femmes

  • Dans quel pays une femme ne tremble-t-elle que de froid ?

    Femme dans le froid

    … Peut-être qu’en Norvège une femme rentrant le soir à pied, ne tremble que de froid par une soirée d’hiver (ou par une soirée un peu fraiche d’été) si elle n’est pas assez couverte…

    C’était vrai, en effet, en Norvège en 2009… Depuis, l’on peut se poser la question…

    Tout ce qu’une femme pouvait craindre en Norvège en 2009 lorsque j’y ai séjourné du 14 juin au 18 juillet 2009, c’était de rencontrer après minuit en revenant chez elle à pied, une bande de jeunes en état d’ébriété chahutant cette femme sans la molester…

     

    Je pense à toutes ces jeunes femmes (et à de « moins jeunes aussi) qui exercent des métiers, des professions, dont la journée ou le temps de travail se termine entre 20h et minuit (serveuse de restaurant, infirmière par exemple) dans des « cités », quartiers réputés « difficiles » où règne insécurité, violences, agressions… Ou même – il faut le dire – en ces heures là d’après 20h, dans des villes moyennes de province, parce que de nos jours à une heure tardive du soir, aucune femme seule devant effectuer un trajet d’une centaine de mètres afin de rejoindre sa voiture garée sur un parking, n’est en sécurité…

     

    Une jeune infirmière ou une serveuse de restaurant qui quitte son travail après 20h (23h ou plus pour une serveuse de restaurant), si elle n’a pas un ami, un parent, un voisin, qui vient la chercher à la sortie de son travail, ne peut envisager sans effroi de devoir prendre un bus, un tram, en ces heures là 20h minuit…

     

    Il n’ y a pas QUE les sympathisants du Rassemblement National et les élus de ce parti, pour affirmer qu’une femme seule n’est plus en sécurité nulle part en France après 20h, à pied rentrant chez elle ou devant prendre un bus, un métro, un tram… Mais de nombreux citoyens de toutes sensibilités politiques et autres…

     

    Seuls, des inconditionnels des partis de la majorité gouvernementale, ou des partis de la NUPES (socialistes et France Insoumise) en général des gens qui vivent dans des endroits où « il y a moins à craindre », des gens de la « classe moyenne » genre « intellectuel progressiste et confiants dans l’avenir de la société (développement croissance durable consommation bien être responsable) , seuls oui, ces gens là, disent « il ne faut rien exagérer »… Ces gens là étant à « mille lieues » de ce que vivent au quotidien, « la peur au ventre », les femmes qui doivent quitter leur travail le soir après 20h, revenir chez elles à pied ou en bus, en métro, en tram…

    Que ceux et celles qui nient cette réalité – ou la minimisent – se taisent !

     

     

  • Accueil en France, d'enfants et de femmes de djihadistes détenus en Syrie

    … La Cour Européenne des Droits de l’Homme vient de condamner, mercredi 14 septembre 2022, à Strasbourg, la France (le Gouvernement Français) pour ne pas avoir étudié de manière appropriée, les demandes de rapatriement de familles de Djihadistes (dont des enfants) détenus, ces femmes et ces enfants, en Syrie…

    Ainsi la Cour Européenne des Droits de l’Homme – et de Justice – dans ses « hautes instances » nous donne à nous Français (notre Gouvernement et une partie importance des citoyens ordinaires que nous sommes)… Des « leçons de morale »…

    Je m’insurge de cette condamnation, que je ne partage aucunement.

    Il meurt et souffre actuellement dans le monde, toutes guerres et conflits confondus, beaucoup plus d’enfants qu’il n’en meurt d’indifférence, de non accueil de ces enfants et femmes de Djihadistes en France ou ailleurs, et la différence est assurément très importante, entre d’une part l’ensemble des victimes que sont les enfants sous les bombardements de villes et de régions habitées, et d’autre part les victimes que sont « quelques enfants  et quelques femmes », succombant dans les prisons et dans les camps de prisonniers Djihadistes en Syrie… C’est cette démesure dans la différence, qui devrait nous interpeler… Et non pas des considérations humanitaires qui certes, peuvent être prises en compte, mais sont d’une hypocrisie notoire…

    Je pense en particulier à des grands parents d’enfants de Djihadistes qui, dans leur sommeil en pleine nuit, peuvent être égorgés par ces enfants (une possibilité en effet, tout à fait évocable)…

    Déjà, à l’origine, il eût mieux valu que ces enfants ne naissent point, conçus qu’ils furent par un homme du Djihad, et une femme suivant son homme dans le combat, ou forcée de le suivre…

    Ces « enfants là », en tant que victimes, s’ils meurent et souffrent, sont ce qu’il est convenu d’appeler des « dégâts collatéraux »…

    Je « vois mal » l’un de ces enfants âgé de 10, 12 ou 15 ans, accueilli et pris en charge dans une famille, devenir d’ici une dizaine d’années, un Grand Poète, un Grand Écrivain, un grand homme de pensée et de réflexion, une sorte de Nelson Mandela (Bon, c’est vrai, ce n’est pas totalement impossible)… Il faut voir la réalité en face… Et la réalité ne peut être que ce qu’elle doit forcément être c’est à dire une réalité qui ne fait pas dans le « bizounoursisme »…

