coronavirus

  • Pour être clair et net !

    … Avec et dans la vie quotidienne qui s’amorce depuis le 9 juin, rapport au covid… (pour ma part)…

     

    Les cinémas NON… 2h avec le masque à respirer sa propre haleine, plus (si c’est un film qui m’intéresserait) rien comprendre aux dialogues – ce qui est le cas pour une majorité de films d’aujourd’hui depuis déjà plusieurs années- donner 9 euro la place dans ces conditions là… NON ! Sauf si c’est un film en VO sous titres français, et encore, pas trop long (1h 45 max)…

     

    Les musées, les médiathèques OUI, à condition de pouvoir dans une durée de 3h ou d’une demi journée, sortir une ou deux fois un quart d’heure dehors pour enlever le masque, se faire une clope ou une vape, tranquille, à l’air, un quart d’heure… Dans les médiathèques c’est possible, mais dans les musées c’est à voir (il faudrait qu’ils autorisent des sorties d’un quart d’heure)…

     

    Les restaurants et les cafés OUI mais en terrasse seulement… Parce qu’à l’intérieur si c’est pour remettre le masque chaque fois que tu te lèves le cul, non… (Si c’est pas entre les plats en attendant)…

     

    Les marchés par exemple celui de la ville, en extérieur, dans la région où je vis, j’attends qu’on soit plus obligé de porter le masque pour m’y rendre (peut -être en juillet ?)

    Les hôtels, les chambres d’hôtes, OUI, là je veux bien faire l’effort de m’adapter en fonction des dispositions en cours…

     

    Les trains, les avions NON sauf obligation absolue, exceptionnelle due à un événement grave.

    3 ou 4 h heures porter le masque respirer sa propre haleine, dans un TGV, ou pire, 10/12 heures en avion sans compter les 2 h d’avant l’embarquement plus le transport jusqu’à l’aéroport, NON ! L’horreur!

     

     

  • Le dernier jour

    En ce dernier jour de CONfinement, dimanche 10 mai 2020, je vais quand même ce matin pour aller chercher mon pain et mon journal, me munir de l' « aussweiss » daté heuré signé... On ne sait jamais, je peux tomber sur quelque flic embusqué ou circulant dans le quartier de la ville haute en voiture bleue reconnaissable entre mille...

    Résumons :

    Trois millions et demi de personnes ayant les unes en grande majorité, été porteuses du virus dont bien sûr les 140 000 « cas confirmés » ayant eu des symptômes, dont un certain nombre de ces cas ont nécessité une hospitalisation, ou ont été parmi les hospitalisés, des « cas graves »... Globalement, durant ces deux derniers mois depuis le 17 mars (ou avant si l'on remonte au mois de janvier)...

    À ce jour 10 mai, sur les trois millions et demi de personnes ayant été infectées, tout compris avec les porteurs, les asymptomatiques et les tombés malades ; il ne reste « en piste » que quelque 3000 « bombes vivantes » depuis disons le 20 avril (celles d'avant le 20 avril ont cessé d'être des « bombes vivantes »)... Encore que parmi ces 3000 « bombes vivantes » il y ait en fait, disons 1000 « déterrées » et 2000 invisibles encore enfouies dans le sol...

    Cela fait donc trois millions et demi moins 3000 personnes en France, qui elles, n'ont pas besoin de prendre quelque précaution que ce soit, qui peuvent se déplacer d'un bout de la France à l'autre, aller à l'école, travailler sans mesure de protection, emprunter les transports en commun, sans nécessité de porter un masque.

    Plutôt qu'un test « PCR », un test sérologique (prise et analyse de sang) aurait été bien plus utile, ne serait-ce que pour identifier les trois millions et demi moins 3000 personnes, qui ne risquent plus rien elles mêmes et ne sont plus un danger pour les autres...

    Quant aux 65 millions de personnes qui demeurent encore potentiellement atteignables par le virus, elles n'ont à craindre que 3000 « bombes vivantes » encore en piste un peu partout dont la plupart il faut dire dans les zones urbaines où a le plus sévi l'épidémie...

    Le champ d'action et de propagation du virus ayant été beaucoup réduit, passé pour une personne atteinte, de 25 à moins de 5 en transmission, chacune de ces 3000 « bombes vivantes » est donc cinq fois moins efficace... Et plus le temps passe, ces « bombes vivantes » vont finir par devenir des « pétards mouillés »... D'autant plus qu'après le 11 mai, les 3000 vont devenir des 2000, des mille, avec pour moitié des asymptomatiques qui 2 semaines plus tard, ne seront plus un danger pour les autres, et protégés eux mêmes...

     

    Cela dit, je « subodore » que, par « effet de mode » ou de « tendance » dans certaines boutiques à shopping, le masque en tissu joliment coloré arrangé -en soie ou en cachemire ou étoffe délicate ou simple cotonnade- devienne la grande fureur de l'été 2020 ! ( On ne changera pas le monde...) Rire...

     

     

  • Colère noire !

    Dans le déconfinement ce qui me stresse c'est pas de choper le virus, mais c'est ce qui va me pourrir la vie (la mienne et celle de l'ensemble de mes concitoyens)...

    Choper le virus ? Je l'ai pas chopé à une époque où j'avais plus de chances de le choper qu'aujourd'hui... Vu la diminution quotidienne du nombre de « cas confirmés »...

