capitalisme

  • Le fondement du capitalisme

    Karl marx

    … « Obtenir le travail en tant que matière première au plus bas coût possible » est le fondement même du capitalisme, notamment du libéralisme sans règles du Marché…

    Si ma « connaissance de l’Histoire » correspond à la réalité de ce qui s’est passé en Russie – devenue l’URSS – entre le 25 octobre 1917 avec la révolution Bolchevique et le 17 décembre 1927 avec le XVème congès du Parti Communiste – cette période de dix ans est celle, avec Lénine et Trotsky, la « plus heureuse » (si l’on peut dire) de l’ère URSS de 1917 à 1989…

     

    J’entends par « période la plus heureuse » la période qui me paraît « faire le mieux référence au communisme, quoique je déplore les violences, la guerre civile, le sang versé, les exécutions, dans les années 1917/1921 (« Blancs et Rouges ») … (En fait je déplore sans condamner, de même que je déplore la guillotine, les violences et les massacres dans la France révolutionnaire de 1793/1794, sans pour autant condamner formellement, puisque je dis que durant cette période tragique, « il y a quand même eu dans le lot, quelques vrais salauds qui ont été raccourcis » … (de même entre 1917 et 1921 en Russie)…

    Les victimes qui ne méritaient pas de l’être, dans leur majorité par rapport aux « vrais salauds », ainsi que les abus et les exactions qui ont été commis, sont ce que l’on appelle « des dégâts collatéraux » (« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs »)…

     

    Et puis, il faut se mettre dans le contexte historique, social, dans la réalité « brute » de l’époque ( 1793/1794 en France, 1917/1921 en Russie) : nous ne sommes pas, dans ces époques, dans les mêmes valeurs, dans la même culture, dans les mêmes évolutions de société, que celles du monde d’aujourd’hui notamment dans le « monde occidental » - quoique…

     

     

    De 1921 à 1927 les Bolcheviks au pouvoir (avec Lénine et Trotsky) ont mis en œuvre la NEP, une politique introduisant une libéralisation économique mais cependant fondée sur le collectivisme… De telle sorte que les ouvriers, par des assemblées d’élus démocratiquemnt, géraient les entreprises industrielles, agricoles, nationalisées/étatisées… De manière à ce que le Marché intérieur, de la Russie, puisse exporter, acheter, vendre, être donc ouvert aux autres pays…

    Cette politique a été critiquée puis invalidée lors du XVème congrès du Parti Communiste du 17 décembre 1927, alors que Staline dominait, au Parti, en 1927…

    Le XV ème congrès du PC souhaitait en venir à une politique plus dure et donc visant à exclure la libéralisation…

    D’où l’élimination de Lénine et l’assassinat commandité par Staline, de Trotsky…

     

    Pour en revenir à la réflexion de Karl Marx « La grande industrie... » , il est de tous temps certain, absolument certain, et cela sous quelque régime que ce soit (Ancien Régime des Rois de droit divin, monarchie constitutionelle, république) que la bourgeoisie d’affaires des capitaines d’industrie et d’agriculture, que les grands patrons, et que de nos jours les grands trusts et multinationales avec leurs PDG et leurs actionnaires, que les propriétaires exploitant de vastes domaines ; ont pour « principe de base » (irrévocable), de réaliser un maximum toujours plus réévalué, de profits et de bénéfices, pour un coût de travail salarié le plus bas possible… Cela même sous couvert de « politique sociale », de « bien être pour tous », de « justice », d’accessibilité à du mieux payé « au mérite », avec l’idée de « donner du travail et de l’aisance – si l’on veut – au plus grand nombre, de permettre à un maximum de gens de consommer, d’acheter au meilleur prix (promotions, publicités, produits phare) etc. … Sur fond d’une « morale » - selon leurs vues – de la « valeur travail » (soit dit en passant la « valeur travail » depuis 2008 surtout et de plus en plus aujourd’hui, « en prend un sacré coup dans la gamelle » puisque les salariés sont devenus éjectables et réduits en « masse salariale ajustable »… Autant dire que le travail « ne vaut plus rien » puique la technologie, la robotique, les machines, assurent désormais le rendement et donc le profit accru…