     

  • La grève des femmes le 14 juin 2019

    Dans mon idée, ma pensée, de la femme et de la féminité, des droits de la femme en tant que femme, je ne puis évoluer que sur la base même de ce que pense de la femme, de la féminité... C’est à dire dans un sens qui demeure inchangé et en rapport avec cette base... Tout en prenant en compte ce qui change -mais innove en l'améliorant- la condition de la femme, lorsque c'est le cas…

    Donc, dans mon esprit je n'arrive pas à comprendre pourquoi certaines femmes (pas forcément des femmes de religion catholique ou musulmane ou d'une autre religion) conçoivent de demeurer dans une „soumission volontaire et choisie“ à l'homme qui est le leur (mari, compagnon), ou à l'homme en général (par exemple un chef, un patron, les hommes en général… Cela je n'arrive pas à l'intégrer dans ma pensée, et de ce côté là jamais je n'évoluerais -ou n'envisagerais d'évoluer…

    Aussi à l'annonce de cette grève des femmes, du 14 juin 2019, suis-je d'un soutien total et inconditionnel à toutes les manifestations, arrêts de travail, des femmes; qui vont avoir lieu ce 14 juin…

    Et je déclare ici, publiquement et sans la moindre hésitation -à vrai dire dans une „réflexion engagée“- que les femmes qui font dans leur vie au quotidien dans leur famille, leur activité professionnelle, le choix assumé et volontaire de soumission (une soumission qu'elles ne ressentent pas comme telle, d'ailleurs)… S'inscrivent en „porte à faux“ (j'y vois là une forme de „traîtrise“ -oui j'ose ce mot- … Et qu'à cause de ces femmes là, il y aura toujours des différences de salaires (femmes moins bien payées que les hommes à compétence et temps de travail égaux), des différences de considération, et une „masculinité dominante“…

    Alors pour „ces femmes là“, oui, je le dis ; „qui ne trouvent pas dur et faisant mal le bâton sur le dos“… Qu'elles soient, qu'elles restent moins bien payées que les hommes, tant pis pour elles !

    Certes, nul ne pourra, ni moi ni personne, les convaincre, ni les faire changer de vue, ces femmes là ! Mais il faut qu'elles se préparent, un jour ou l'autre enfin venu, à être d'une minorité „non reconnue“ voire combattue… D'ailleurs, ces femmes là sont justement celles qui ne manifestent pas dans la rue, dont le silence et dont la soumission et la passivité, au quotidien de leur vie dans leur famille et dans la société, sont en contradiction avec l'idée d'un „choix assumé et volontaire“ qui pourrait être exprimé par ces femmes…

    Bon… Je ne vais tout de même pas aller jusqu'à souhaiter que ces femmes là soient battues ! (rire)…

    C'est vrai, la trahison à une cause juste (cause juste,dans la réflexion, et qui va dans le sens d'un mieux)… j'ai jamais/jamais aimé ! Et cela m'a toujours fait réagir !

     

    http://www.marchemondiale.ch/index.php/fr/actions-campagnes/economie-feministe-et-travail-des-femmes/457-vers-une-greve-feministe-le-14-juin-2019-le-compte-a-rebours-commence-aujourd-hui

     

     

     

  • La femme dans l'économie de marché

    ... Est l'égale de l'homme.

    Et c'est le seul domaine, l'économie de marché, dans lequel l'Islam, et les autres religions... Et la société en général, a autant impacté les femmes que les hommes.

    Mais l'on ne peut en dire autant du statut de la femme en matière d'égalité de droits, de parité, de salaires payés, de représentation dans la société...

    L'Islam n'a guère évolué depuis son origine, sur la question du statut de la femme dans la société, dans la famille...

    Bien sûr, quand je vois une femme voilée je pense que sous le voile il y a une femme... Mais dans mon esprit cette femme dont on ne voit que le visage – pour autant que le visage soit entièrement visible- est plus une silhouette qu'une femme...

    Cette question du statut de la femme dans la société, est pour moi, "primordiale" et "sensible"... Et si les chrétiens et les juifs, certes moins que les musulmans ont -à mon sens- "quelques progrès encore à faire", notamment en ce qui concerne l'égalité des salaires, l'accès à certaines activités et la représentation de la femme dans la société... Les non croyants, les athées, et d'une manière générale la société toute entière, doivent encore évoluer, tous autant qu'ils sont !...

    Mais il faut dire -et c'est patent- que l'économie de marché, quant à elle, pratique bien l'égalité entre les hommes et les femmes puisque l'économie de marché a pour fondement l'incitation à la consommation et qu'en ce sens, elle ne fait aucune différence entre un acheteur et une acheteuse, un consommateur et une consommatrice... L'argent en effet, n'a pas de sexe... Pourvu qu'il remplisse les tiroirs caisse, qu'il rétribue des actionnaires, qu'il génère du profit...

    D'ailleurs, à La Mecque, à Lourdes, et en tant de lieux de pélerinages et rassemblements religieux, il faut voir toutes ces galeries, boutiques et espaces marchands à perte de vue en enfilade de chaque côté des rues et autour des places...