    Ce qui me stresse c'est en premier lieu ces putains de masques qu'il faudra se foutre sur le visage, peut-être encore des aussweis à présenter à des flics, toute cette chierie de contradictions et d'inepties dans la gestion de cette crise sanitaire, tout ce qui, par la distanciation plus le port du masque, est totalement contraire, diamétralement opposé à la culture que j'ai, de la relation humaine...

    Tout juste si on va pas être poursuivi pénalement pour mise en danger de la vie d'autrui, en plus d'une amende de 900 euro, pour non port du masque en lieu public (peut-être dans la rue dans certaines localités)...

    Du coup, pour en finir de ce « putain de monde d'après » que je vais détester, conspuer, vomir de dégoût et de colère, j'en viendrais presque à souhaiter un virus comme celui du roman Le Fléau de Stephen King, doublé d'un Tchernobyl carabiné qui foute toute la planète et l'humanité en l'air et moi avec ! (eh oui, j'ai eu je l'avoue, jusqu'à ce désespoir là dans des moments de grande et noire colère)...

    Le masque ? Parlons en ! Déjà, c'est la galère pour en avoir, et puis, bordel, quand j'aurai utilisé 50 fois le même pour aller à Intermarché, qui va s'apercevoir que c'est le même ?

    Et les tests ? Va-t-on venir quand je fais ma sieste entre 13h et 14h, très fort toquer en criant à ma porte « C'EST LE TEST, ON VIENT POUR LE TEST » ?

    Et si on me le fait, le test, je suis négatif alors que demain ou dans 8 jours je suis positif ! (Ce qui veut dire que pour les négatifs, il faudra tous les jours le faire le test) !

    Ce putain de masque, en fait qu'est-ce qu'il te garantit ? Il suffit de le toucher, d'un geste qui n'a pas été pensé/contrôlé, d'un rien, pour que le virus venu dessus passe du bord à ton œil !

    Et ces heures d'hélico à 1500 euro au dessus des plages pour fliquer un malheureux promeneur éloigné de 100 mètres d'un autre promeneur !

    Notre ministre de l'Intérieur (le « premier flic de France ») -enfin lui ou un autre d'un autre gouvernement si l'en était ... Il nous prend pour des garnements irresponsables auxquels il faut donner des coups de règle sur le bout des doigts à la moindre grimace, au moindre geste inconvenant, à la moindre non observance de la loi ! Merde ! Les flics et les aussweiss ça suffit ! Bémol à dix mètres sous terre ! Crevures de généraux bouffis de couscous et bardés de joyaux de la couronne, foutez moi le camp de la scène publique, des plateaux télé et de Twitter !

     

    J'en reviens aux tests : pourquoi un objectif de 700 000 par jour ce qui ferait en deux mois -jusque début juillet- pratiquement toute la population testée en France ? Pourquoi en effet, 700 000 tests par jour pour détecter quelque 2 à 3 mille personnes infectées ? Pour tester 700 000 personnes par jour, il faudrait donc que 700 000 personnes par jour se rendent chez leur médecin pour se faire établir une ordonnance ? Ou alors, comme je disais, il faudrait aller les chercher, chacune de ces 700 000 personnes !

     

    Pour les masques, dans le cadre du risque de contamination, et seulement et uniquement et pour un temps donné dans ce cadre là ; je « rejoins » -disons à 70%- ceux et celles qui sont « pour » le port du masque...

    Mais ce que je crains, pour l'avenir, dans le monde d'après ; c'est que le port du masque devienne habituellement, comme « entré dans les mœurs », pour d'autres raisons que celle d'une pandémie de covid-numéro tant ou d'un autre virus, une « norme parmi d'autres normes de mode de vie... Ces autres raisons pouvant être par exemple, l'une, liée à une pollution atmosphérique devenue constante et accrue -ce qui malheureusement serait une nécessité- et l'autre, plus insidieuse, plus perfide, liée à une aspiration à un anonymat, à ne pas être reconnu, afin de se sentir protégé contre des agressions réelles ou imaginaires... En somme la capuche autour de la tête, la casquette, le bonnet, les lunettes de soleil grosses comme des soucoupes volantes, ça suffirait plus...

     

  • Lorsque le test sanguin sera réalisé à grande échelle

    Je pense au fil des jours qui passent, avec de plus en plus de conviction et de croyance me semblant justifiée et logique et réaliste – à tel point que je voudrais le « crier sur les toits » et que mon message soit entendu et partagé par le plus grand nombre de mes concitoyens- qu'un test sanguin pour déterminer qui a développé des anticorps contre le covid-19, est absolument nécessaire pour prendre de nouvelles mesures au confinement.

    En effet, toute personne ayant développé des anticorps, ne peut plus retomber malade avant sans doute six mois ou un an, de la même affection coronavirus covid-19, ni infecter autour d'elle qui que ce soit puisque son organisme a éliminé le virus totalement...

    En clair, cela veut dire, cela implique que l'on peut rendre la liberté de circuler, d'avoir et de reprendre son activité, à toute personne devenue immunisée et non contaminante.

    Toute la population, 67 millions d'habitants ayant fait l'objet de ce test sanguin réalisé à grande échelle sur plusieurs jours (un mois si c'est nécessaire tellement ça fait de monde) dans tous les laboratoires, et quand bien même il faudrait faire une queue interminable chaque jour devant l'entrée du laboratoire... Cela représenterait sur la base d'environ 30% de personnes ayant développé des anticorps, quelque vingt millions de gens...

