Articles de yugcib

  • FNSEA et agriculteurs

    … Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, patron d’un mastodonte de l’industrie agro-alimentaire…

    Et du groupe AVRIL, géant Français des huiles et protéines végétales…

    Détenteur d’un portefeuille de propriétés immobilières en France et à l’étranger…

    D’un portefeuille d’actions diversifié : Total, AXA, Airbus et LVMH…

    Possédant plusieurs comptes bancaires…

    À la tête d’un patrimoine artistique et culturel…

    Et étant détenteur de l’une des 10 plus grandes fortunes personnelles de notre pays la France…

    … Est-il le « bon interlocuteur » pour « porter en avant » les revendications des agriculteurs en face du Gouvernement de la France – celui, actuel, de Gabriel Attal – et des ditrigeants décideurs technocrates de l’Europe de Bruxelles ?

     

     

    … La très grande majorité des agriculteurs et éleveurs et producteurs de fruits, légumes… À l’exception sans doute des céréaliers de grandes exploitations, ne vendent qu’en France, parfois localement, ou en région… Et ne sont donc pas concernés par l’exportation de leurs produits hors de France… C’est donc sur eux que pèsent en leur défaveur manifeste, les importations étrangères qui rendent leur productions peu compétitives sur le marché, et que n’achètent qu’en partie les Leclerc, Intermarché, Carrefour, Lidl, Aldi, etc. …

    Comment un Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, qui ne peut être que du côté des grands décideurs de Bruxelles, un milliardaire, serait-il un défenseur et un interlocuteur crédible pour cette très grande majorité d’agriculteurs, éleveurs et producteurs de fruits, légumes qui ne vendent qu’en France, souvent localement et régionalement ?

     

     

  • Quel "choix" le jour du vote ? ...

     

    … Quand on est anti extrême droite, que l’on n’adhère qu’ à ce que l’on accepte de la droite classique (LR en l’occurrence), qu’ à ce que l’on trouve de « bon » dans la Gauche (NUPES en l’occurrence) ou de l’extrême gauche (Lutte Ouvrière et Parti Anticapitaliste en l’occurrence), que l’on ne soutient que ce qui nous semble positif dans la majorité relative autour d’Emmanuel Macron…

     

    Et qu’on est anti antisémite à 100 % mais contre Benyamin Netanyaou ; que l’on est « orienté à Gauche » mais anti complaisance à l’Islam, partisan à 100 % de la Laïcité, et opposé au port du voile islamique dans l’espace public, que l’on critique la société de consommation et ses dérives, que l’on défend la civilisation occidentale mais en en dénonçant les faiblesses et les dérives et les perversions, que l’on est contre les milliardaires et contre les actionnaires, contre les opinions publiques en vogue et majoritaires, que l’on n’adhère pas à ce qu’il convient de penser consensuellement, aux modes et aux engouements qui ont le vent en poupe, quand on est anti religion et Athée sans faire pour autant de l’athéisme une autre religion… En un mot pour conclure quand on est un inclassable total… Comment voter ? Quel bulletin mettre dans l’Urne, si l’on veut, quelque soit le cas de figure, ne pas voter blanc, ne pas s’abstenir ?

     

    Ma réponse serait :

    Pour le candidat ou pour les candidats à l’élection (présidentielle, législative ou autre) qui laissera (laisseront) sans l’inquiéter d’aucune façon, l’inclassable s’exprimer et « s’exister lui-même» (en somme : qui laissera l’inclassable, « habiter » dans le « paysage social »…

    En somme, « pour un Système qui, en dépit de ses défauts, de ses perversions, injustices, hypocrisies… Laissera toujours exister dans le paysage social, l’inclassable inassimilable voire perturbateur, dérangeant… Et qui d’ailleurs n’a jamais derrière lui des « flopées de followers », ne fera jamais l’objet de quelque médiatisation »…

     

     

  • Qu'est-ce qui "plombe" les agriculteurs pour plus de la moitié de leurs problèmes ?

