dette

  • La dette

    La dette 6

    ... C'est le dessin que j'ai réalisé en pensant aux 2220 milliards de dette, de la France...

    En effet je trouve que la dette, ça ressemble -si l'on peut dire- à une dentition à moitié sinon aux trois quarts pourrie... Et c'est avec ces dents gâtées, sans compter l'haleine pestilencielle exhalée, avec ces moignons brisés de dents en putréfaction, que l'on bouffe !

     

  • La prochaine crise financière

    http://pro.lettre-strategie-conseil.com/p/LSC03/PLSCT608/?h=true

    ... La crise financière (et économique) de 2008 avait surtout impacté les Etats Unis d'Amérique et d'une manière générale dans ce pays, les populations fragilisées par un endettement important (crédits immobiliers)... Bien que cette crise ait aussi impacté les pays européens, elle ne fut pas cependant, en Europe, aussi grave qu'aux USA...

    Depuis la "sortie" (sortie en fait, plus supposée que réelle) de cette crise, un "équilibre" si l'on peut dire, parvient à se maintenir entre deux "tendances" :

    -D'une part une tendance qui consiste à privilégier le risque, l'opportunité d'un profit rapide à court terme, et cela même sans s'embarrasser de règles trop contraignantes, de "morale", ou d'éthique... Et de privilégier également la rente, le dividende, la plus value... (Revenu du capital au détriment du revenu du travail, et donc, salariés considérés en tant que "variable d'ajustement")...

    -D'autre part une tendance qui consiste en une prise "relative" de conscience du danger qu'il y a à maintenir la première tendance. En ce sens, la crise de 2008 "porte en elle les leçons de ce qui l'a en partie provoquée"... Et donc, "donne à réfléchir"...

    Mais cet "équilibre" entre deux tendances est, et se révèle de plus en plus fragile, de plus en plus aléatoire, et menace de se rompre.

    Un fait "inquiétant" on va dire, pour en particulier en France la politique économique (investissement, liberté dans le marché du travail) envisagée par le Gouvernement Macron, c'est la remontée des taux longs (taux administrés, taux d'obligations) qui semble s'accélérer depuis avril 2017 et ne va donc pas favoriser les investissements par de l'emprunt, par du crédit à moyen long terme, et va automatiquement rendre le crédit plus cher alors que les budgets (des collectivités publiques et privées, des particuliers, des entreprises, demeurent la plupart du temps forts limités et sans marges exploitables)...

    Combien de temps encore va-t-il arriver à se maintenir, cet équilibre si fragile et si aléatoire?

    Le "scénario catastrophe" d'Henri Bonner qui a travaillé des années dans la finance, et qui a analysé dans ce document (lien ci dessus) les mécanismes, les causes, les conséquences et les différents contextes historiques, sociaux et économiques, de toutes les plus graves crises précédentes survenues en divers pays... Risque donc de se produire tel qu'il le décrit au début de son document...

    ... D'ici 2 à 3 mois, dans 1 an, dans 2 ans... Nul ne peut le prévoir, il n'y aura pas d'autres "signes avant coureurs" que ceux qui se manifestent dans un présent linéaire en lequel se confondent l'hier, l'avant hier, l'aujourd'hui et le demain et le surlendemain... Jusqu'au moment, au jour du choc, du "séisme"...

    Ce sera bien plus bouleversant et surtout bien moins confortable (si l'on peut dire) que ne l'a été la crise de 2008 pour le citoyen lambda européen qui, en 2008 en fait, "était comme au cinéma dans un film d'épouvante où il avait dû payer le billet un peu plus cher qu'en temps ordinaire" ... Là, ça sera carrément le plafond du cinéma qui va tomber, s'écrouler sur les spectateurs qui n'auront pas fini de sucer leur chocolat glacé ou de finir leur méga seau de pop corn au miel...

     

    ... Sur 100 milliards d'euros en circulation (dépenses) il n'y a que 2 milliards d'euros en réalité en argent réel, et donc 98 milliards d'euros en "argent purement virtuel", cet argent étant un "potentiel de liquidité" servant de monnaie d'échange. En effet chaque fois que tu retires 100 euros dans un distributeur de billets, il y a en fait 2 euros de réel en "espèces sonnantes et trébuchantes" et 98 euros de "liquidité potentielle"... Il en est de même pour tous les revenus que l'on perçoit sous forme de salaire, de pension de retraite, de toute forme de revenu versé sur un compte bancaire.

