amitié

  • La question de ce que l'on décide de publier à la vue de tout le monde

    .. J'ai dans l'idée que, parmi vous lecteurs de ma page, je pourrais - peut-être - envisager de poster "certaines de mes productions pas piquées des hannetons autant dire “non aseptisées et iconoclastes"...

    Enfin, "quelques unes"... De temps à autre...

    Il n'en demeure pas moins qu'il me sera à chaque fois, pour tel ou tel "texte de cet acabit", nécessaire de "trancher" (oui ou non)...

    Sur mon blog, sur mon site et sur mon forum (le forum que j'administre et dont je suis l'auteur, où figure l'intégralité de mes œuvres, et où d'ailleurs il n'y a que 5 membres inscrits seulement) ; dans ces "trois univers" d'écriture et de production donc, là, je ne me pose jamais la question de savoir ce que je vais publier ou pas... J'y mets "TOUT"...

    En revanche, pour les autres forums et sur ma page Facebook, la question je me la pose... Et je "tranche" (oui ou non)...

    Mais lorsque je tranche "oui", cela ne veut pas dire pour autant que je me réfère à "ce que l'on pourrait penser de bien ou de mal, de ce que j'envoie"...

    A vrai dire s'il me faut choisir entre la reconnaissance et l'amitié, je donne la priorité à l'amitié (l'amitié laissant supposer que l'on ne puisse vraiment tout exprimer, fût-ce dans la formulation la plus ou la mieux "étudiée" possible)...

    À vrai dire aussi, ma "conception personnelle de la liberté d'expression" est -disons- "assez particulière”... En ce sens qu'elle s'inscrit dans la réflexion et dans la complexité relationnelle...

    Est-ce - par exemple - que l'on dit tout, vraiment tout, à l'être que l'on aime le plus au monde (sa femme, son mari, son fils, sa fille, un ami) ? Et... Ce que l'on ne lui dit pas, à lui ou à elle, le dirait-on ailleurs ? Ou à quelqu'un d'autre proche, très proche mais d'une autre manière et dans un contexte différent, de relation ?

    Il y a dans toute relation, y compris avec les personnes que l'on aime le plus, quelque chose de totalement unique, de non reproductible, de singulier, de non partageable avec un autre ... Quelque chose que l'on ne vit qu'avec cette personne là en particulier...

    Ainsi est la relation entre une femme et un homme passant leur vie ensemble, ainsi est la relation que l'on a avec un fils, une fille, une cousine, un frère, une soeur, un père, une mère, etc. ...

    Jusqu'où peut-on aller? Et avec qui ? C'est là la question...

    La seule réponse - à mon sens – c'est : par le biais de la littérature, de l'œuvre d'écriture, de l'Art sous toutes ses formes... Et on peut y ajouter aussi l'humour... Car dans ces domaines là, oui, on peut tout dire, tout écrire, jusqu'à l'indicible si on y arrive ...

    En effet, dans le récit -même d’autofiction – ou dans le témoignage auquel on se livre à propos de faits avérés, réels ; ou encore dans une représentation imagée, “symbolique” et dans une “formulation” particulière, autrement dit dans la “chose ainsi écrite” (ou exprimée par le dessin) … Lorsqu’on est bien dans la littérature, dans l’œuvre d’écriture ou de dessin ; l’on ne se raconte pas mais on raconte, l’on ne montre pas mais l’on produit…

    … Sur un réseau social, Facebook en l’occurrence… Fait-on “œuvre d’écriture” ? …

    On peut… On peut, oui, mais… Mais l’on reste sur un réseau social… C’est à dire pas sur un blog, pas dans un livre (roman, récit, nouvelles, essai)…

  • De la relation amoureuse... ou d'amitié

          Le coeur peut être fragile, la peau -et, ou l'âme- peut être électrisée, mais la tête doit rester solide... Si elle l'est...

    Il y a une nécessité, à mon sens, à ce que la réflexion prenne du pouvoir, voire fasse autorité sur le ressenti... mais sans toutefois mettre le ressenti sous boisseau, de force, de toute force... Car le ressenti ne peut être éclipsé, sa réalité ne peut être niée...

    La réflexion alors, lorsque le ressenti est douloureux ou fâcheux, rend la situation difficile -ou l'évènement malheureux- "un peu plus gérable"...

    Et cela peut être, à l'extrême, une question de vie ou de mort... Éviter de "foutre sa vie en l'air" en la vivant dans l'illusion qu'il suffit d'aimer pour être aimé, qu'il suffit de plaire...

    Ce qui ne vient pas ne vient jamais parce qu'on le veut à tout prix, ou s'il vient quand même, c'est un leurre... parfois, oui, un très beau leurre mais un leurre tout de même...

    Il y a, bien souvent "celui ou celle qui aime plus que l'autre"... et la différence parfois, n'est pas bien grande. Cette différence, si petite soit-elle, est "toujours de trop"...

    Celui ou celle qui aime "un tout petit peu moins", et à plus forte raison, "nettement moins", se laisse tout de même aimer car il faut bien le dire, cela "arrange ses affaires" et, somme toute, est "toujours bon à prendre"... Mais cela ne peut guère durer bien longtemps, rarement "toute une vie"...