féminité

  • Abaya ou rien

    Abaya ou rien

    … La réflexion qui en mon esprit s’impose à la vue de cette photo est la suivante :

     

    D’un côté l’on voit une femme couverte de la tête aux pieds dont aucune partie « suggestive » de son corps n’est visible ; ce qui dans un ordre d’opinion actuel en lequel la religion notamment l’Islam s’impose ou fait l’objet d’acceptation consensuelle, s’accorde avec l’image de la femme que se font les « pétris de religion » et plus généralement tous les « pharisiens » de la condition féminine dont les officiants en leur prétoire sont des hommes…

     

    D’un autre côté l’on voit une femme dénudée genre « bombe sexuelle », ce qui dans un tout autre ordre d’opinion lui aussi dominant dans la société actuelle, s’accorde avec l’image de la femme que se font les hommes dont on dit d’eux qu’ils ont une bite à la place du cerveau…

     

    Et ça va jusque là :

     

    « Pourquoi la femme entièrement couverte et « abayahée » (ou voilée ou même en Hijab) ne serait -elle pas au bout de quelque cursus universtaire exceptionnel – Docteur Honoris Causa de quelque chose ou Prix Nobel de Physique ou de la Paix (oui, pourquoi pas)…

     

    Et « pourquoi la femme entièrement dénudée ne serait-elle pas, au-delà de son apparence de bombe sexuelle, une rappeuse en vogue plébiscitée par cent mille fans sur Youtube » ?

     

    C’est vrai que… « Docteur Honoris Causa » et voilée « ça en impose » ! Tout comme la première ministre néozélandaise qui est venue voilée à la mosquée où l’on rendait hommage aux victimes d’un attentat terroriste contre des musulmans à Christchurch…

    Et qu’une rappeuse sur Youtube suivie par cent mille fans, toute dénudée, en tatouages et piercings et cheveux verts ou bleus… « ça en jette » !

     

    Merde au consensualisme troudebalesque de l’ordre du monde !

    Merde aux modèles imposés/plébiscités/résalsociés et aux cent mille likes et balles dans le Dada qu’on des milliards à mettre dans la fente !

    Merde aux pharisiens de la condition féminine siégeant dans les prétoires !

    Merde à ces deux versions de la femme que sont l’une entièrement couverte, et l’autre entièrement dénudée…

     

  • Langage

    … Dans le langage des jeunes des “cités” – et des “zones pavillonnaires péri urbaines”, je “pige à peu près tout, question vocabulaire, formulations…

    Mais de tous les vocables notamment les plus utilisés au quotidien, s’il en est un auquel je n’adhère pas, que je déteste, c’est bien ce terme de “meuf” pour désigner une fille, jeune fille, jeune femme, femme…

    “Meuf”, oui, ça me heurte ! Je ne peux pas “encadrer” ce terme là !

    J’arrive pas à imaginer en “meuf” par exemple, une jeune femme – sans masque- au “visage chic”, bien “sapée” ( élégance, naturel, simplicité)… À la limite, une fille de 15 ans (ou une jeune femme répondant au prénom de Jenifer) en “futal” moulant jean troué, baskets semelles compensées, blouson vinyl matelassé ultra court niveau nombril… Peut-être… Et encore… La “Jenifer” en question, avec ce “look là”, en “meuf” ça “cadre pas” avec l’idée que je me fais de la Féminité dans un sens – celui que je préfère- ou un autre – qui “sied” moins à ma sensibilité (rire)…

    … C’est comme, plus généralement en matière de langage – et d’écriture – selon certains “grammairiens” (ou “réformateurs”) qui, soit dit en passant, “ne font pas le moindre coup de hache sur un lac gelé” avec leurs “trouvailles” ; ce que l’on définit par “écriture inclusive”…

    Je n’adhère pas, pas du tout, à l’ “écriture inclusive” : la candidat.e, les artisan.e.s, les ambassadeur.rice.s …

    Ça ressemble à rien ! … Rien à voir avec un “coup de hache sur un lac gelé” !

