auteur

  • Quel intérêt pour un auteur d'ouvrage ...

    … Quel intérêt pour un auteur d’ouvrage (de type « souvenirs, anecdotes, mémoires », ou de roman, d’essai, de récit)… Y – a – t’il, de publier un livre à compte d’auteur, ou même en format numérique « en ligne » ?

    Sachant que, dans le meilleur des cas, le livre ou l’ouvrage, publié à compte d’auteur, ne le sera vraisemblablement qu’en 300, 500 exemplaires dont un certain nombre de ces exemplaires au bout d’un an, finiront au pilon, ou seront remis à l’auteur en expédition colis à ses frais, pour être rangés dans un carton en quelque pièce de débarras ?

    Sachant, pour le même ouvrage en format numérique, qu’il ne sera téléchargé (et vu et ou lu) que par quelques éventuels lecteurs ?

    L’intérêt réel n’est-il pas celui de voir sa production écrite, vue et lue par – non pas en un an par à peine 10 à 100 lecteurs – mais en 1 jour, en 1 semaine, en 1 mois, en 1 an ; par au moins 10 fois plus de lecteurs, sur la Toile, donc sur un blog, sur un site, sur un forum, sur une page Facebook ?

    En effet, même dans le cas d’un auditoire ou d’un lectorat limité à 100, 200, 300 abonnés ou « amis », ce que l’on produit sera toujours au moins 10 fois plus vu ou lu – sur une période d’un an par exemple – que l’ouvrage à compte d’auteur, publié et en étalage 3 mois à la Maison de la Presse du coin… Que les « gens du coin » d’ailleurs, ne remarqueront qu’à peine, indifférents qu’ils sont…

     

  • L'œuvre et son auteur

    Si à mon sens, l'œuvre d'un auteur, d'un artiste, doit être différenciée du comportement et des actes de cet auteur, de cet artiste...

    L'on peut cependant associer l'œuvre lorsque l'œuvre s'accorde -sauf exceptions confirmant la règle- au comportement et aux actes de l'auteur, de l'artiste...

    Mais « associer » ne veut pas dire forcément « privilégier »...

     

  • Qu'est ce qu'un écrivain ?

         On ne sait pas vraiment ce qu'est un écrivain, on se fait toutes sortes d'idées au sujet d'un écrivain... Et si l'écrivain c'est vous ou moi, qui n'est pas un écrivain au sens d'auteur connu et publié mais disons un écrivain comme on fait du tricot, du jardinage, du bricolage ; un écrivain comme on écrit ses mémoires ou qui se raconte sur des réseaux sociaux du Net, un écrivain sans éditeur autre que lui-même depuis l'arrivée d'internet et des blogs... Alors cet "écrivain" aux yeux du monde, aux yeux des gens autour de lui, de tous ces gens qui sont de sa famille et de ses connaissances... C'est une voix qui crie dans le vide, un frustré, un impuissant ; et l'on s'interroge sur la nécessité, sur la pertinence de tout ce qu'il peut produire, et l'on trouve suspecte sa propension à se produire, à diffuser, et l'on dit alors qu'il s'expose et se met en avant...

    Certains écrivains qui sont, eux, connus et publiés, ne sont guère pour autant mieux considérés, mieux compris que les "illustres inconnus" : ceux là passent en général pour des intellectuels qui discourent aux terrasses des cafés, des anarchistes, des "trouble-fête", des "empêcheurs de tourner en rond", et même s'ils ont du talent, autant de talent dans la forme que dans le fond ou dans le sens ou dans la portée de ce qu'ils produisent ; ils ne sont pas mieux accueillis, recherchés, reconnus, compris...

    Cependant, la France est encore pour eux, pour tous ces écrivains dont la voix donne sur le vide, l'un des pays au monde où ils sont le plus lus, du moins pour quelques uns d'entre eux.

    Si les écrivains ne sont pas ces voix qui crient dans le vide, alors ils sont ces "artisans" de l'écriture (des maîtres artisans parfois) qui font de jolies, d'émouvantes histoires, de l'aventure, du voyage, du thriller, du suspense, du terroir... Ces écrivains là sont les plus lus, et cela se comprend...

    ... Il en faudra encore, et encore... des "coups de hache sur la mer gelée", sur cette mer gelée sur laquelle cependant, on ne construit plus en pierres de glace mais en ces matériaux fragiles que l'air ambiant dégrade...