    Autant redonner liberté et activité à ces vingt millions de gens. Ce serait toujours bien mieux et surtout un peu moins « plombant » pour l'économie, que, par exemple un confinement « par régions » ou par « tranche d'âge »...

    Bien sûr, il faudrait délivrer à la personne devenue immunisée et non contaminante, un « passeport médical » à présenter à tout contrôle...

    « Par tranche d'âge » en l'occurrence les « vieux » à partir de 65 ans trois mois de plus dans le confinement, c'est une « mauvaise solution » puisque, proportionnellement, il y a autant de personnes immunisées chez les « vieux » que chez les « pas vieux » ; et que de surcroît, les « vieux » contribuent au développement de l'économie (ils achètent, consomment, ils constituent une clientèle importante, et en plus encore, ils ont beaucoup d'activité dans un « tissu associatif » très développé en France)...

    « Par régions, cela pose des problèmes pour les déplacements entre régions, ce n'est pas une « bonne solution » non plus !

    Il faut espérer que si cette option (test à grande échelle toute la population) est choisie, d'ici six mois/un an, un vaccin aura été trouvé (qu'il faudra refaire une fois par an)...

     

    Si vous connaissez, êtes en relation avec des gens « influents » autour de vous, faites passer mon message...

     

    Il faut dire que plus on réfléchit à la question, plus cela devient compliqué... En effet, une remarque importante au sujet de la sortie du confinement par identification des personnes ayant développé des anticorps :

     

    Sans le test sanguin, nous avons :

     

    -Des gens qui n'ont pas été infectés mais susceptibles de l'être (sans doute la plus grande partie de la population)

    -Des gens qui ont été infectés, soit asymptomatiques soit tombés malades de bénin à très grave

    Des gens guéris donc devenus immunisés.

     

    Sans le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques ne savent pas qu'ils ont été infectés.

    Avec le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques apprennent qu'ils ont été infectés et ils entrent désormais dans la catégorie de ce qu'on pourrait appeler les « rejetés du virus » avec les guéris

     

    Et c'est là avec les « rejetés du virus » que se pose le problème suivant :

    Les « rejetés du virus » demeurent tout de même porteurs parce qu'ils sont alors comme des « véhicules » ou des supports au même titre qu'une poignée de porte, un objet quelconque, le minou du voisin qu'on caresse...

    Un objet, un support matériel, un animal de compagnie, n'est pas infecté mais est porteur. Il faut bien différencier la notion de « porteur » et de « infecté »

     

    Je suggèrerais aux guéri(e)s et aux immunisé(e)s, de faire attention à ce qu'ils touchent dans des endroits où beaucoup de choses sont touchées...

    Ils peuvent en effet, durant quelques heures, sur leurs doigts, après avoir touché quelque chose, porter le virus, sur eux, qui bien sûr ne les infectera pas, mais pourra « sauter » de leurs doigts sur les doigts d'une personne susceptible d'être infectée...

    D'où la nécessité de se nettoyer les mains avec un liquide désinfectant avant de toucher quoi que ce soit dans un endroit où vient du monde (prévoir un flacon pouvant tenir dans une poche)...

     

  • Scénarios de sortie du confinement

    Mais aussi perspectives à l'échelle mondiale, dans la durée de la pandémie...

     

    Dans les divers scénarios envisagés pour la sortie du confinement, celui qui me semblerait le plus « juste » ou le plus « logique » en fonction de la réalité, à vrai dire d'une réalité faite d'une part d'inconnu, d'imprévisible avec de nombreuses interrogations sans réponse ; consisterait en une sortie du confinement des personnes immunisées (celles qui ont été infectées, les unes seulement asymptomatiques puis devenues non porteuses du virus, les autres ayant eu quelques signes de la maladie puis guéries au bout de quelques jours et devenues enfin non porteuses au bout de trois semaines)... Afin de déterminer si oui ou non on a été contaminé et porteur et pour finir immunisé, il faudrait donc pour cela soumettre toute la population (opération à grande échelle qui bien sûr prendrait plusieurs jours vu le nombre de gens à tester) à une analyse de sang.

    On ferait la queue si nécessaire durant 2 ou 3 h, à plus d'un mètre les uns derrière les autres, devant des laboratoires d'analyses, ou des points aménagés sous chapiteau avec des équipes de secouristes formés pour des prises de sang ; et même opération d'attente plus tard dans la journée pour avoir le résultat.

    Et une attestation d'immunité quand c'est le cas, serait délivrée par une autorité médicale avec authentification (un cachet, une signature)...

    Ainsi, cela permettrait de rendre libres dans leurs déplacements et leurs activités, toutes les personnes immunisées (qui ont développé des anticorps)...

    Pour les personnes n'ayant pas développé d'anticorps, donc susceptibles de contracter le virus, alors le confinement devrait durer aussi longtemps que nécessaire (par exemple 2 fois 3 ou 4 semaines, ou avec une marge de temps estimée suffisamment longue pour que le virus disparaisse en cessant de devenir pathogène)...

     

    Reste cependant une terrible réalité : celle de la durée de la pandémie à l'échelle de toute la planète.

