antisarkozysme

  • L'antisarkozysme

         Il y a dans l'antisarkozysme, d'un côté une médiatisation orchestrée et assourdissante qui se radicalise dans tous les corps sociaux ; mais d'un autre côté une "légitimité" qui s'impose ...

    Je me demande cependant si l'habitude de verser dans l'antisarkozysme n'est pas devenu finalement un réflexe, un "tic", dont on ne peut se défaire... Et si, aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette "habitude d'antisarkozysme" ne va pas, contrairement à toutes les prévisions sur une défaite de Sarkozy... Contribuer à la réélection de Sarkozy... (peu probable mais sait-on jamais?)...

    Ainsi pourrions nous durant encore cinq ans, "continuer à faire de l'antisarkozysme" !

    Ne le souhaitant réélu à aucun prix, je ne veux donc pas, durant les cinq ans qui viennent, vivre dans cette habitude d'antisarkozysme...

    ...J'écoutais ce samedi 28 avril sur France Culture, "la rumeur du monde". Tous les intervenants dans une argumentation particulièrement convaincante et d'une logique imparable, s'accordaient pour dire à quel point "c'est difficile pour Nicolas Sarkozy"...

    Nous nous acheminerions donc vers une victoire de François Hollande au second tour de ces présidentielles 2012...

    Ce qui m'amène à évoquer ce livre d'Eric Brunet "Pourquoi Sarkozy va gagner"... Et à me poser cette question : "après le 6 mai 2012, ce livre sera-t-il encore en vente dans les librairies"?... Si Sarkozy est battu...

    Pour envisager d'écrire et de publier un tel livre, il faut assurément "être sûr de ce que l'on avance" et il y a là, à mon sens, un risque énorme à prendre pour un écrivain.

    Ce livre aura eu cependant le mérite, au delà du fait qu'Eric Brunet se soit pour ainsi dire "fait l'avocat" de Nicolas Sarkozy, de s'être opposé à une forme parmi tant d'autres, de "pensée unique"... la "pensée unique" des médias, de toutes ces castes sociales hétéroclites et de sensibilités diverses toutes affiliées à une mode, à un courant, à une idée, à un "son de cloche dominant et assourdissant"...

    ... Je n'écris pas : "j'appelle à voter pour - - - "

    Je donne seulement ici comme ailleurs, mon sentiment personnel (qui est partagé par un grand nombre de mes compatriotes) : Nicolas Sarkozy ne correspond pas à l'image que je me fais d'un président de la république. Trop "people and consort's" dirais-je...

    Au moins, avec François Hollande, nous ne serons pas dans cette "représentation ostentatoire et outrancière"...

    À l'idée qu'au soir du 6 mai 2012, à la Télévision à 20h précises, pourrait se dessiner en moins d'une seconde tapante, le visage de Nicolas Sarkozy, et que l'on pourrait entendre "Nicolas Sarkozy est élu président de la république avec 50,3 %"... J'en suis horrifié... Cinq ans de plus "d'antisarkozysme viscéral quotidien" ce n'est pas une vie!

    Pour les gens qui "s'en foutent" (que ce soit Sarkozy ou Hollande)... ça sera "gérable" et ma foi, ils accueilleront la "nouvelle" quelle qu'elle soit, avec une certaine indifférence, sans "gueule de bois" le lundi 7 mai...

    Mais pour ceux et celles qui "ne veulent de l'un à aucun prix" (et dont je fais partie)... ça sera "très dur" !

    Si ce "50,3%" ne pouvait être qu'un "fantasme mathématique" !..