    Si Louis Ferdinand Céline et Arthur Rimbaud “étaient du monde”, que penseraient-ils de l’écriture inclusive ?

     

  • La grève des femmes le 14 juin 2019

    Dans mon idée, ma pensée, de la femme et de la féminité, des droits de la femme en tant que femme, je ne puis évoluer que sur la base même de ce que pense de la femme, de la féminité... C’est à dire dans un sens qui demeure inchangé et en rapport avec cette base... Tout en prenant en compte ce qui change -mais innove en l'améliorant- la condition de la femme, lorsque c'est le cas…

    Donc, dans mon esprit je n'arrive pas à comprendre pourquoi certaines femmes (pas forcément des femmes de religion catholique ou musulmane ou d'une autre religion) conçoivent de demeurer dans une „soumission volontaire et choisie“ à l'homme qui est le leur (mari, compagnon), ou à l'homme en général (par exemple un chef, un patron, les hommes en général… Cela je n'arrive pas à l'intégrer dans ma pensée, et de ce côté là jamais je n'évoluerais -ou n'envisagerais d'évoluer…

    Aussi à l'annonce de cette grève des femmes, du 14 juin 2019, suis-je d'un soutien total et inconditionnel à toutes les manifestations, arrêts de travail, des femmes; qui vont avoir lieu ce 14 juin…

    Et je déclare ici, publiquement et sans la moindre hésitation -à vrai dire dans une „réflexion engagée“- que les femmes qui font dans leur vie au quotidien dans leur famille, leur activité professionnelle, le choix assumé et volontaire de soumission (une soumission qu'elles ne ressentent pas comme telle, d'ailleurs)… S'inscrivent en „porte à faux“ (j'y vois là une forme de „traîtrise“ -oui j'ose ce mot- … Et qu'à cause de ces femmes là, il y aura toujours des différences de salaires (femmes moins bien payées que les hommes à compétence et temps de travail égaux), des différences de considération, et une „masculinité dominante“…

    Alors pour „ces femmes là“, oui, je le dis ; „qui ne trouvent pas dur et faisant mal le bâton sur le dos“… Qu'elles soient, qu'elles restent moins bien payées que les hommes, tant pis pour elles !

    Certes, nul ne pourra, ni moi ni personne, les convaincre, ni les faire changer de vue, ces femmes là ! Mais il faut qu'elles se préparent, un jour ou l'autre enfin venu, à être d'une minorité „non reconnue“ voire combattue… D'ailleurs, ces femmes là sont justement celles qui ne manifestent pas dans la rue, dont le silence et dont la soumission et la passivité, au quotidien de leur vie dans leur famille et dans la société, sont en contradiction avec l'idée d'un „choix assumé et volontaire“ qui pourrait être exprimé par ces femmes…

    Bon… Je ne vais tout de même pas aller jusqu'à souhaiter que ces femmes là soient battues ! (rire)…

    C'est vrai, la trahison à une cause juste (cause juste,dans la réflexion, et qui va dans le sens d'un mieux)… j'ai jamais/jamais aimé ! Et cela m'a toujours fait réagir !

     

    http://www.marchemondiale.ch/index.php/fr/actions-campagnes/economie-feministe-et-travail-des-femmes/457-vers-une-greve-feministe-le-14-juin-2019-le-compte-a-rebours-commence-aujourd-hui

     

     

     

  • "So chic" ...

    ... Un "sommet d'élégance, de chic et de féminité"... Pourrait-on dire de certaines femmes que l'on a pu rencontrer dans sa vie… Mais pour autant faut-il préciser que ce « sommet d'élégance, de chic et de féminité puisse « être en adéquation » avec la « beauté et la force d'âme, en un mot l'esprit, de ces femmes là…

    Cependant... et c'est surtout cela que je vais dire : "l'on rencontre parfois des femmes sans aucune notoriété, pauvres, très pauvres même, mais qui, si elles étaient vêtues d'un sac de patates, seraient tout de même "d'un chic absolu" !