    Cette disproportion entre d'une part 2% d'argent réel et d'autre part 98% d'argent virtuel, c'est ce qui fait la gravité du danger d'une crise financière en état de latence : cette disproportion n'a encore jamais été aussi importante. De telle sorte que si la confiance (confiance en la valeur d'un argent qui n'existe pas réellement mais qui "en principe" doit rentrer prochainement (dans un an, dans cinq ans, dans dix ans) très rapidement disparaît ; alors le réflexe naturel (et logique) consiste pour les particuliers que nous sommes, pour les collectivités, les entreprises, l'état, enfin pour tout ce qui détient des avoirs (des avoirs à 98% virtuels), à réaliser dans l'immédiateté le retrait de ces avoirs. Mais comme les avoirs réels n'exèdent pas 2% de la totalité, très vite, les comptes courants, les comptes d'épargne, les avoirs en placements de trésorerie, d'assurance vie, de titres d'obligations ou d'actions, sont vides, vides comme des tiroirs dans lesquels il n'y a plus rien... (les premiers qui liquident ou retirent récupèrent les 2% réels, et puis plus rien, rien de rien pour les suivants)...

    En France (et partout ailleurs en Europe, et encore plus aux USA) chaque jour qui passe voit disparaître (parce qu'arrivant à échéance) une partie de la dette (par exemple 1% ou un peu plus selon les jours). Mais chaque jour aussi, chaque pays, chaque état, chaque emprunteur achète sur le marché de l'argent auprès des prêteurs que sont certains pays (la Chine qui détient des liquidités pour beaucoup plus de 2% entre autres pays disposant de liquidités d'ailleurs sous forme de dettes rachetées), auprès des autres prêteurs que sont les puissances bancaires disposant de gros, très gros avoirs (aussi sous forme en grande partie de dette rachetée)... achète tout ce que chacun de ces pays, chacun de ces états, chacun de ces emprunteurs a besoin au quotidien pour faire face à ses dépenses (payer les salaires, payer les pensions de retraite, réaliser les investissements nécessaires pour les infrastructures et pour que l'économie puisse tourner au quotidien en répondant à la demande des consommateurs et des clientèles)...

    Tout le système repose donc sur la confiance dans le fait "en principe avéré" (et d'une valeur sûre) d'un argent que personne n'a mais que tout le monde finira par rembourser peu à peu sur 1 an, 2 ans, 10 ans, 20 ou 30 ans. L'on "mise" sur de la rentrée qui viendra "forcément"...

    C'est la raison pour laquelle la dette acquiert de la valeur selon la potentialité, selon la capacité de tel ou tel pays, de tel ou tel emprunteur, à pouvoir rembourser... Et donc s'achète sur les marchés de l'argent...

    Le problème c'est que, en règle quasi générale vu les besoins sans cesse croissants, dans la plupart des pays du monde, en particulier les pays "développés" où la consommation de masse s'accroît et se diversifie, vu les dépenses forcément de plus en plus fortes (équipements, infrastructures, hôpitaux, écoles, protection sociale, salaires, retraites etc.), chaque jour qui passe voit davantage de nouveaux emprunts contractés, que d'échéances enfin libératrices d'emprunts arrivant à terme : pour 1% de libéré, on en reprend pour 2% et ainsi de suite chaque jour ! C'est pour cela que la dette ne cesse d'augmenter... Mais la pression exercée par la dette augmente tout autant et tend à devenir si forte qu'à un certain niveau de pression, c'est l'explosion (ou l'implosion) !

     

     

  • La dette, les dettes... des gens, des pays...

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    Quand j'étais petit et que je commençais - déjà- à réfléchir... à tout ce que je voyais, entendais... (disons dès l'âge de 5 ou 6 ans)... La première fois que j'ai entendu ce mot : "la dette", puis "s'endetter"... Il m'est immédiatement venu à l'esprit l'image d'une personne ouvrant la bouche en grand et montrant ses dents... gâtées...

    Et je me suis dit : "si cette personne a des dettes, c'est comme si elle a des dents gâtées... et en comparaison, une personne qui n'a pas de dettes, c'est comme si ses dents sont belles et blanches"...

    Je voyais donc "dette" comme j'aurais vu une bouche grande ouverte avec des dents gâtées...

    Depuis, cette image m'est restée, et à chaque fois que j'entends parler de dette, je vois cette bouche grande ouverte à moitié édentée et avec de gros chicots très noirs qui sentent mauvais...

    Et que dire, alors, de ce que les politiques et les économistes appellent "la dette souveraine" ?

    ... Un grand four ouvert avec une dent en or ! ( en faux or, soit dit en passant )...