barbarie

  • De Moloch à Carthage, au Hamas à Gaza

    … Cette coopération et collaboration entre états, souhaitée par Emmanuel Macron président de la République Française, pour combattre le terrorisme islamiste, à priori – sinon quasi certainement – n’a pas l’air d’être agréée par le monde arabe dans son ensemble, lequel monde arabe sans doute craignant que cette coopération entre états ne s’exerce dans une domination d’états occidentaux lors d’interventions et d’opérations menées contre les combattants de Daesh et affiliés, Hamas, Hezbollah et groupes terroristes divers faisant allégeance à l’état islamique…

     

    Et dans cette domination subodorée par les peuples des pays arabes, ce serait la France « chef de file » de cette collaboration, penserait-on dans le monde arabe ?

     

    Une réalité s’impose en regard de l’Histoire récente (celle du 20ème siècle durant la seconde guerre mondiale) :

    En 1942 tous les citoyens allemands, la plupart, « paisibles et ordinaires » , vaquant à leurs activités quotidiennes, n’étaient pas des nazis… Néanmoins ils soutenaient implicitement du moins, et donc pas seulement par peur d’être stigmatisés par le régime Hitlérien, le nazisme, l’idéologie du « troisème reich », la persécution des juifs… Et à ce titre les citoyens allemands étaient complices et donc, en quelque sorte en partie responsables…

     

    De même en 2023 depuis l’agression délibérée et organisée, planifiée, de commandos du Hamas sur le territoire israélien, ayant fait plusieurs centaines de victimes… Tous les arabes (du monde et des pays arabes) ne sont pas, certes, des terroristes, des engagés dans le Hamas, des djihadistes, des affiliés de Daesh et de l’état islamique… Mais implicitement beaucoup d’entre eux (et pas seulement dans les états arabes mais aussi dans les communautés de musulmans qu’ils forment dans les pays de l’Union Européenne – et donc en France) soutiennent le Hamas, le Hezbolah et les organisations terroristes… C’est à dire qu’ils ne soutiennent pas ouvertement, mais pensent que le Hamas en tant qu’autorité au pouvoir dans la bande de Gaza et dans des territoires palestiniens de Cisjordanie, représente et défend la cause palestinienne mieux que ne le ferait une autre organisation ou pouvoir en place…

     

    La grande majorité du monde arabe est « dans ce profil là » de soutien implicite… C’est pourquoi la proposition du président français Emmanuel Macron, de créer une force de collaboration entre états pour lutter contre le terrorisme islamiste, rend les arabes en général, sceptiques et peu enclins à se joindre à une telle collaboration.

     

    Dans le monde arabe, mais aussi dans le monde occidental où des populations sont « traumatisées » par l’écrasement de Gaza sous les bombes et impactées par la cause palestinienne depuis des dizaines d’années… Eh bien « ça ne sent pas très bon pour Israël ! »… Et « ça sent de moins en moins bon, d’ailleurs »…

    Et cette mauvaise, cette sale odeur dominante, cette opinion publique majoritaire y compris dans les pays de l’Union Européenne, se fondant sur la culpabilité et sur la responsabilité d’Israël, tend à devenir le meilleur auxiliaire qu’il soit pour les islamistes fondamentalistes, certains partis de Gauche « tombant dans le panneau » (ou plutôt s’engouffrant dans une idéologie de la complaisance, de la considération de l’Autre, de la justice, de la tolérance, de la non violence, de la négociation, du dialogue, du pacifisme)…

     

    La Gauche… Ou plutôt les Gauches, se réclame de « mission civilisatrice pour la justice, la paix, la fraternité, pour le nivellement des inégalités sociales, pour la promotion de la culture et des arts, pour que cessent les guerres et la barbarie, pour la tolérance » et se mobilise par manifestations sur la place publique, par organisations humanitaires interposées, en opposition à une armée Israélienne qui, selon elle, cause trop de dommages au peuple palestinien notamment dans la bande de Gaza…

    Mais elle ne prend pas en compte dans ses discours, dans ses invectives, ce qu’est dans sa réalité depuis l’Antiquité, la barbarie, la cruauté, l’inhumanité, de que fut le culte de Moloch à Carthage, des atrocités commises par les Kkmers rouges, les génocides du 20ème siècle (Juifs, Arméniens, Tutsis), les viols, tortures et massacres de la guerre de trente ans, en gros depuis des milliers d’années, tout ce que certains humains ont fait de pire, d’impensable, qu’aucun autre être vivant non humain n’a jamais fait et ne fera jamais à un autre être vivant… Rappelons que l’épeire qui piège dans sa toile la mouche, n’agit qu’en conformité avec son instinct naturel de prédateur afin de se nourrir…

     