    En effet l'on observe un décalage important d'un continent à l'autre, et aussi un décalage (moins important) entre pays d'un même ensemble continental (par exemple en Europe entre l'Italie, l'Espagne, L'Allemagne, la France, l'Angleterre)... Un décalage de 10/15 jours dans les pays européens, mais un décalage de 1 à 2 mois voire plus entre continents (Asie, Afrique, Amérique)...

    Ce qui fait que dans une durée globale en tenant compte de ces décalages, il se pourrait bien que cette pandémie sévisse durant un an et demi ou deux ans... Alors, difficile pour les échanges internationaux, le commerce, la circulation des marchandises, la vie économique, les activités humaines interdépendantes, les déplacements des gens entre pays et continents...

     

  • Gestion des affaires, gestes, actions du quotidien

    Je pense à toutes ces personnes qui vivent seules dans leur maison ou leur appartement, neuf millions dans notre pays, la France, veuves, veufs, divorcé(e)s, célibataires, et qui n'ont pas forcément près de chez eux un voisin, une voisine, un ami, un parent, disposant des clefs de la maison, de l'appartement, venant régulièrement rendre visite et de petits services quotidiens ; dont les enfants et petits enfants vivent à des centaines de kilomètres... Des personnes qui d'ordinaire en bonne santé, brusquement, d'un jour à l'autre, sont atteintes du coronavirus et qu'au bout de trois jours, en détresse respiratoire, il faut évacuer dans l'urgence et conduire en réanimation à l'hôpital...

    Le frigo archi plein avec une douzaine de yaourts, du beurre, du jambon, des restes de la veille ; le faitout à moitié rempli de soupe qui reste sur le plan de travail de la cuisine, la litière du minou qui n'a pas été changée, le toutou qu'il faut sortir, les plantes qu'il faut arroser, et tant d'autres petites choses, tout cela forcément en déshérence, en abandon, les denrées alimentaires qui vont s'altérer et pourrir...

    Des « scénarios » malheureusement très fréquents, tout ça on ne le montre pas à la télé dans les JT, on n'en parle pas, mais c'est une réalité...

    Guéries mais forcément très affaiblies après 2 semaines en réanimation, le retour à la maison avec tout ce qu'il y a à faire, à débarrasser de perdu, de sali... Quelle galère !

    Quant à ces pauvres gens qui ne reviendront pas, ça en fera des maisons et des appartements à vider, pour les proches qui devront assumer !

    J'imagine les vide-grenier qui déjà sont des amoncellements à perte de vue de toutes sortes d'objets, dans toutes les villes de France, une fois sinon deux fois l'an, des choses que l'on vend un, deux euro ou pas du tout tellement il y en a, et que le soir à 5h il faut remballer en grande partie... En 2021, les vide-grenier vont être encore plus « super géant » et à perte de vue !

     

  • Pour la lecture cela devient difficile

    Déjà, les librairies, qui ne sont pas considérées commerces essentiels de produits de première nécessité, sont toutes fermées...

    Il ne reste que les maisons de la presse et les rayons livres des supermarchés Carrefour, Leclerc, Intermarché... Où l'on ne trouve en majorité que des thrillers, des romans policiers, ou des derniers romans d'Agnès Marre-toi du Gant, de Marc Lève-toi, de Guillaume Museau, de Frédéric Baille Bec dans l'Air, d'Âme de mon Lit et de ma Tombe, et de ces « Grands Auteurs » hyper médiatisés que « tout le monde » achète... (Notez les guillemets à grands auteurs)...

    Ensuite, commander, acheter, faire venir des livres par colis de livraison, de diverses centrales d'achat sur internet dont Amazon, Livrenpoche, Booknote et autres... Gros problème : les livraisons ne sont plus assurées (alors que tu as payé par CB ou Paypal à la commande)...

    Les vide greniers, les étals de livres d'occasion dans les marchés, hors de question tout est fermé de ce côté là...

    Les boîtes à livre, encore peut-être, mais se laver les mains avant d'y accéder et après choix, et à condition de ne toucher que le livre choisi...

    Reste les livres numériques (e-books) sur internet, à télécharger... Mais pour les livres récents, d'auteurs connus, 15 euro pour obtenir un texte numérique à lire sur un smartphone, une tablette, une liseuse ou un ordinateur, cela fait tout de même un peu cher (du vol, le prix des e-books récents sur internet -ou de l'abus)...

    Et dans les e-books, ce qui est du domaine public, donc gratuit, bonjour les temps de recherche pour arriver à trouver un livre intéressant... (Il y a bien sûr les grands classiques)...

    Du coup, je revois tout ce que j'ai sur mes étagères... Je vais peut-être relire une vie d'Albert Camus, d'Olivier Todd, le Journal de Kafka, traduit par Marthe Robert, À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust...

    Dernièrement j'ai lu À L'Est d'Éden, de John Steinbeck, et ces jours ci je lis, de Georges Minois Histoire du Moyen Âge...

    Si pour 15 euro je devais acheter un livre numérique, il faudrait assurément que ce livre soit pour moi d'un « haut intérêt » pour ne pas dire « un chef d'œuvre de la Littérature » (Française ou autre)... Rire...

     

     

  • Pourquoi le confinement est nécessaire ...

