dictature

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    … Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Dictatures

    … L’intérêt, le profit et la manipulation, au détriment de la sincérité et de l’honnêteté ; soutenus par l’individualisme de « développement personnel » dans l’écartement et dans la marginalisation de la transmission des savoirs et des savoir-faire… Sont les « fer de lance » des nouvelles dictatures qui se mettent en place dans le monde d’aujourd’hui.

    Ces nouvelles dictatures sont celles, les unes « soit-disant libérales » ; les autres autoritaires et opposées à la démocratie…

    Ce qui fait la nouveauté de ces dictatures, les unes libérales et les autres autoritaires, ce sont les technologies dont elles disposent et qui les articulent ; des technologies investigatrices, de l’information, du profilage des individus, et plus généralement de tout ce qui opère à distance, intervenant dans la vie quotidienne des individus…

    L’on ne sait lesquelles de ces nouvelles dictatures sont le plus à craindre… Celles qui, « soit-disant libérales », dans une hypocrisie crasse, masquent les violences, les injustices, les inégalités, les dominations déguisées… Ou celles qui, autoritaires et anti démocratiques, se montrent, elles, à visage découvert, bardées de forces répressives…

    Les dictatures « soit-disant libérales », très clairement dans le monde d’aujourd’hui, sont en opposition, en confrontation avec les dictatures autoritaires… Ce qui est sans doute le plus à craindre, c’est que les dictatures autoritaires finissent par prendre le pas sur les dictatures « soit-disant libérales », et cela même par « délitement de l’intérieur » des dictatures « soit-disant libérales »…

    Ainsi dans le contexte de ces nouvelles dictatures, la relation humaine perd son sens, n’est plus dans sa dimension naturelle ( pour autant cependant qu’elle y ait vraiment été depuis l’origine des civilisations ), puisque se sont substitués au principe de la relation directe et naturelle que sont échange, symbiose, partage, apport, collaboration ou combat, opposition… Les lois, les codes, les principes, les réglements, les guides, les modèles, les ordres politiques et économiques…

    Nous sommes comme des oiseaux voletant de ci de là, dont les ailes sont juste coupées en leurs extrémités afin de nous permettre de voleter en dessous d’un ciel grillagé…

    Lorsque le ciel grillagé sera à ras du sol, les oiseaux n’auront plus besoin d’ailes et se feront alors lombrics ou, au mieux, mille-pattes…

     

     

     

  • De quelle "dictature" entendons nous parler ?

    … Dans la circonscription électorale du département des Landes (il y en a dans les Landes deux) où je vote, il est hors de question, le dimanche 19 juin 2022 au second tour, en cas de duel entre un LREM et un RN, que je dépose dans l’urne, un bulletin LREM – dans le cas d’un tel choix à faire entre LREM et RN, je déposerai un bulletin blanc – au risque de l’élection pour ma circonscription, d’un député du Rassemblement National…

    De toute manière en cas d’élection d’un RN, le pouvoir de cet élu du RN sera forcément limité, du fait d’un pouvoir exécutif (du Gouvernement) dirigé par le président élu Emmanuel Macron… En conséquence rien ne changera au sujet par exemple, de la liberté d’expression, donc pas de risque d’être censuré sur Facebook pour des propos ou pour des publications personnelles contrevenant à la pensée dominante, à la politique menée dans la circonscription, ou à quelque consensus que ce soit autour duquel se rallie une majorité de gens…

    Par le passé, dans les deux circonscriptions du département des Landes, du temps du Chiraquisme, puis du Hollandisme, où dominaient les socialistes – ou la Gauche en général- dans le département des Landes ; les artistes, les écrivains, les poètes locaux, notamment lors de manifestations culturelles et spectacles, festivals, salons du livre, etc. … « N’avaient déjà le vent en poupe », localement, que s’ils étaient « référencés », plus ou moins soutenus ou promus par les médias locaux… Ce qui excluait les marginaux, les « trop en dehors des clous »…

    Je ne vois guère, question médiatisation ou promotion éventuelle (très éventuelle) de quelque personnage peu connu produisant des œuvres de musique, d’écriture, de poésie… Ce que cela changerait avec un élu RN dans les Landes…

    « L’on » (les gens en général et toutes générations confondues) seraient comme d’ailleurs ils l’ont toujours été, toujours aussi indifférents, aussi « zappant »…

    C’était patent du temps où durant de longues années, les élus « de gauche » dominaient… Comme quoi la Gauche à l’égard des marginaux et des « en dehors des clous » n’a jamais fait « mieux » que la Droite, que le Centre, que ne l’aurait même fait une « Gauche plus à gauche » ou une « droite plus à droite »…

    Il faut dire, et c’est bien cela au fond le plus important, que, Droite, Gauche ou Centre ou LREM ou RN, dans notre pays la France, nous ne sommes question liberté d’expression sur les réseaux sociaux, les sites, les blogs, sur internet… Ni chez Poutine ni chez Erdogan ni chez Xi Jinping…

    Cependant il ne manque guère dans ce pays, la France, de gens sans cesse revendiquant, gesticulant, giléjaunant, pourfendant, manifestant, anti ceci/anti cela, criaillant, vociférant… Pour dire et jusqu’à affirmer que « nous sommes dans une dictature »…

    Dictature des médias, des lobbies, des géants de l’internet et du numérique, des banquiers, de la finance, de l’argent, des grands groupes pharmaceutiques, industriels, agricoles, équipementiers, dictature des géants de l’énergie (gaz, pétrole, électricité, eau)… Cette dictature là oui cent fois oui elle existe, elle est bien présente et dominante, partout sur la planète… Donc pas rien qu’en Chine, rien qu’en Russie, rien qu’aux USA…

    Mais la « dictature » (notez les guillemets) que l’on « subit » (renotez les guillemets) en France, cette « dictature » là nous laisse bien nous exprimer sur internet, que je sache ! Ainsi que dans la rue, au bistrot du coin, en place publique, en salle ou en extérieur !

     

  • Les deux formes de dictature...

    ... Il y a deux formes de dictature, aussi inacceptables l'une que l'autre : celle qui met des muselières et donne des coups de bâton ; et celle qui met une olive bien huilée dans le fondement...

    Dans l'une comme dans l'autre il y a des degrés, mais les degrés sont comme les barreaux d'une très courte échelle.