    … En partant du principe selon lequel « on pourrait faire confiance au gouvernement de Gabriel Attal concernant les annonces faites aux agriculteurs » (ce qui « reste à voir ») ; il y a une réalité « de taille » qui est la suivante :

    Celle de la gouvernance économique de marché, de Bruxelles (de l’Union Européenne) ainsi que celle de l’existence du MERCOSUR le marché commun du Sud regroupant plusieurs pays d’Amérique du Sud dont l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay…

     

    Ces deux instances (pouvoir de décision dans toute leur puissance dominante) « pèsent lourd » lors des assemblées entre dirigeants et gouvernants qui se réunissent périodiquement, ce qui le plus souvent infirme ou limite les propositions et les demandes de négociation faites par les gouvernements des pays membres ou associés…

     

    Ainsi Gabriel Attal lorsqu’il rencontre les « grands décideurs » (en fait pour dire les choses « les maîtres du monde et du marché), que soit ceux de l’Union Européenne ou de l’ensemble du monde, il peut oui, selon ce qu’il annonce aux agriculteurs Français, demander à ce que soit revues les dispositions prises par les dirigeants et dominants du Mercosur et de l’Europe de Bruxelles…

    La question est de savoir dans quelle mesure et dans quelles conditions peuvent être menées les négociations. Autrement dit, il est plus que probable sinon quasi certain, que les « géants » du Marché – Mercosur, Europe de Bruxelles – ne sont disposés (éventuellement) à céder que sur une toute petite partie ne mettant pas en péril ce qui est prévu, planifié, organisé au profit des dominants.

     

    Donc, la parole de Gabriel Attal « ne pèsera guère dans les débats », aussi sincère qu’elle soit (souci du Gouvernement de la France pour ses agriculteurs)…

    L’ensemble des problèmes qui sont ceux des agriculteurs, entre pour plus de la moitié de tous ces problèmes, de la réalité de ce qu’impose la dominance du Mercosur et de l’Europe de Bruxelles.

    Les gouvernants des différents pays lors des assemblées ont certes leur « mot à dire » - pour autant qu’ils n’adhèreraient pas à certaines dispositions prises (ce qui reste à voir)- mais ils sont peu entendus…

     

    Il n’y a donc – à mon sens – qu’une action à mener par les agriculteurs, qui « aurait quelque chance » de peser sur les décisions prises en très haut lieu ; c’est celle qui consiste à intercepter, à détruire, saccager, éliminer des commerces et des grandes surfaces alimentaires, tous les produits en provenance des pays du Mercosur d’une part – du moins les produits, précisons le, qui ne peuvent être originaires de France et d’Europe (exemple les dattes et les bananes entre autre)- ainsi que les produits en provenance de pays européens (Espagne, Portugal, europe de l’est), pays dans lesquels les conditions de travail des salariés et de production traitement sont critiquables…

     

    Toutefois, une telle action menée par le plus grand nombre possible d’agriculteurs organisés et déterminés, ne devrait pas être seulement ponctuelle mais permanente et répétive… Et être soutenue par le plus grand nombre possible de consommateurs, déterminés eux aussi, à ne plus acheter ces produits issus du Mercosur et des pays européens dans une « concurrence déloyante »… Action, forcément de longue durée et « à grande échelle » jusqu’à assécher complètement ces marchés afin de parvenir à « faire rendre gorge » aux dominants décideurs maîtres des marchés…

     

    Que les pays du Mercosur et de l’Union Européenne (tels l’Espagne, le Portugal, les pays de l’est européen) en soient réduits à vendre… Aux Chinois, aux Russes, aux Indous, dont la masse de population est de l’ordre pour l’Inde et la Chine, d’un milliard et demi d’humains… Et renoncent à vendre aux Européens !

     

     

    Le « problème » pour l’adhésion massive des consommateurs à un « boycott » total et durable des produits du Mercosur et de certains pays d’Europe comme l’Espagne… C’est que le citoyen à petit budget voire à la limite ou en dessous du « seuil de pauvreté » sera toujours attiré par des produits « moins chers », de moins bonne qualité (bourrés de pesticides, d’additifs, de graisses, de colorants) et traités dans des conditions de quasi esclavagisme des salariés ( des migrants en général)… D’où un comportement au quotidien du consommateur moyen, qui n’évolue pas du fait d’un changement de mode de vie impliquant de l’effort, de la réflexion dans le choix, du renoncement à de la facilité et à de la diversité pour le « au mieux pour le moins cher possible » (moins cher possible oui dans le « Système » mais mieux non)…

     

    … Le libre échange cependant – tout comme l’indique bien le mot « échange » - ce n’est pas seulement « faire venir chez soi, d’ailleurs, des produits notamment alimentaires » , mais c’est aussi « vendre ce que l’on produit chez soi, ailleurs »…