    Si le confinement qui, actuellement concerne 3 milliards d'humains dans de nombreux pays, affecte si durement l'économie mondiale en interrompant beaucoup d'activités ; il est aussi certain que, sans aucun confinement, en laissant se développer d'elle même naturellement la pandémie, par le fait qu'autant d'humains sinon plus sans doute 4 milliards auraient été infectés, les uns asymptomatiques et les autres tombant malades... Compte tenu du taux de mortalité évalué à 1,5% pour les personnes âgées de moins de 60 ans, il y aurait eu en l'espace de 1 ou 2 ans à partir de mars 2020, quelque 60 millions de morts dans le monde ( de moins de 60 ans, donc des actifs)... Soit pratiquement autant de morts que durant la seconde guerre mondiale de 1939/1945... (sauf qu'en 1945, la population mondiale était d'environ 2 milliards et demi d'humains)...

    Autrement dit sans confinement des populations, c'est à la fin de la pandémie, tout un monde à reconstruire.

    Car 60 millions de morts cela veut dire des médecins, des chercheurs, des ingénieurs, des professionnels de l'agro-alimentaire, des spécialistes formés et compétents de tous les métiers, des travailleurs, des gestionnaires, des employés dans différentes fonctions, des infirmiers, de soignants dans les hôpitaux... En moins grand nombre pour faire fonctionner l'économie nécessaire à la vie humaine au quotidien...

    Aussi le choix entre confinement et non confinement revient-il à peu près au même : d'un côté avec moins de morts mais beaucoup de morts quand même, une économie à terre et à reconstituer ; et d'un autre côté une économie fortement affectée par la disparition en nombre important de gens dont l'activité professionnelle et de production est nécessaire...

    Sauf que, à choisir, le confinement est tout de même préférable, puisqu' avec moins de morts même si l'économie s'est effondrée, elle aura moins de mal à repartir qu'avec 60 millions de disparus qui eux, auraient définitivement disparus... Et 20 ans (une génération) pour faire de nouveaux actifs nécessaires à la marche du monde...

     

  • Si même la jeunesse n'est pas épargnée...

    Selon les dernières informations , cette jeune fille, Julie, 16 ans, de Morsang sur Orge, n'avait pas de pathologie particulière, elle se trouvait avant de tomber malade, dans un état de santé normal...

    A voir le visage de cette jeune fille, elle ne devait pas être en situation de surpoids, comme c'est le cas pour beaucoup de jeunes ; était-elle sujette à des rhumes, des bronchites, des angines ? Pas spécialement... Aurait elle été  fragilisée par des défenses immunitaires affaiblies ?...

    Cela est inquiétant...

    Je ne sais pas vraiment dans quelle mesure, les personnes non âgées (de moins de 60 ans) sont « plus fragilisées » parce qu'elles sont en surpoids ou obèses -il y a peut-être un lien- ou parce qu'elles sont sujettes à des maladies respiratoires telles que de gros rhumes ou bronchites au moins une fois dans l'année... La seule certitude observable c'est que plus les gens sont âgés (à partir de 70 ans), qu'ils soient en surpoids ou non, et plus ils risquent de développer une forme grave de coronavirus...

    La question que je me pose c'est au sujet des défenses immunitaires, qui ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre, et cela quelque soit l'âge de la personne... Il y a là une réelle inégalité naturelle (qui existe d'ailleurs pour tous les êtres vivants)...

    Qu'est-ce qui intervient (affaiblit ou renforce) les défenses immunitaires ? Un mode de vie, une hygiène de vie, l'alimentation ? … Quand on voit des gens devenir très vieux, des centenaires, dans un monde aussi pollué que celui d'aujourd'hui, et qui n'ont pas forcément une « hygiène de vie et d'alimentation » et qui de surcroît, comme ce fut le cas pour mon arrière grand mère morte à 96 ans (née en 1873 décédée en 1969) était sujette à des syncopes... On ne peut que s'interroger...

    Toute ma pensée, toute mon affection, que je partage avec tous mes concitoyens, à la famille, aux proches, aux ami(e)s de Julie, morte à l'âge de 16 ans, du coronavirus...

    Ce qu'il y a de terrible avec cette horrible maladie, c'est que quand on meurt, on est tout seul sans la présence de ses proches... Bien sûr, il y a, autour, les soignants, les médecins... Mais pas la famille, l'épouse, le mari, le frère, la sœur, l'ami(e)...

     

     

  • Les chiffres et la réalité (suite)

    La population mondiale en 2020 étant de 7 794 800 000 habitants

     

    Un dixième de la population est 794 800 000 habitants

     

    Un centième est 79 480 000

     

    Si dans les 2 ans qui viennent, donc jusque vers la fin de 2021/début 2022, par vagues successives d'un continent à l'autre et de pays en pays, la moitié de l'humanité est infectée par le coronavirus ; en 2022 ce sont 3 897 400 000 d'humains qui auront été contaminés... En majorité importante il est vrai « asymptomatiques »...

    Si l'on considère à 2,5 % le taux de mortalité par coronavirus, par rapport au nombre de contaminés ( asymptomatiques plus tombés malades ) le nombre de morts, de décembre 2019 à mars 2022 aura été de : 2 fois et demi 39 740 000 morts soit 99 350 000 (autant dire cent millions de morts)...

    Davantage que la grippe espagnole de 1918/1921... (mais à cette époque, la population mondiale était de 1 milliard 800 millions d'humains)...

