bajoues députaines…

    Sylvie, Irène, Isabelle, Sophie, Géraldine, Marie Céline, Fleur, Aline, Ingrid, Edith, Marine, Delphine, Elisabeth... Bien trop jolis prénoms féminins pour être tout seul un soir de fête ! Et dire qu’il y a des mecs qui, fête ou pas fête, rotent à table à côté de leur nana !

    To pérokète/to pérokète, to festoi, to congratule, to amuze, to cocoricohète, to bizuque-et peutèt' to bèzera... T'en fé pa, le Sirien/l'Irakien/l'Afgan cé pa ché toi qui viendra ni ché ton pote... Tu peu la fère ta crémayère... trankil/jouax/shootang... La p'tit' fatma le pt'it Ali qu'avè un boulo la ba en Siri/en Irak y sav'bien k'sé pa ché toua dan ton bled malgré les alocs ki von pouvoir refèr leur vi, y von alé pluto là où y'a mieu à fèr pour eu !

    To peu la fèr trankil ta créma, ton bourico-à-versèr, ta méga fète, ta soiré pot'/potesses... y viendra pas te fèr chié le SdF d'intermarché, la vielle Célestine de 95 balé k'a glissé sur son chosson é s'è kacé le col du fémur dans sa cahute à troi plomb' du mat ! Ni le Sirien ky viendra pas dan ton bled ! É tu poura zieuté le flop ten d'on é pa couché tiouté les mo ver de léa de Yan de Loran su ton smartfone, é te morfalé de pidza, te camé avec té pote, avan d'étindr' la Tu-es-laid paske l'écrivin invité de Loran k'a pondu un liv' iconoklast ça te bassine é t'en a rien à fout' ! Demin su fasbouc y'ora la vidéo de ta créma/ de ton bourico-à-versère ki pèt'ra deusssan foi su lé p'tit zécran de té pote !

    Mè putin... Je t'en veu pa, mon pote ma potesse de tou ça keu je di... O fon, t'a gobé tou ça de la sauce-y-était-des-kon-ki-son-en-sion, du soustème... Moi je di le poète, avec un keur gran come un cosmos mon vocabulère à la con mé idé de goche kon culbuté dan zun noman's land anarchiste...

    Je t'en veu pa coricotéheuheur su fasbouc, morfaleur de pidza ki pèt' on va dire pa expré devan ta nana en touitan lé mo ver de Yan... Je t'en veu pa Loran, léa, Yan, é toute la clique dé jan de Télé, de pipol et d'internèt... Je t'en veu pa Nadine é Marine é franssoi é Manuel... Je t'en veu pa keu t'è une caskète de traviole ou keu tu soi bardé de piercings... ou que tu soi un intelo inbuvable ou keu tu rote dan le couscous koikeu y'a oci dé intélo ki rote dan le couscous...

    Je t'en veu pa, je t'en veu pa... é même... o fon je vè te dire :

    Je t'ème...

    Si on se retrouvè sur une planète encore plu sélérate que Téterre, toi et moi, devan une sorte d'arigné jéante avec dé mandibule longue comme dé bra de gru... é k'on arivè a échapé a l'arigné, é bien o lieu de penser keu je pourè partir tou seul de mon coté, je tayerè la route avec toi é je te lèsserè pa tombé si une otre arigné (peutèt' un peu moin groce) venè te chatouillé lé couille (ou la mouyète si t'étè une fame).