    Et en ce sens, le libre échange en dépit de ce qu’il peut impliquer de difficile à accepter lorsque des produits importés « plombent » le marché intérieur par une concurrence déloyale ; ne peut pour autant être banni ou rejeté…

    Parce que ce que l’on produit chez soi, notamment en qualité, et que l’on vend aux autres en Europe ou dans le monde – et donc dans les pays où l’on a établi un accord – est assurément un « facteur de développement », bénéfique, heureux, pour nous qui produisons dans notre pays…

    Reste tout de même le consommateur extérieur et son pouvoir d’achat là où il vit : par exemple un habitant d’une favella de Rio de Janeiro, ou un péon Mexicain demeurant dans un « bidonville », ou même encore un Argentin au chômage vivant dans une banlieue de Buenos Aires… Est-il en capacité d’acheter ce produit de qualité venant de chez nous ? Certes pas !

    Le libre échange c’est, en somme, une opportunité heureuse pour qui vend ce qu’il produit chez lui, de qualité, à un nombre suffisant de gens en capacité d’acheter… Mais c’est au contraire, un mal ou un moins bon, pour qui ne peut vendre à des gens sans pouvoir d’achat, ou pour qui reçoit chez lui des produits qui « plombent » son marché intérieur, et cela d’autant plus que les produits importés sont de moins bonne qualité du fait de leur bas coût…

     

     

  • La Shoah

    … La rediffusion mardi 30 janvier 2024 sur France 2 à partir de 21h 10, de la Shoah, de Claude Lanzmann – rappelons que la première diffusion avait été faite en 1987 sur TF1 et que depuis, ce documentaire d’une durée de 9h, de Claude Lanzmann a été diffusé 7 fois – s’inscrit dans un contexte (ou un climat) actuel d’antisémitisme accru notamment depuis la réaction du Gouvernement de Benyamin Metanyaou aux attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023…

    En effet, l’ensemble des pays arabes dont en premier lieu les palestiniens condamnent les destructions par bombardements incessants sur Gaza ; et en France, en Europe, les partis de Gauche qui soutiennent les palestiniens – du moins une partie d’entre eux et de leurs sympathisants et électeurs – refusent de qualifier de terrorisme les attaques et les assassinats perpétrés par le Hamas…

    D’autre part, en ce qui concerne l’audience, pour ce documentaire d’une durée de 9h, l’on peut se poser la question de savoir quels sont les téléspectateurs dans notre pays, qui vont regarder durant 9h ce documentaire, ce soir du 30 janvier 2024 et cette nuit jusqu’à l’heure, pour beaucoup de nos concitoyens, de se rendre au travail le matin de bonne heure…

    Sûrement pas les « jeunes générations » de moins de 40 ans ! Pour lesquelles ce qui s’est passé dans les camps de la mort entre 1942 et 1945, semble « hors du temps » et ne point en conséquence les sensibiliser outre mesure…

    Le « gros des troupes » de l’antisémitisme du 21ème siècle, se situe dans ces « jeunes générations » de moins de 40 ans…

    Et de toute manière, chacun qui le souhaite – n’envisageant pas de passer 9h à voir ce documentaire ce soir du 30 janvier – peut se le procurer en DVD (à visionner en plusieurs fois)…

    Si la rediffusion de la Shoah, dans le contexte actuel « anti juif », peut « emmerder les antisémitistes » - ou tout au moins les contrarier – alors, oui, cette rediffusion de la Shoah est la bienvenue, autrement dit l’occasion de lancer un pavé bien éclaboussant dans la mare boueuse et pestilentielle des antisémites !

    « Quand on est antisémite on ne peut pas être une bonne personne » … Dis-je… Affirm’je !