     

    La mortalité probable (par coronavirus) dans le courant des 2 ans qui viennent, n'est que l'un des deux aspects du désastre ; l'autre pouvant être encore plus grand : le désastre économique engendré par les mesures de confinement des populations tout au long du « voyage » de la pandémie, à savoir l'arrêt des échanges internationaux, du commerce, de beaucoup d'activités, les difficultés d'approvisionnement en denrées alimentaires, marchandises de toutes sortes dont certaines sont essentielles à la vie quotidienne des gens, tout cela ayant des conséquences directes et indirectes dans la vie des gens au quotidien sur une durée longue de temps... Sans compter les désastres psychologiques et dans les relations humaines...

    Et le fait, aussi, que pour beaucoup de populations défavorisées (alimentation, eau potable, hygiène, sécurité) dans les zones de guerre et de conflits, les camps de réfugiés, les pays les plus pauvres de la planète, les mesures de confinement et de protection des populations ne peuvent être assurées...

    Du coup, en 2022 et dans les années qui viennent de la décennie 20/30, il risque y avoir bien plus que cent millions de morts du coronavirus... Au moins autant hélas, pour d'autres causes que le coronavirus...

     

     

  • Les chiffres et la réalité

    Les chiffres (nombre de cas confirmés, de décès, de personnes hospitalisées et en réanimation) annoncés chaque soir par le ministre de la santé sur LCI et au JT de 20h, ne sont que suggestifs...

    La réalité c'est celle qui fait l'objet d'images et de scènes qui ont été filmées par des professionnels du journalisme, du reportage sur le terrain...

    C'est aussi ce que révèlent plusieurs témoignages de personnes que nous connaissons et avec lesquelles nous communiquons, autour de nous à proximité, ou de différents lieux de notre pays...

    La réalité, dans la pandémie du coronavirus, en France, dans les pays européens, aux USA, dépasse les données chiffrées, les statistiques, les graphiques...

    Juste un exemple : ces personnes allongées à même le sol sur des couvertures et des draps, dans le couloir d'un hôpital à Madrid, avec le bruit des toux, des expectorations, des gémissements... (reportage hier soir, lundi 23 mars, durant le JT de 20h sur France 2)...

    L'Espagne, tout comme la France et l'Italie, pays les plus atteints en Europe en date du 23 mars ; font partie des « pays économiquement et socialement développés » -certes avec chacun d'eux, les problèmes qui sont les leurs notamment en matière de santé publique, hôpitaux, personnels soignants et moyens...

    Mais à voir ce que l'on a vu hier soir, ces gens étendus à même le sol dans le couloir d'un hôpital à Madrid... L'on ne peut que comparer cela à ce qu'on voit dans des hôpitaux de pays sous développés, où encore à ce que l'on voit (des tentes médicales) dans des camps de réfugiés...

    Au rythme de progression de l'épidémie en nombre de personnes contaminées, en nombre de morts et en nombre de cas graves, l'on peut se demander si dans les hôpitaux de la région parisienne, on ne va pas voir bientôt, comme à Madrid, des dizaines de gens allongés à même le sol dans les couloirs...

    Et ce qui est préoccupant, ce sont ces médecins, ces soignants, qui tombent malades, dont certains meurent, parce qu'ils ont été insuffisamment protégés...

    Et, à propos des mesures de confinement et de la présence des forces de l'ordre, que dire de ces zones de « non droit » de banlieues et quartiers péri-urbains difficiles, qui échappent en grande partie à tout contrôle, où les gendarmes, les médecins et les pompiers sont agressés ? … Ces zones sont des foyers de contamination du fait que le confinement y est insuffisant...

     

     

  • Une constatation

    Au 17 mars il y avait : 7730 cas confirmés et 175 décès

    Au 21 mars soit 4 jours plus tard : 14439 cas confirmés et 562 décès

    Le nombre de cas a donc doublé en 4 jours, et le nombre de décès a triplé durant ces 4 derniers jours...

    Le pourcentage des décès au 17 mars était de 2,26%, et au 21 mars de 3,9%

    Si, par le doublement des cas tous les 4 jours et par le triplement des décès tous les 4 jours l'on projette jusqu'au 2 avril, voici ce que cela donne :

    Au 25 mars : 28900 cas et 1680 décès (pourcentage décès 5,8%)

    Au 29 mars : 57800 cas et 5040 décès (pourcentage décès 8,7%)

    Au 2 avril : 115600 cas et 15120 décès (pourcentage décès 13%)

     

    Cependant une remarque importante s'impose :

    En ce qui concerne le doublement des cas tous les 4 jours, il est possible qu'au 25 mars, dans 4 jours donc, il ait effectivement doublé comme cela a été le cas jusqu'à présent...

    Mais au 29 mars et au 2 avril, le nombre de cas peut alors progresser davantage que par doublement tous les 4 jours... (par conséquent être supérieur à 57800 le 25 mars et à 115600 le 2 avril).

    Pour le nombre de décès, là, le triplement tous les 4 jours jusqu'au 2 avril, ne me semble guère possible car je vois mal en effet un pourcentage de décès de 13% au 2 avril ! Tout naturellement parce que, de toute évidence, d'après l'ensemble moyen des données mondiales le taux des décès tous pays, toutes générations, tranches d'âge confondus, s'établit entre 2,5 et 3%...

    Dans le pire des cas pour les décès, l'on arriverait -je pense « à priori certes je le concède » à 9 ou 10% dans des pays tels que l'Italie, la France, l'Espagne, qui sont parmi les pays du monde où le pourcentage des personnes âgées de plus de 70 ans est le plus important après le Japon...

