enfants

  • La dimension d'un événement dramatique

    … Lors de l’attentat commis par Mohamed Merah à Toulouse et à Montauban les 11 et 19 mars 2012, ce furent sept personnes qui ont été tuées dont trois militaires et trois enfants…

    Trois jeunes enfants d’une école juive, ce qui signifie que l’auteur de cet attentat a tué ces enfants « parce qu’ils étaient juifs »… Et les trois militaires « parce qu’en tant que militaires, ils relevaient de l’autorité de l’État »…

     

    Lors de l’attentat commis le 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, et le 9 janvier 2015 contre des clients d’une épicerie casher juive, et contre une policière, les « cibles » étaient précises : le journal satirique Charlie Hebdo, les policiers, les juifs clients d’une épicerie casher…

     

    Lors des attentats, l’un celui du 13 novembre 2015 à Paris, et l’autre celui du 14 juillet 2016 à Nice, ce furent, les nombreuses victimes de chacun de ces deux attentats, 130 à Paris et 86 à Nice, des gens en général sans distinction de sexe ni d’âge…

    Et il en fut de même lors de tous les autres attentats, en Belgique, Allemagne et France depuis 2015…

     

    Lors de l’attentat commis par le réfugié Syrien « Chrétien de Syrie » le 8 juin 2023, ce furent bien « des enfants » (de très jeunes enfants) qui ont été « ciblés » très précisément… Et c’est là un « fait sans précédent équivalent », un fait nouveau donc, particulièrement choquant et inquiétant, parce que ce sont bien des enfants qui ont été les victimes « ciblées » par le tueur… Soit « des enfants en tant qu’enfants » et non pas « des enfants parcequ’ils sont juifs »…

     

    Mais à ce niveau de dimension de l’horreur, entre tous les attentats meurtriers d’avant le 8 juin 2023 et l’attentat du 8 juin 2023, la « différence » - si l’on peut dire – est comme entre « un milliard huit cent millions et un milliard neuf cent millions » (pour « situer et appréhender » si l’on veut)…

     

    Restent encore il faut dire, les attentats commis contre des enfants par des pédophiles assassins et violeurs, mais il s’agit là de « pulsion sexuelle la plus horrible et abjecte qui soit , à la vue du sang et de la mort » (en général les jeunes victimes de pédophiles assassins sont attaquées et tuées au couteau, ou par étranglement ou noyade ou étouffement)… (Le cas le plus « emblématiquement effrayant et le plus horrible avec retentissement au travers de l’Histoire » fut celui de l’assassinat d’un millier d’enfants en France au 15ème siècle par Gilles de Ray qui soit dit en passant fut l’ami de Jeanne d’Arc)…

     

    Autres cas - entre autres – à « retentissement Historique » : la Montespan maîtresse de Louis XIV, qui se rendait à des « messes noires » au cours des quelles on égorgeait de jeunes enfants ; les holocaustes de juifs où des dizaines de milliers d’enfants ont été « gazés », les milliers d’enfants tués lors de la guerre de trente ans 1618-1648, lors des guerres napoléonniennes, lors des guerres du 20ème siècle et lors des guerres actuelles en Ukraine, Syrie, Yemen et ailleurs…

     

    La « qualité » ou la « valeur » - si l’on veut – d’une civilisation se « mesure » à la manière dont cette civilisation – qu’elle soit Chétienne, Musulmane ou autre – (ou dotée de lois, de principes, de règlements) – traite ses enfants et ses femmes…

     

    Et de même la « valeur » - si l’on veut – d’un homme, se « mesure » à la manière dont cet homme traite ses enfants, les enfants des autres, sa femme, et toutes les autres femmes…

     

     

  • Accueil en France, d'enfants et de femmes de djihadistes détenus en Syrie

    … La Cour Européenne des Droits de l’Homme vient de condamner, mercredi 14 septembre 2022, à Strasbourg, la France (le Gouvernement Français) pour ne pas avoir étudié de manière appropriée, les demandes de rapatriement de familles de Djihadistes (dont des enfants) détenus, ces femmes et ces enfants, en Syrie…

    Ainsi la Cour Européenne des Droits de l’Homme – et de Justice – dans ses « hautes instances » nous donne à nous Français (notre Gouvernement et une partie importance des citoyens ordinaires que nous sommes)… Des « leçons de morale »…

    Je m’insurge de cette condamnation, que je ne partage aucunement.

    Il meurt et souffre actuellement dans le monde, toutes guerres et conflits confondus, beaucoup plus d’enfants qu’il n’en meurt d’indifférence, de non accueil de ces enfants et femmes de Djihadistes en France ou ailleurs, et la différence est assurément très importante, entre d’une part l’ensemble des victimes que sont les enfants sous les bombardements de villes et de régions habitées, et d’autre part les victimes que sont « quelques enfants  et quelques femmes », succombant dans les prisons et dans les camps de prisonniers Djihadistes en Syrie… C’est cette démesure dans la différence, qui devrait nous interpeler… Et non pas des considérations humanitaires qui certes, peuvent être prises en compte, mais sont d’une hypocrisie notoire…

    Je pense en particulier à des grands parents d’enfants de Djihadistes qui, dans leur sommeil en pleine nuit, peuvent être égorgés par ces enfants (une possibilité en effet, tout à fait évocable)…

    Déjà, à l’origine, il eût mieux valu que ces enfants ne naissent point, conçus qu’ils furent par un homme du Djihad, et une femme suivant son homme dans le combat, ou forcée de le suivre…

    Ces « enfants là », en tant que victimes, s’ils meurent et souffrent, sont ce qu’il est convenu d’appeler des « dégâts collatéraux »…

    Je « vois mal » l’un de ces enfants âgé de 10, 12 ou 15 ans, accueilli et pris en charge dans une famille, devenir d’ici une dizaine d’années, un Grand Poète, un Grand Écrivain, un grand homme de pensée et de réflexion, une sorte de Nelson Mandela (Bon, c’est vrai, ce n’est pas totalement impossible)… Il faut voir la réalité en face… Et la réalité ne peut être que ce qu’elle doit forcément être c’est à dire une réalité qui ne fait pas dans le « bizounoursisme »…