     

    … J’ai « imaginé »… Une « sentence » appliquée à l’encontre des personnes convaincues et poursuivies – et jugées – d’antisémitisme pour leurs propos diffusés sur les réseaux sociaux, pour leurs actes délictueux commis contre des Israélites…

    En sus d’une amende et – ou – d’une condamnation pénale (prison avec sursis ou prison ferme, de, par exemple 1 mois à un an)…

    J’ai donc « imaginé » que l’on rassemble ces personnes dans une salle, en station debout par rangs serrés, pieds et poignets liés, et à les obliger durant 9h, à regarder le documentaire de Claude Lanzman « La Shoah »…

    Dans l’impossibilité de se rendre aux WC, ces gens debout pieds et poings liés durant 9h, en seraient réduits pour certains d’entre eux, à « se faire sur eux » et à demeurer dans leur « mouillé » et dans leur « déféqué » jusqu’à la fin du documentaire…

    J’imagine aussi, la puissance de la sono, la dimension de l’écran, les paroles des témoins amplifiées, tout cela de telle sorte que les condamnés à regarder et à écouter, ne puissent à aucun instant, « s’endormir debout sur place » ou voir leur attention se défiler ne serait-ce que 2 secondes…

    Sans doute quelques uns au bout de six ou sept heures debout pieds et poings liés, de fatigue, tomberaient-ils par terre… Relevés de force par les « gardiens officiants », quitte à ce que un quart d’heure plus tard, ils retombent…

     

     

     

     

  • Un monde qui se referme ...

    … L’extrême droite n’en déplaise à ses électeurs et à ses sympathisants, c’est une adhésion – tacite mais parfois même avouée – à la coalition émergente de régimes autoritaires… Rejoignant ainsi le bloc des adversaires de l’occident démocratique, de plus en plus puissant, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, qui détiennent à eux quatre aujourd’hui le tiers de la richesse mondiale et la moitié de toute la population de la planète…

     

    Les partis d’extrême droite en France, en Europe et dans le monde, avec leurs adhérents, électeurs et sympathisants, qui d’année en année progressent et deviennent dans tel ou tel pays en Europe (et en France) des partis en tête de positionnement dans le paysage politique ; sont donc les « collaborateurs » de la nouvelle « mouvance d’autoritarisme dominant » qui se profile à l’échelle de toute la planète.

     

    Il est désolant de constater que les partis de Gauche de par le monde, autrefois interlocuteurs incontournables dans le paysage politique en France et en Europe, et auxquels adhéraient les classes dites populaires en majorité, n’ont eu de cesse, notamment les mouvances de contestataires et d’extrême gauche durant ces dernières années, de critiquer (jusqu’à rejeter) un occidentalisme à leurs yeux décadent (et donc ne méritant plus d’être défendu)…

     

    Si la décadence est réellement un fait, au 21ème siècle, elle n’est pas loin s’en faut, le seul fait de la civilisation occidentale, mais le fait bien avéré de l’ensemble de la civilisation humaine, et donc, le fait, aussi, de la coalition émergente de régimes autoritaires et anti démocratiques…

     

    Le monde que nous avons connu dans la seconde moitié du 20ème siècle, certes partagé entre économies et sociétés « capitalistes » et économies et sociétés « communistes », et ensanglanté par les guerres d’Indochine, d’Algérie, du Vietnam entre autres ; demeurait un « monde ouvert », où les frontières pouvaient être franchies par tout un chacun sans trop de difficultés – à l’exception de l’URSS et des pays du « bloc de l’Est »…

     

    Ce monde que nous avons connu – pour ceux et celles qui sont nés après 1945 et jusque vers 1990 – s’est refermé, rendant même le tourisme, « mondialisation pacifique », compliqué et de plus en plus limité à certains pays…

     

    La manipulation de l’information notamment par la Russie et par la Chine, par les adversaires de l’occident démocratique, mais aussi par les « collaborateurs » et par les mouvements dominants d’opinions publiques, par le numérique, par les réseaux sociaux mondialisés, contribuent à la puissance émergente des régimes autoritaires (alors même que les minorités contestataires, que les partis d’extrême gauche, prétendent résister et combattre… Mais de quel combat, de quelle résistance peut-on parler, lorsque par exemple, s’exprime de la complaisance à un Islam engagé, ou à des idées « progressistes déviationistes » qui fracturent et délitent la société) ?