    Ce qui explique aussi un pourcentage plus élevé que la moyenne mondiale, des décès, c'est le lien qui existe en ce qui concerne l'obésité (ou le surpoids ou la charge pondérale) et la gravité d'atteinte du coronavirus : les organes respiratoires poumons, trachée, chez les personnes en surpoids ont, comme pour tous les tissus des autres organes, une charge en adiposité qui les rend plus vulnérables en cas de maladies infectieuses...

    Or en France, Italie, Espagne notamment, et à plus forte raison encore aux États Unis d'Amérique, il y a beaucoup de personnes obèses ou en surpoids (de tous âges d'ailleurs)... Ce qui explique aussi, le nombre de décès de personnes de moins de 60 ans et même des personnes jeunes...

     

    Si l'on projette au delà du 2 avril, par exemple au 18 avril, l'on arriverait, sur la base d'un doublement des cas tous les 4 jours, à 1 800 000 cas au 18 avril.

    Et donc, à cette date du 18 avril, à environ 160 000 décès sur la base d'un taux équivalent à celui de l'Italie soit 9%...

    Peut-être il faut l'espérer, avec les mesures prises de confinement (d'autant plus si elles sont renforcées), qu'à la mi avril, il n'y ait « que » 900 000 cas et 80 000 décès... Ce qui serait encore considérable...

     

    Dernière remarque : dans plus de 2/3 des pays du monde (en particulier en Afrique), 50% de la population a moins de 30 ans, et les gens dans 2/3 des pays du monde, sont en grande majorité, des personnes qui ne sont pas obèses loin s'en faut...

     

     

  • Une question au sujet des cas confirmés et du nombre de porteurs du virus

    C'est une question à mon avis, importante, que je me pose :

     

    Si le nombre de porteurs du virus pouvant ou non devenir malades et cela, pour ceux et celles qui ne tombent pas malades, sont porteurs durant 4 semaines, puis cessent au bout de 4 semaines d'être porteurs... Est de l'ordre de 250 à 500 000 (probablement à l'heure actuelle) sinon davantage encore... Alors à mon avis, il devrait y avoir déjà, beaucoup plus que 11 000 cas réels... Ce qui voudrait dire que bon nombre de porteurs ne tombent pas malades... Cela bien sûr n'enlève rien à la dangerosité du virus que le porteur diffuse autour de lui, ni au potentiel de risque que le porteur devienne lui même malade ; d'autant plus que c'est durant les 2 premières semaines en cas d'incubation ou sans incubation, que le virus se diffuse le plus ; après 2 semaines et jusqu'à environ 1 mois pour un porteur ne devenant pas malade, le virus « faiblit » et pour finir meurt, vaincu par les défenses naturelles de l'organisme (réseau de circulation lymphatique avec les ganglions et les chaînes ganglionnaires : à l'intérieur du ganglion, il y a comme un cordon ou barrière de protection qui élimine les corps étrangers indésirables ; tout dépend de la capacité du cordon à résister aux agressions notamment entre autres, les cellules cancéreuses et bien d'autres « vacheries »)... Lorsque la barrière cède, le corps étranger envahit le ganglion puis passe dans les vaisseaux lymphatiques et de là, aux organes et aux tissus du corps...

     

  • Une observation que je fais dans la situation actuelle

    Sur les 9130 cas confirmés par test diagnostic PCR au soir du 18 mars, dont 264 personnes décédées et 931 autres en situation difficile (assistance respiratoire), 3620 personnes dans un état grave sont tout de même hospitalisées en plus des 931 dans un état grave...

    Ce qui porte le nombre de personnes en cas confirmés, non hospitalisées, à environ 4600...

    Or, pour être hospitalisé, il faut quand même que ce soit plus sérieux que d'être maintenu chez soi...

    Cela signifie que pour une personne sur 3, c'est « autre chose qu'une simple grippe » !

    Ainsi peut-on prendre conscience de la gravité de la situation, surtout quand on sait que le nombre de porteurs du virus est quinze à vingt fois plus important que le nombre de cas confirmés... Du fait que chaque personne contaminée en infecte autour d'elle un nombre dépendant de ses déplacements et contacts rapprochés inférieurs à un mètre...

    Au début, au mois de janvier et encore courant février, lorsque je n'avais pas encore eu connaissance des données scientifiques, des études faites par les spécialistes en épidémiologie, je n'imaginais pas la situation que l'on est en train de vivre...

    Je pense à tous ces gens des grandes villes notamment à Paris, qui ont fui vers les provinces avant mardi 17 mars à midi, pris d'assaut les trains où ils se sont « serrés comme des sardines » dans les voitures, dont certains d'entre eux, par dizaines, centaines même, devaient être porteurs du virus et ainsi, risquant de faire augmenter le nombre de cas confirmés dans des régions (en l'occurrence Nouvelle Aquitaine) moins touchées -du moins à ce jour)...

    Et ces distances entre personnes, en ville, dans des marchés, devant l'entrée des supermarchés avant l'ouverture, forcément réduites...

    C'est la raison pour laquelle le nombre de cas confirmés ainsi que celui des autres cas fortement probables va sans doute doubler de jour en jour jusqu'à une date impossible à prévoir.

    Toutes les conditions de transmission (rapprochements fréquents entre personnes, contacts proches) ayant été celles d'avant mardi 17 mars midi, auront forcément leur effet dans les jours qui viennent.