    Il y a dans l'expression de la féminité -dans sa globalité, dans ce qui la fait Une de la tête aux pieds, dans son regard, dans sa voix et… bien au-delà de ce qu'elle porte sur elle et qui lui sied si bien… quelque chose d'immensément beau et qui fait un bien fou à regarder…

    Et c'est le souvenir de cette beauté, et le souvenir de ce bien-être fou éprouvé à la vue d'une femme "so chic"... que le poète que je suis, emportera dans les étoiles... Et non cette laideur, cette cruauté et toutes ces violences du monde -au masculin comme au féminin- qui l'ont tant fait pleurer et désespérer... par moments…

     

  • Féminité, Féminisme

    L'on parle de Féminité ou de Féminisme... Mais pas d' Hominité ni de Masculinité...

     

    ... Je me demande si ce que l'on appelle le Féminisme, dont les hommes (certains d'entre eux) se font les porte parole, dont les femmes (certaines d'entre elles) se font les ferventes revendicatrices engagées et militantes... N'est pas une "vaste supercherie", ou un "trompe l'oeil" et ne masquerait pas cette déplorable réalité qu'il y a depuis le fin fond de l'Antiquité Grecque et Romaine imposant l'idée que la femme est différente de l'homme... Il est curieux -je me dis- que l'on ait conçu le terme de féminité pour la femme (avec tout ce qu'implique ce concept de féminité.. Mais que l'on n'ait jamais pu trouver un terme équivalent (par exemple "masculinité") pour l'homme... (en effet on ne dit pas, on n'écrit pas "masculinité" (ou "hominité")...

    C'est la raison pour laquelle, aussi adhérant et soutien que je suis à "balancetonporc", et aussi aimant les femmes que je le suis, je ne suis pas "féministe" ...

     

     

    La femme, dans le monde de Cro Magnon, et dans le monde d' Homo Numericus...

     

    ... Du fin fond de l'Antiquité, en passant par les grandes religions monothéistes dont bien sûr la religion catholique, les religions de la chrétienté, la religion de l'islam (qui elle, est la plus infirmante pour la femme du fait du statut d'inégalité et de soumission à l'homme qu'il donne à la femme dans la société) ; en passant aussi par les grands philosophes et grands sages de l'antiquité grecque et romaine (je pense à Homère entre autres)... du fin fond de l'antiquité historique, classique et culturelle... à travers tous les âges depuis (et cela continue en dépit de quelques progrès (progrès tout à fait relatifs en réalité)... La femme ne jouit pas du même statut social que l'homme, en ce sens qu'elle est femme et pas homme, et qu'en tant que femme, elle aurait des prérogatives, des affects et des fonctions -et activités définies, tout cela par les hommes, les hommes qui eux, détiendraient l'autorité naturelle par la force physique notamment (et en conséquence certaines activités seraient dévolues, les unes aux femmes et les autres aux hommes)...

    Si l'on remonte dans le temps, beaucoup plus loin que l'antiquité classique, vers par exemple la dernière période glacière (paléolithique supérieur), du temps de Sapiens et de Néandertal (quand Néandertal existait encore jusque vers -20 mille)... Et si l'on étudie sérieusement la sociologie des peuples d'alors, de leurs moeurs, de leurs cultures ; on s'aperçoit qu'il n'y avait guère de différence de statut entre l'homme et la femme. (Peut-être en plus marqué, l'absence de différence, chez les Néandertaliens)...

    C'est la raison pour laquelle je pense que Cro Magnon notre ancêtre, était bien plus évolué (dans le statut de la femme) que ne l'est aujourd'hui "Homo Numéricus" avec son immense intelligence cognitive...