     

     

  • La colère des agriculteurs, suite

    … L’annonce de Gabriel Attal devant une quarantaine d’agriculteurs en Haute Garonne – et en face d’un parterre de journalistes- (conférence de presse) ce vendredi 26 janvier 2024, alors que s’étendent dans toute la France les manifestations, actions de blocage des autoroutes, des agriculteurs en colère ; et que vraisemblablement le mouvement ne va pas faiblir durant les prochains jours, était « une sincère et bienveillance incantation » cependant concrétisée par quelques mesures « non négligeables »… À suivre donc…

    Rien en vérité sur ces importations de fruits, légumes, viandes (porc, agneaux, poulets, bovins) de pays lointains qui arrivent dans nos ports par cargos porte container bétaillers ou par « avion frigo » et sont acheminés vers les Grandes Surfaces alimentaires (pour 30 % environ) sur la demande des dirigeants patrons exploitants Leclerc, Intermarché, Lidl, Aldi et autres géants du Discount…

    Il aurait à mon sens, été pertinent que Gabriel Attal et son gouvernement (l’Exécutif) par exemple, oblige Edouard Leclerc à acheter Français plutôt qu’ Espagnol, Chilien, Brésilien, Néo Zélandais, Africain, Asiatique… Sauf cependant lorsqu’en France ce n’est pas la saison pour tel fruit ou légume…

    Des poires du Chili en février mars, à Grand Frais ou à Leclerc, c’est du non sens, de l’hérésie ! Du poulet Brésilien (là il n’est plus question de saison) c’est de l’hérésie ! De l’agneau de Nouvelle Zélande – comme si en France on ne pouvait pas élever des agneaux !

    Du bœuf Argentin… Est-ce que le bœuf Argentin est meilleur que nos Charolais ?

    L’Europe ? Cinq cent millions de consommateurs…

    La France ? 68 millions de consommateurs…

    La Chine ? Et l’Inde ? L’une et l’autre un milliard et demi de consommateurs…

    Alors, les Néo-Zélandais ils peuvent vendre leurs agneaux aux Chinois et aux Indous, et idem pour leurs poulets, les Brésiliens, et pour leurs bovins, les Argentins, aux Chinois et aux Indous ! … Chez les Russes, 120 millions, c’est « un peu plus difficile » parce que cent millions de Russes, bien trop pauvres, ne peuvent être des consommateurs… En revanche chez les Chinois, il y a quatre cent millions de gens qui vivent quasiment aussi bien que près de la moitié des Européens…

     

     

  • La grande peur des rien-pensants ?

    … Cette réflexion particulièrement outrageante et méprisante – à laquelle de toute évidence je n’adhère pas – de Paulin Césari, journaliste au Figaro, qui fustige « la grande peur des rien -pensants » …

     

    « Mille deux-cents fois personne ne font jamais quelqu’un. Que sont - « iels » ? Un troupeau de cultureux vertueux prêcheurs : « iels » veulent purifier la cité du mal qui vient. Comment ? En refusant que Sylvain Tesson soit nommé parrain du Printemps des Poètes 2024 »…

     

    … Si, selon Paulin Césari, journaliste au Figaro – et sans doute aux yeux des « Officieux de la Pensée qu’il convient d’avoir dans l’Ordre du monde », des « béni/oui/oui » et autres « consensuaux d’mes deux »… Et des « premier de la classe à l’école qui envoient aux Jurys du Printemps des Poètes un « joli texte »… Je suis un « rien-pensant », alors oui je le dis « je suis un rien – pensant et fier de l’être et avec un grand bras d’honneur aux Zautorités du Printemps des Poètes ! »

     

    Et je revendique le fait de ne point faire partie de ce « troupeau de cultureux vertueux prêcheurs » qui à mon sens « ne vaut guère mieux » que les « consensuaux de la Pensée qu’il faut avoir »…

     

    Et j’ajoute que « iels » me pèle ainsi d’ailleurs que quelques « nouvelles formes grammaticales » qui sont une insulte à la Grammaire Française !

     

    La « Cité du mal » n’est autre que celle, précisément, scandaleusement et ignomineusement, de cette culture des Officieux et des gardiens de l’Ordre « emmanchés » avec quelques Apaches bien côtés !

     

    Je me fous du Printemps des Poètes… Avec ou sans Sylvain Tesson…

     

     

  • La colère des agriculteurs

    … La politique économique de marché – et agricole – de l’Union Européenne, qui se décide à Bruxelles, soutenue par une élite politique et technocratique ; est établie (règles et directives) au profit (pour le plus grand profit) des grands groupes dominants de l’agriculture, de l’industrie alimentaire (les très gros céréaliers) … Et de leurs actionnaires ; au mépris programmé des producteurs locaux ou régionaux, et avec cette idée selon laquelle le consommateur « pourrait bénéficier de prix attractifs », ce qui en réalité n’est pas vrai puisque bon nombre de produits importés ne sont en aucun cas « meilleur marché » pour le consommateur… Ou, dans le cas le plus favorable, certains produits de grande consommation, sont proposés tout à fait occasionnement (une courte durée) à « un prix cassé » …