     

     

  • Coronavirus, suite

    Une autre conséquence, sans doute aussi grave que l'épidémie elle même, c'est celle de l'arrêt de l'économie, de l'interruption de nombreuses activités humaines dont certaines sont essentielles du fait qu'elles ont un impact sur la vie quotidienne des gens...

    Outre le « manque à gagner » qui, en rapport avec la gravité de la situation sanitaire, est « un moindre mal » ; avec l'arrêt de nombreuses activités humaines, des services ne pourront plus être assurés, des transports d'approvisionnement feront défaut, et, la vie quotidienne devenant de plus en plus difficile, ce sont des maladies autres que celle du coronavirus qui vont se développer, des cancers qui ne pourront plus être soignés dans les meilleures conditions, des pénuries alimentaires et autres (médicaments, toutes sortes de produits nécessaires au quotidien) qui vont avoir des conséquences sur la vie, sur la santé des gens...

    Cela est d'autant plus préoccupant si l'on considère la densité de la population en tel ou tel pays, car plus on est nombreux et plus les besoins -déjà de base - sont nombreux aussi...Et donc, assumer, organiser, prévoir, servir, gérer, devient plus problématique, en face d'une demande qu'une situation difficile ne peut plus satisfaire...

    Tout, en fait, est une question d'équilibre entre d'une part la nécessité d'interrompre de nombreuses activités économiques et commerciales, et la capacité de maintenance d'activités essentielles forcément réduites et ne pouvant pas être totalement interrompues...

     

    Selon la progression du nombre de cas avérés ces derniers jours, d'environ 300, puis 500, puis 800 par jour  et en tenant compte de la progression du nombre réel de personnes contaminées (inconnu), il est tout de même difficile de vraiment porter crédit à cette information communiquée par Jean Michel Blanquer « le coronavirus touchera probablement la moitié des Français ».

    La moitié des Français c'est 33 millions de personnes.

    Pour arriver à 33 millions de personnes, il faudrait déjà que, soit demain ou après demain ou dans une semaine, la progression journalière des cas avérés passe de 800 à plusieurs milliers d'un coup, puis de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers...

    C'est la raison pour laquelle il faut suivre l'évolution journalière des cas avérés, car tant que cela reste de l'ordre de 800, puis 1000, puis 1500, puis 2000, il faudrait un temps assez long (de plusieurs mois) pour arriver à 33 millions...

    D'ici là, la chaleur, le rayonnement solaire (UV) et la baisse du taux d'humidité, surtout si on connaît un mois d'avril caniculaire comme ce fut le cas voici 2 ans, ou un printemps relativement sec et chaud, auront eu raison de la vitalité du virus...

     

    Une info qui en dit long, ce dimanche 15 mars en soirée : Christian Estrosi a été testé positif au coronavirus.

    Si Christian Estrosi avait été un « citoyen lambda » il n'aurait pas fait l'objet d'un test, puisque les tests (matériel ou appareil) sont en nombre limité donc insuffisants...

    Ce soir, dimanche 15 mars, environ un demi million de Français sont dans la même situation que Christian Estrosi : ils sont contaminés (en tant que porteurs) et susceptibles de tomber malades d'un jour à l'autre...

    D'ailleurs, avec 5400 cas avérés à ce jour, 15 mars, l'on peut dire que des milliers, voire des dizaines de milliers d'autres cas, ceux là non avérés, sont des cas « fortement probables »...

    Selon l'article (scientifique) paru dans Medium com coronavirus agissez aujourd'hui, les projections en nombre de contaminations sont établies sur la base d'études mathématiques et de calculs s'appuyant sur des paramètres et des données et avec des algorythmes. (Pour 3660 cas avérés au 13 mars, on trouvait, en projection de contaminations, entre 50 et 300 mille personnes contaminées en tant que porteurs)...

     

    Quoi qu'il en soit, de ce qu'il faut penser de cette projection mathématique analytique en nombre de contaminations (comment on peut l'interpréter et dans quelle mesure cette projection est fiable)... La réalité sur le terrain, par régions, par villes, faisant état de 5400 cas avérés, est qu'au delà de ces 5400 cas avérés, donc confirmés ; il n'existe pas de vue d'ensemble évaluée (observable) sur les cas « fortement probables » (non confirmés) de toute évidence plus nombreux que les cas confirmés...

    Pour avoir une idée, il faudrait pouvoir se baser sur une recherche de ce dont témoignent les internautes sur les réseaux sociaux, sur des sites ou des forums dédiés, spécifiques au sujet du coronavirus : lire ce que les internautes postent, leurs témoignages de ce qu'ils voient autour d'eux... Une recherche assez longue à effectuer si l'on veut vraiment avoir une vue d'ensemble à peu près fiable, au plus proche possible de la réalité.

    C'est vrai que, 5400 cas confirmés -et quand bien même il y en aurait 50 000, sur une population de 66 millions d'habitants, ce n'est guère très significatif et pourrait passer pour « moins inquiétant » et à émettre un doute sur la radicalité des mesures prises, de confinement, de fermetures de lieux publics...

    En revanche ce qui me semble proche de la réalité, c'est, par rapport au nombre de cas confirmés (par exemple 3660 au 13 mars), le nombre de personnes contaminées en tant que porteurs -mais non malades avec signes cliniques gorge irritée toux sèche fièvre- (par exemple entre 50 et 300 mille au 13 mars).