    Le Hamas, le Hezbollah, tout comme Moloch à Carthage, tout comme les Khmers rouges, tout comme les hordes de reîtres tueurs, violeurs et pillards de la guerre de trente ans, tout comme les nazis, tout comme les mercenaires de Pinochet au Chili, tout comme bien d’autres assassins, barbares, tortionnaires organisés en groupes et en bandes armées… Sont ce qu’il y a de pire dans les sociétés humaines, et qui n’a pu encore être éradiqué, qui s’est perpétué, qui s’est reproduit…

     

  • Une guerre qui n'a plus rien à voir avec les guerres précédentes (suite)

    … Le 21ème siècle dans son historique depuis le 1er janvier 2001 et jusqu’à décembre 2022, n’égale pas cependant, en dimension d’horreur et de barbarie, ainsi qu’en nombre de victimes de guerres, le 20ème siècle… Mais qu’en sera-t-il à la fin du 21ème siècle ? …

     

    En effet, déjà en nombre de victimes (militaires et civiles) des deux grandes guerres du 20ème siècle, celle de 1914-1918, puis celle de 1939-1945 ; l’on avoisine les cent millions de morts (à mettre en rapport avec la population mondiale de 1950 qui était de près de 3 milliards d’humains)…

    Sans compter toutes les autres guerres et conflits armés de ce même 20 ème siècle…

     

    Et en dimension d’horreur, de barbarie, de génocide, d’extermination ( de 6 millions de juifs), ce qui est impressionnant, c’est cette « indusrie de la mort » organisée, planifiée, à grande échelle, avec les camps de travail forcé et d’élimination systématique de milliers de personnes à la fois, le transport en trains de marchandises (wagons de « 8 chevaux ou 40 hommes »), de regroupements en camps de transit, de rafles, de toutes sortes d’humiliations, de tortures, de souffrances, infligées à des millions de personnes durant la deuxième guerre mondiale, de 1941 à 1945 dans toute l’Europe…

     

     

     

    Aussi, la guerre qui aujourd’hui, au 21ème siècle, oppose l’Homme à lui-même et aux autres Hommes, guerre sociale d’individu à individu, d’ethnie à ethnie, de culture à culture, de modèle à modèle, de religion à religion, dans sa violence inouie, entretenue et généralisée… Si elle est, cette guerre là, une guerre différente des guerres qui ont précédé ; elle n’atteint pas la dimension en horreur et en barbarie qui fut celle, à grande échelle, et donc impactant des dizaines de millions de personnes, de 1941 à 1945… (Mais je le redis « qu’en sera-t-il à la fin du 21ème siècle?)…

     

    C’est tout de même « bien moins dur » en 2022 qu’en 1944, pour un Juif, pour un exclu, pour un « indésirable » pour un sans abri – en France ou dans un pays de Union Européenne ! (quand je dis « moins dur » c’est « dur, oui, tout de même mais c’est la dimension qui est différente, notamment lorsque l’on rapporte la dimension actuelle de l’horreur, de la barbarie, du nombre de victimes, au chiffre de la population mondiale en 2022)…

     

    La dimension de l’horreur, de la barbarie, du nombre de victimes étant une question d’échelle de grandeur et d’étendue…

     

     

  • Une "fake new" à ma façon

    Soldats de putin

    … Qui pourrait être une réalité que certains « non anti Putin’ » ou « anti Putin’ en apparence »… jugeraient scandaleuse, révoltante… Et n’imagineraient même pas…

    Eh bien oui, « j’imagine » … Et voici :

     

    Quelques uns de ces jeunes soldats russes de l’armée de Putin’ sont tombés dans des combats de rue à Marioupol, tués par des snippers ukrainiens retranchés dans des décombres d’immeubles bombardés.

    Dans le désordre général les cadavres de ces jeunes soldats de Putin’ n’ont pas été récupérés et ont été ramassés par des assiégés mourant de faim…

    Découpés en morceaux, les corps de ces soldats russes ont été rôtis, grillés sur des braseros et dévorés tels des poulets dans lesquels on mord en pique nique…

     

    « Faut-il pleurer/faut-il en rire... » … Sur l’air d’une chanson de Jean Ferrat ?

     

    La guerre ça fait jamais dans la dentelle ! Entre une barbarie (celle des agresseurs en général toujours évidente) et une autre « barbarie » (celle de ceux qui se défendent et usent de tous les moyens possibles pour survivre – en l’occurrence de la chair humaine de corps d’ennemis ), il y a, ne vous en déplaise les « corrects pensants », « une différence » !

     

    Autrement dit, pour être « plus explicite » : la barbarie est toujours du côté de l’agresseur, et du côté de l’agressé il faudrait lui trouver une autre nom que « barbarie »… Et c’est pourquoi, à défaut d’un autre nom trouvé, je mets – dans le cas de l’agressé – barbarie entre guillemets (« barbarie »…