     

    Cette politique économique de marché, décidée à Bruxelles, qui profite pour l’essentiel aux très grands groupes producteurs (les maîtres du Marché), s’appuie sur la capacité que peuvent avoir des dizaines de millions de consommateurs des pays européens à se fournir en produits – les uns de nécéssité, les autres « de confort » ou correspondant à des besoins individuels…

     

    Si effectivement comme le constatent des millions de personnes dans notre pays et ailleurs en Europe, le pouvoir d’achat a diminué, il n’en est pas de même pour autant d’autres millions de personnes en France et en Europe, qui, elles, ont encore un pouvoir d’achat certes diminué du fait de la cherté des produits alimentaires et d’une baisse de leurs revenus mais qui demeure tout de même assez confortable, leur permettant ainsi de consommer ; ce qui par la même occasion conforte les dominants et décideurs du Marché (lobbies de l’agriculture et de l’industrie)… Et tout le système économique de l’Europe de Bruxelles…

    D’autre part les milliardaires et les actionnaires, contrairement à la très grande majorité des citoyens de l’Union Européenne, ont vu progresser leurs revenus, leurs dividendes d’actions, leur fortune, d’une manière considérable…

     

    Il ne faut donc pas chercher bien loin l’origine et la cause de la crise profonde qui pousse les agriculteurs mais aussi beaucoup de gens vivant dans la précarité, à manifester dans la colère…

    Comme le disent si justement des « sondés » : « je suis prêt à payer plus cher mes légumes, ma viande, mes fruits, afin que les agriculteurs gagnent mieux leur vie, mais je n’en ai pas les moyens »… (À vrai dire c’est une question de choix : « acheter meilleur et produit sur place mais moins souvent et au détriment d’autres produits moins nécessaires »)…

     

     

    … J’applaudis haut et fort, et avec un rire insolent, vengeur, iconoclaste, et du regard qui va avec tout aussi insolent, blasphématoire ; à l’arraisonnement de camions de transport de fruits et légumes venus d’Espagne et au déversement de tonnes de tomates, agrumes, sur la chaussée, au bord des autoroutes…

     

    J’applaudis aux actions menées par les agriculteurs dans les Grandes Surfaces alimentaires consistant à venir retirer des rayons tous les produits importés, bidoches, fruits, légumes balancés dehors, sur les parkings, ou devant les supermarchés…

    Tous ces produits importés qui font crever les producteurs locaux, que le consommateur « lambda » pense « payer moins cher » mais qui en fait coûtent quasi autant sinon parfois plus que des produits locaux…

     

    Que pourrissent à ciel ouvert toutes ces denrées acheminées sur des milliers de kilomètres : y’a pas de quoi hurler d’horreur à voir détruites toutes ces denrées venues d’ailleurs (je pense aux moralisateurs et aux bien pensants accros d’ordre et de respect de la nourriture : merde, quelle nourriture sinon celle frelatée, produite à gogo, soit disant « pour les pauvres »)… Au trou, au feu, aux chiottes, ces nourritures barbares qui viennent de l’autre bout de la planète… Avec les vaches, les agneaux, les poulets, les veaux, les cochons transportés dans des semi remorques bétaillers de 40 tonnes, dans des cargos de transport d’animaux… Des tonnes de cocktails molotov sur tout ça !

     

    Que s’enflamme, que se répande tel un immense incendie embrasant des pays entiers, la colère des agriculteurs, qu’en crèvent tous ces grands lobbies de l’alimentaire, que mordent la poussière les milliardaires et les actionnaires…

     

    Et, « tontons » Intermarché, Leclerc et autres « Discounts » LIDL, Aldi etc. … Qu’ils subisssent des pertes considérables à ne pas voir arriver dans leurs dépôts, tout ce qu’ils ont commandé à des Espagnols, à des Brésiliens, à des Chinois , à des amércains ! Anéantis, brûlés sur les autoroutes au grand dam des moralisateurs outrés et des soit-disant défenseurs du pauvre monde !

    Mais hélas non, parce que ces « tontons » Leclerc Intermarché et compagnie, ils vont se faire indemniser par les assureurs ! Alors, que capotent les assureurs , aussi ! Que la casse soit gigantesque ! Vive les agriculteurs ! Vive leur colère, vive leurs actions coup- de poing et de résistance et de révolte !

     

     

  • L'artiste et son œuvre : peut-on les séparer ?

    … La question est « difficile »…

    Mais à bien réfléchir la réponse est oui : l’artiste et ce qu’il est en tant qu’humain parmi ses semblables (agissement, comportement) ; son œuvre dans la qualité de ce qu’elle contient et dans l’impact qu’elle peut avoir…

     

    La question est difficile lorsque la différence est importante entre la qualité de ce qui est produit – et de son contenu – et l’agissement, le comportement, au quotidien, de l’artiste…

     

    La différence est une réalité

    la qualité est une réalité lorsqu’elle est évidente

    L’agissement est une réalité lorsqu’il est observable

    La qualité et l’agissement en conséquence ne peuvent être niés

     

    Reste – et s’impose – cependant, l’impact (ou le rayonnement) de l’œuvre, qui, sans éclipser agissement et comportement déplorables, peut se révéler bénéfique et heureux pour un certain nombre de personnes…

     

    Sans doute oui, est-il préférable que l’œuvre – de qualité - s’accorde avec l’agisssement et avec le comportement au mieux, au plus sincère, au plus authentique de l’artiste…

    Restons en là : « préférable » - sans pour autant en faire une nécéssité, de la concordance…

     

     

    Dans le cas d’un personnage (artiste, écrivain, dessinateur ou peintre ou caricaturiste, comédien, acteur…) décrié pour ses agissements et pour ses comportements délicteux, jugés abjects, inacceptables… Je suis opposé à ce que l’œuvre (l’ensemble de l’œuvre) de ce personnage, soit boycottée, rejetée…

     

    En revanche je ne suis pas opposé à ce que ses agissements et comportements délictueux, répréhensibles, de ce personnage, fassent l’objet de poursuites judiciaires…

     

    En effet, en matière de liberté (d’expression et de réalisation) dans une œuvre de littérature, de dessin, de peinture, je suis opposé à toute restriction et interdit… Mais en ce qui concerne les agissements, les comportements repréhensibles (qui ne sont pas « œuvre » mais « choses de la vie ») là, je pense que c’est de la responsabilité de chacun de « faire ou de ne pas faire » (avec l’acceptation des conséquences) et aussi, la responsabilité de quelque autorité reconnue, habilitée et de droit, d’intervenir et selon le cas, de poursuivre pénalement…

     

     

  • Alternatives, l'une de jadis, l'autre d'aujourd'hui

    … Les personnes qui votent pour le Rassemblement National, et plus généralement celles de ces personnes qui « ne voient pas d’un mauvais œil » l’arrivée au pouvoir en 2027 sinon même avant – de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella ; sont – elles conscientes de la position prise par le RN en face de Donald Trump (et de l’élection pour ainsi dire souhaitée de ce dernier à la présidence des USA en novembre 2024) ?

    Et… « Plus grave », de la position prise par le RN en face de Vladimir Poutine ?

     

    Comment est-il possible, pour un Français « moyen » et notamment pour un Français « de condition modeste « déçu par les partis de Gauche », de « concevoir » que Donald Trump « serait la panacée » pour les Américains et une « opportunité acceptable » pour l’Europe, d’une part ; et que la nécéssité de défendre l’Ukraine contre l’armée de Vladimir Poutine ne serait plus une priorité, d’autre part ?

     

    L’élection de Donald Trump aux États Unis d’Amérique en novembre 2024, et la défaite de l’Ukraine (ou l’arrêt des combats en Ukraine contre la Russie dans des conditions défavorables pour l’Ukraine, de négociation forcée) est une catastrophe pour le monde occidental à savoir principalement l’Union Européenne qui désormais, en cas de victoire Russe, n’aurait plus sa sécurité assurée… Et verrait s’instaurer « dans le meilleur des cas – meilleur façon de parler » - une domination stratégique, politique, économique, de la Russie Poutinienne soutenue par plus de la moitié de tous les pays de la planète… Domination si l’on peut dire « partagée » avec d’un côté l’ « empire américain » avec à sa tête Donald Trump, et d’un autre côté l’« empire chinois » avec à sa tête Xi Jinping…

     

    Que resterait-il alors, de l’Europe, de nos valeurs de démocratie et de liberté (déjà fort compromises), que resterait-il de ce qui reste encore de nos valeurs occidentales ? Sans compter – très probable – que les pays de l’Union Européenne dans lesquels l’extrême droite progresse depuis plus ieurs années, pour ne pas dire l’ensemble des pays de l’UE, risque de pratiquer une politique de « collaboration » avec un « empire Poutinien » devenu « incontournable » question relations internationales sur le plan économique dans un « ordre du monde revu et corrigé façon Vladimir Poutine » …

    Est-ce cela que souhaite le Français « moyen » ou « de condition modeste » ? … En votant pour le RN ?

     

    Est-ce que la « sirène » - hurlante, laminante pour les oreilles, continue et martelée – de la Sécurité au quotidien pour le « commun des mortels » (qui, soit dit en passant, ne serait pas pour autant aussi garantie avec l’arrivée du RN au pouvoir)… Ça serait mieux à entendre que la promesse de la conservation de ce qui demeure encore de nos valeurs de démocratie et de liberté ? ( valeurs qu’il faudrait donc sacrifier en tant que prix à payer)…

     

    De 1968 à 1978, environ 20 % de nos concitoyens voyaient une « alternative  de changement de société » au vote communiste… Rappelons que le Parti Communiste Français à l’époque, de par ses dirigeants, était inféodé au parti communiste des Soviets en URSS…

    Mais l’« alternative » actuelle, au vote Rassemblement National, qu’envisagent de nombreux Français… « Ne vaut guère mieux » puisqu’elle se traduirait, cette alternative de changement de paradigme en matière de politique, d’économie et de société, par une allégeance à la Russie Poutinienne…

     

     

     

  • Le don c'est comme un diamant ...

    … Si, comme le disait Paul Belmondo, le père du comédien et acteur Jean Paul : «  le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien »…

    Le don ( ce qui est inné en nous) avec le travail (et la constance, et la détermination dans le travail)… Sans l’environnement qui lui est favorable, ne suffit encore pas, dans la mesure où, effectivement oui il sert – avec le travail - mais n’assure pas pour autant la réussite réelle…

     

    L’environnement c’est d’abord celui de la famille, principalement de la « cellule familiale » (la mère, le père, les très proches parents) ; c’est ensuite le milieu social (les connaissances, les copains, les amis, les éducateurs, les rencontres déterminantes que l’on fait ) dans lequel l’on passe son enfance, son adolescence, le début de sa vie d’adulte ( ou plus tard en fonction des personnes que l’on rencontre et qui nous soutiennent dans nos aspirations, dans nos réalisations)…

     

    Ainsi « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien », de Paul Belmondo ; peut-il s’énoncer plus exactement : « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien ; mais s’il n’a pas l’environnement qu’il lui faut, en plus du travail accompli, il ne sert pas à grand chose »…

     

    Du temps (celui de la seconde moitié du 20ème siècle par exemple) des « monstres sacrés » ou des « mythes » - de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma et du théâtre – pour chacun de ces «monstres sacrés » ou de ces « mythes », l’environnement y était… qui a contribué à la réussite…

     

    Peut-on en dire autant au 21ème siècle ? Dans un monde fracturé, défait, éclaté, consumérisé, communautarisé, individualisé, formaté, numérisé, internétisé, Youtubisé, résalsocié, icônisé, followérisé… ?

    De quel environnement peut-on parler aujourd’hui, où c’est tel ou tel de la multitude, où c’est tout un chacun tel jour ou à tel moment, qui est la « vedette » ?

    Qu’est-ce de nos jours, que réussir ? Quelle place dans la société du 21ème siècle, pour le don et pour le travail ?

     

    L’artifice technologique (sorte de « prothèse » en somme) ne s’est-il pas substitué au don ou à l’inné en nous, que nous n’avons pas réellement et qui nous est devenu accessible en l’achetant, tel un « produit de consommation » ?

     

    Reste encore – et c’est heureux » (et nous sauve du désepoir)… La résistance, notre capacité de résistance – innée mais assez généralement aujourd’hui endormie – face à un environnement devenu ce qu’il est, fracturé, consumérisé, formaté, numérisé, résalsocié, woké, multi vedettisé…

     

     

     

  • L'aventure heureuse

    … Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    … Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !

     

     

  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver "

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    … Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    … Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    … Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !