Articles de yugcib

  • "Sortir le soir" ...

    … « Sortir le soir » est devenu de nos jours, à l’approche du second quart du 21ème siècle, de plus en plus difficile voire inenvisageable désormais, notament pour une personne vivant seule, ou pour un couple – de surcroît, la personne seule ou le couple, âgé de plus de 70 ans – ne serait-ce que pour se rendre dans un restaurant à par exemple 20h ou 20h 30, pour aller au cinéma séance de 20h, au théâtre ou assister à un spectacle, à une manifestation culturelle… Lorsque cette personne seule ou ce couple demeure en banlieue de grande ville, ou en « zone rurale urbanisée », ou « à la campagne »…

     

    En effet, pour le déplacement à l’aller mais surtout au retour tardif vers 23h, minuit, 1 ou 2h du matin, les transports urbains font souvent défaut ou sont moins fréquents en passage entre la ville (le centre ville) et la banlieue ; inexistants en « zone rurale urbanisée » ; et, si l’on prend sa voiture il y a le problème, en ville, du stationnement qu’il faut aller chercher sur telle ou telle place située à 500 mètres ou plus de l’endroit où l’on se rend en soirée et, « à la campagne » ou en « zone rurale urbanisée », le trajet aller retour à effectuer, plus le stationnement de préférence à proximité, ce qui n’est pas toujours le cas…

     

    Pour les personnes « aisées » - pour ne pas dire les « bobos parisiens, bordelais, Toulousains, Lyonnais etc. … De grandes villes, qui eux, peuvent « faire les frais d’un taxi » au retour (ayant emprunté un transport en commun à l’aller), « sortir le soir » est nettement plus facile, que pour par exemple le « retraité à mille euro par mois » ou le jeune adulte sans emploi ou payé au salaire minimum…

    Plus facile également, de « sortir le soir » entre deux ou trois couples amis, entre jeunes en groupes, entre plusieurs connaissances ou amis, assister à un spectacle en soirée, se rendre ensemble dans un restaurant…

     

    Et puis surtout – surtout- il y a le problème de la sécurité, car avec les violences, les agressions, les attaques de personnes isolées ou en couple, les bandes de voyous, de racketteurs, qui traînent dans les rues la nuit ; en sortant du cinéma ou du spectacle vers 23h 30 ou minuit ou plus tard encore, lorsqu’il faut rejoindre sa voiture garée à 500 mètres en passant par une rue, une avenue déserte où plus personne ne circule… Le risque de se faire « alpaguer », attaquer au couteau, se faisant voler son sac, sa carte bancaire, son portefeuille (en général on a dans son sac ou sa sacoche son trousseau de clefs – dont la clef de la voiture et celle de la maison – tous ses « papiers importants »), tout cela perdu volé, arraché ; sans compter pire encore les blessures subies lors de l’attaque…

     

    Et l’insécurité, le risque de se faire attaquer et voler, tard le soir notamment, est présent, devenu une réalité, non seulement dans les grandes villes, mais aussi bien dans des bourgades de deux/trois mille habitants…

    Pour toutes ces raisons, donc, « sortir le soir » est devenu de plus en plus difficile et inenvisageable pour près de la moitié – la moins favorisée – des habitants de notre pays la France…

     

    Bon, c’est vrai : la France c’est pas Mayotte… Mais « on n’en est plus très éloigné, de Mayotte »…

     

     

  • Court, moyen et long terme

    … Optimiste sur le long terme, Bernard Weber, écrivain, pense qu’il y a toujours des gens qui finissent, malgré la connerie ambiante, à trouver des chemins pour faire évoluer le monde…

     

    … Sur le long terme, oui personnellement j’incline à l’optimisme ; encore que le « long terme » est aujourd’hui bien incertain et – il faut dire - « assez compromis »… Cependant, une réalité s’impose : de tous temps, depuis que la Vie existe sur la Terre, des extinctions massives d’êtres vivants se sont produites – cinq fois déjà – et l’Histoire de notre planète et de nos sociétés humaines à travers les temps depuis deux cent mille ans, nous montre que les crises les plus graves qui se sont produites dans toute leur violence, de par l’impact qu’elles ont eu sur les êtres vivants et donc sur l’Homme… N’ont jamais encore pour autant détruit complètement toute vie sur la Terre, que des êtres ont survécu, se sont adaptés à un nouvel environnement, et ont repeuplé la Terre… Et cela est bien une réalité indéniable… Et qui en quelque sorte « fait référence » - dans l’idée d’un « avenir possible » .

     

    En revanche pour ce qui est du court ou du moyen terme – disons les cent prochaines années – je suis très pessimiste… Du fait que les personnes « de bonne volonté » de par le monde, en cette première moitié de 21ème siècle, et même pour quelques unes de ces personnes, de « très bonne volonté »… Ne sont pas loin s’en faut, assez nombreuses – et dans la capacité d’entraîner dans ce qu’elles entreprennent autour d’elles, beaucoup de monde…

    Nous sommes bien en cette première moitié de 21ème siècle, dans un « rapport de force » entre ce qui d’une part s’impose et détruit, et d’autre part ce qui améliore et construit… Le « rapport de force » étant hélas de nos jours, beaucoup plus favorable à ce qui s’impose et détruit…

     

     

  • Un espace de communication de plus en plus réduit

    … Selon Albert Camus, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel peuple, nous sommes partout en tout lieu, de toute origine, de toute culture, de toute religion, quelques uns à nous ressembler en tant qu’humains ayant de mêmes besoins essentiels ( nous nourrir, nous vêtir, nous loger, nous soigner quand nous sommes malades), de mêmes aspirations au bonheur, à regarder ce qui est beau, à écouter ce qui est agréable à entendre…

    Et qu’en conséquence de cela, nous ne pouvons pas accepter de détester un pays, un peuple, une culture, car ce serait rejeter ainsi, un pays, un peuple, une culture, en son entier…

    Nous ne pouvons pas non plus en entier, si on nous le demande – ou si nous nous y sentons inclinés, aimer un pays, un peuple, une culture…

     

     

    Mais cela, qui était vrai du temps d’Albert Camus, n’est plus aussi vrai aujourd’hui , parce que les crispations, les communautarismes exacerbés qui revendiquent et manifestent sur la place publique dans la violence, dans l’ostentation et dans l’outrance ; les fanatismes notamment religieux, la vulgarité ambiante, la terreur, la barbarie, les comportements inacceptables, l’inculture, les obscurantismes, les individualismes forcenés, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, dans tous les peuples ; ont pris de nos jours tant d’ampleur, tant d’acuité, qu’il devient de plus en plus difficile – et incertain – d’être quelques uns de ci de là, à nous retrouver, à nous reconnaître dans ce qui nous rapproche, à nous tendre la main… De telle sorte que nous en arrivons à détester un pays, une culture, un peuple en son entier ou presque…

     

    Ou disons que l’espace de communication et de partage lorsqu’il peut exister de ci de là, est de plus en plus réduit… Ou s’il n’est pas aussi réduit que l’on peut le croire, il est assurément très dispersé, non relié comme le sont des territoires épars ou des pièces de tissu détachées les unes des autres.

     

     

  • Gouvernements et cultures inacceptables

    … Un gouvernement – en l’occurrence celui de l’Argentine – qui libéralise la vente d’armes, interdit l’avortement, supprime le ministère des droits de la Femme, des genres et de la diversité, qui met fin à la lutte contre le réchauffement climatique, révise l’Histoire selon ses vues, supprime le ministère de l’éducation nationale – entre autres… Est un gouvernement scélérat !

     

    « Quelque chose » en matière de politique gouvernementale et d’organisation de la société, de similaire, pourrait voir le jour en France en 2027…

     

    Dans la liste des pays où je n’irai jamais de ma vie – pour autant que me vienne « une âme voyagesque » - qu’en vérité je n’ai point, du moins comme celle des aficionados des séjours en « pays de rêve » de touropérators – figure désormais l’Argentine… Dont les pampas, la chaîne des Andes à l’horizon, la Patagonie et Ushuaia, qui me font rêver… Satisferont mon regard et susciteront mon admiration devant un écran de télévision, en film documentaire et au travers de mon imaginaire, ainsi que de mes lectures de récits relatifs à ces contrées du bout du monde que sont ces régions très australes de l’Amérique du Sud…

     

    Exit également de ce qui peut encore rester de mes rêves de voyage, l’Égypte des pyramides et des trésors de la Vallée des Rois, qui est l’Égypte en fait et de fait, de l’excision des filles (comme d’ailleurs bon nombre de pays Africains), exit également le Qatar, Dubaï, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, L’Iran ; la Thailande, Madagascar où est pratiquéela prostitution enfantine et adolescente, l’Indonésie pays de deux cent millions de musulmans et, d’une manière générale tous les pays du monde qui ne soutiennent pas Israël, tapent sur les Juifs et regardent du côté de Poutine et récusent nos régimes démocratiques, nos valeurs, notre culture (tout cela « occidental et consumériste peut-on dire » mais qu’en dépit de dérives, d’errements, d’atermoiements et de tout ce qui peut en moi susciter de résistance et de non adhésion, sera et restera toujours « préférable » - pour autant que le terme de « préférable » puisse s’appliquer en l’occurrence)…

     

    Dans la très belle mais très suicidaire idée de l’écoute – de la considération – de la prise en compte de la culture et du mode de vie – de la religion – de l’Autre (de l’Autre avec un grand A majuscule)… L’excision des petites filles, la prostitution enfantine et adolescente, le commerce des armes avec des pays scélérats – voyous- prédateurs où l’on assassine, torture, emprisonne et discrimine « à tout de bras », les pays où l’on tape sur les Juifs, où l’on met la Femme aux fourneaux et où on la voile, l’excluant de la société dirigée par les mâles… Tout cela au contraire, ne peut en aucune façon susciter la moindre tolérance, la moindre complaissance ; ne peut qu’être combattu de toutes ses forces quitte à laisser sa peau dans le combat plutôt que de vivre à genoux sous les coups !

     

    Vive l’anarchie ! … Mais pas n’importe quelle anarchie ! (celle qui est non pas désordre, non pas « ôte toi de là que j’m’y mette », non pas contestation individualiste forcenée, non pas celle des « pseudo-anarchistes de mes deux »… Mais celle de l’ordre non pas du monde mais du Cosmos, des lois de la vie, du principe de relation entre les êtres et les choses de partout, de tout ce qui existe dans l’Univers)…

     

     

  • Les dessins de Guy Sembic, tome I

    Pour information : 

     

    Je viens de publier en Arts graphiques un livre de mes dessins réalisés durant l'année 2023 :

    LES DESSINS DE GUY SEMBIC Tome I

    Format 21/29,7

    82 pages, un dessin par page

    https://www.thebookedition.com/fr/


     

    Pour accès image couverture, résumé et extrait du livre : en recherche auteur Guy Sembic (à côté de "librairie" en haut à droite de la page d'accueil The Book Edition)


     


     

  • Socité numérique et intelligence artificielle

    … Dans les dispositions, principes et projets actuels qui sont ceux, déjà mis en place et prévus dans les années qui viennent, par les dominants et par les décideurs de ce monde ; mais aussi, adoptés par soumission, implicitement ou par facilité, par une très grande majorité d’humains en ce monde… La société numérique et l’intelligence artificielle nous déshumanisent, nous formatent, nous nivellent  ; nous individualisent, nous isolent ou nous séparent dans nos besoins et dans nos aspirations plus qu’elles ne nous personnalisent ou nous singularisent ou nous relient les uns aux autres en ce que nous pouvons avoir de commun à partager…

    La société numérique et l’intelligence artificielle nous incitent à considérer la réalité comme une imposture.

     

    Dans des dispositions, des principes et des projets actuels et à venir, qui ne seraient plus ceux des dominants et des décideurs mais qui nous appartiendraient en propre à nous tous, autrement pensés et réfléchis ; la vocation de l’intelligence artificielle et du numérique consisterait à faire de nous des humains « plus évolués » - mais des humains demeurés des humains…

     

     

  • Blanc ou Noir

    … En toutes choses, humain, être vivant, pays, société, culture, mode de vie, passé, avenir, histoire… ( pour « religion » je ne saurai dire ou plus exactement je ne sais pas quoi dire d’autre sinon de mauvais très dominant)… En toutes choses donc, rien n’est « tout blanc » ou « tout noir »…

     

    Le blanc et le noir ne se mélangent pour former du gris, qu’en dessin ou en peinture car en toutes choses existantes – en particulier l’humain, la société, un pays, une culture, une civilisation, une idée, une pensée, un agissement – il y a pour le blanc des nuances de blanc et pour le noir des nuances de noir ; le blanc étant la clarté, la lumière ; le noir étant l’obscurité, la sombritude, l’absence de clarté… Le blanc, encore, symbolisant le bien, ce qui est bon ; le noir symbolisant le mal, ce qui est mauvais…

     

    Et les nuances autant dans le blanc que dans le noir sont innombrables, par exemple il ya le blanc écru, le blanc neige, le blanc mat, le blanc brillant, etc. … Il y a le noir ciel de nuit, le noir bleuté, le noir d’encre, le noir brou de noix, le noir de jais, etc. …

     

    En toutes choses existantes, les différentes nuances de blanc et les différentes nuances de noir co-existent ou peuvent être associées – dans la contradiction et en opposition ou dans la complémentarité – mais ne peuvent se mélanger au sens de ce qu’est un mélange (comme en dessin ou en peinture du gris)…

     

    Ainsi la bonté et la méchanceté ne se « mélangent » pas : elles peuvent être associées en existant l’une la bonté et l’autre la méchanceté, comme par exemple une pièce de monnaie présentant toujours deux faces…

     

    La question se pose du choix, de la préférence, de l’adhésion, du « parti à prendre » en toute chose existente, lorsqu’il nous est quasiment impossible de demeurer neutre ou indifférent… Aussi ce que l’on choisit, ce à quoi on adhère, ce qui nous incline d’un côté plutôt que de l’autre ; ne peut être que pris, porté en soi, qu’avec tout son contenu, ce contenu fait de blanc et de noir… Et avec ce que cela implique de réflexion, de mesure, de regard, d’acceptation (mais d’acceptation sans adhésion, sans pour autant approuver)… Par exemple dans un combat pour se défendre, dans une cause que l’on soutient et pour la quelle on se mobilise, l’acceptation sans y adhérer, des conséquences collatérales néfastes voire désastreuses et entraînant des victimes, des morts, des blessés, lors d’une opération de guerre… Fallait-il en juin 1944, depuis les navires destroyers bombadiers des forces armées alliées, ne pas tirer au canon sur les côtes françaises et donc ne pas détruire des villes, des villages, épargner les habitants de ces villes et villages ?

     

    Quand on a un ami, une personne que l’on apprécie et soutient, un fils, une fille, un père, une mère, un voisin que l’on fréquente ; que l’on fait partie d’une association, d’un groupe, d’une communauté… Pour autant que cet ami, que cette personne appréciée, que ce fils, que cette fille, que ce père, que cette mère, que cette association, que ce groupe, que cette communauté « entrent dans notre vie » on les prend en soi avec « tout leur contenu fait de blanc et de noir et de toutes les nuances de blanc et de noir »… Ce qui exclut – ou « devrait exclure » une « rupture brutale et radicale » (notamment à cause d’un différend, d’un « pétage de plombs » de l’un ou de l’autre à un moment donné, lequel « pétage de plombs » ne « reflétant pas », pas du tout, ce qu’est dans sa « vérité/réalité » la personne concernée…

     

     

  • Féminité

    Femme en noir et blanc

    …La Féminité à l’état pur…

    Rien à voir avec ce que l’on voit habituellement dans les espaces publics – de passage et de lieux fréquentés – notamment en se promennant en ville : ces jeunes filles et femmes en pantalons très moulants, fesses bien apparentes, quand ce ne sont pas blue-jeans troués ou faussement rapiécés ; et… « quincaillerie » de piercings, bijouterie « à 2 balles », maquillage fond de teint etc. …

    Bon, je le dis « tout net » - à ma manière : « je n’ai rien contre » étant pour la liberté dans l’apparence que l’on se donne, dans ce que l’on veut montrer de soi aux autres (en souhaitant cependant que cette liberté soit assumée selon un choix personnel - et donc non influencée par la mode, ou par ce que les autres font, se mettent sur le dos et qui est « en vogue »)…

    Mais… Tout de même… J’ai une très nette préférence pour ce que l’on voit sur cette photo… Je le redis encore : « la Féminité à l’état pur » !

     

     

  • Post mortem amigos et désamigos ! (surtout désamigos)

    … Du fin fond du plus lointain et plus profond sous-sol où votre descenseur m’aura mené et précipité dans la sombre, très sombre et interminable galerie aussi chaude et moite qu’une nuit de février à Mayotte…

    Je n’aurai de cesse de venir hanter durant vos nuits, tous ces rêves que vous faites et qui n’ont jamais été les miens…

    Et, sur la rivière égoût, artère principale de cet espace sombre, chaud et moite comme une nuit de février à Mayotte, je voguerai sur mon bateau pirate, bras-d’honneuramant de toutes mes forces, giclant tout mon vocabulaire non aseptisé qui, par les failles sinuant à travers les couches de terrain, de marne, de cailloux et de sable, et jusqu’à la terre de vos jardins, viendra vous puer au nez…

    Amen et Ramen… « Braves » et même « très braves » gens…

     

     

  • Comment peut-on mesurer l'état d'une société humaine ?

    … L’un des principaux critères d’évaluation d’une société humaine de tel ou tel pays dans le monde, c’est celui relatif aux déchets et aux déjections de toutes sortes que l’on aperçoit dans l’espace public en ville répandus sur les trottoirs, au long des rues et des passages ainsi que sur les places et dans les jardins publics, à l’intérieur même de bureaux, de salles, de halls qui sont des lieux fréquentés par tous ; mais aussi et encore dans le paysage environnant, au bord de routes, de chemins, en forêt, sur les plages ; autour des containers de poubelles disposés en des endroits déterminés…

     

    Des déchets ménagers, boîtes de conserve, bouteilles en verre ou en plastique, papiers d’emballage, ainsi même que de gros objets usagés ou cassés tels que des appareils ménagers, des télévisions, du mobilier, de la vaisselle, des matelas, des seaux et récipients, des gravats, toutes sortes d’objets métalliques ou en plastique, dont les gens se débarrassent sur la voie publique ou au bord de chemins ou en forêt…

    Tout cela lié à des comportements de tout un chacun, de négligence, d’irresponsabilité, de mépris, d’irrespect, d’incivilité…

     

    Or qu’est-ce qu’une société humaine sinon un ensemble de toutes ses composantes c’est à dire d’une part les autorités civiles, d’état, gestionnaires de l’environnement urbain et paysager, et surtout d’autre part les citoyens que nous sommes tous chacun vivant en famille, en collectivités, ou individuellement – et avec nos comportements ?

     

    Une société dans tel ou tel pays – ce qui est le cas de la France mais pas seulement – qui rejette ses déchets dans l’espace public et dans les paysages, en une quantité ne pouvant pas passer inaperçue, dans les rues en ville, sur les trottoirs, au bord des routes et des chemins et en forêt, et qui de surcroit saccage ses poubelles et les laisse déborder sans tri sélectif en posant des sacs éventrés et toutes sortes de détritus en tas autour des containers de dépôt… Est une société déliquescente ou en déclin, qui ne « mérite » que ce qui lui arrive de fâcheux et la malmène « dans son ensemble » c’est à dire sans distinction entre les « bons » ou les « mauvais » citoyens…

     

    L’état d’une société humaine se mesure donc – entre autres – à la quantité de déchets et de déjections répandus dans les espaces publics et dans les paysages. Lorsque cette quantité de déchets rejetés ne peut plus passer inaperçue et qu’elle s’impose au regard là où nous nous déplaçons et en particulier au bord des routes et des chemins, alors cette société ne mérite plus la moindre considération, ne suscite aucune bienveillance…

     

    Et si l’on ajoute à ce que l’on fait de nos déchets, toute la violence, toute l’agressivité des uns et des autres, la somme de toutes les incivilités, de tous les individualismes forcenés – tout cela au quotidien – alors « bonjour et bienvenue dans le monde des années vingt du siècle 21 en France, dans l’Union Européenne et plus généralement de par le monde entier » … Une « préfiguration » de l’enfer qui nous attend – de notre vivant, de ce qui reste encore de notre vie à venir…

     

     

  • Violence et agressivité

    … Dans la violence et dans l’agressivité ambiantes au quotidien en de nombreuses situations conflictuelles, particulières et difficiles ; il y a un aspect de cette violence et de cette agressivité auquel on ne pense pas forcément mais qui explique en partie la violence et l’agressivité ambiantes au quotidien, entre personnes en relation les unes avec les autres…

     

    En effet, dans le cas de personnes ne se sentant pas ou peu acceptées par les autres du fait de leur différence en ce qui concerne ce qu’il est courant d’être, de paraître, de faire et qui est commun, habituel à beaucoup d’entre nous là où l’on vit…

     

    À force de se sentir observé, critiqué dans son mode de vie, dans ses habitudes de consommation, dans la manière d’arranger l’intérieur et l’extérieur de son habitation (ce qui est loin d’être la priorité des intéressés), dans la manière en somme de concevoir son existence au quotidien, dans ses activités, loisirs, déplacements…

     

    À force de se sentir « mis de côté » ou peu fréquenté ou évité par les autres (dont des proches) pour tout un ensemble de ces raisons évoquées de mode de vie, d’habitudes etc. … Et, à considérer certains regards qui en disent mieux et plus incidieux que des paroles prononcées, certaines réflexions et allusions faites « à propos » (et bien appuyées et de surcroît répétitives)…

     

    À force de tout cela l’on finit par arriver à devenir agressif, hargneux, violent, à l’égard des autres (dont des proches)  supposés enclins à nous éviter, à nous déconsidérer, à nous critiquer – et qui en aucun cas, ne nous acceptent tels que nous sommes…

     

    Bon nombre de ces personnes différentes des autres dans leur mode de vie, dans leur pensée, dans leur vision de la société et des rapports humains, ainsi que dans leur rapport avec l’argent et avec les « choses matétielles » (maison, voiture, biens que l’on possède)… Sont pour la plupart d’entre elles – avant qu’à force de… - des personnes « ni meilleures ni plus mauvaises que les autres », parfois même des personnes « paisibles » et ne cherchant à nuire à qui que ce soit… Mais, justement, « à force de... » ces personnes deviennent plus dures avec leurs semblables, plus rebelles, plus « retranchées dans leur intériorité »… Cela pouvant aller dans le pire des cas, à une forme de « suicide social » ; à tout le moins à un « silence relationnel » manifesté en réaction, à un refus de « faire le premier pas pour renouer »… (et à la place du premier pas, un « bras d’honneur »)…

     

     

  • Vivre et fonctionner au quotidien, différemment de ce qui est courant ou dans l'ordre des choses

    … Au travers de toutes les époques historiques, selon les modes de vie qui ont été ceux de la plupart des gens en tel ou tel siècle – et cela d’autant plus « marqué » de nos jours – le « commun des mortels » dans une immense majorité, a toujours « fonctionné » sur le plan de la pensée, des ambitions, des projets, de l’idée qu’il se fait de ce qui est matériel, pragmatique, de ce qu’il possède ou souhaite acquérir tout au long de son existence , de l’apparence des choses et des gens, en somme dans son mode de vie au quotidien et de son rapport avec les autres – sa famille, ses connaissances, ses amis, ses relations autant durables qu’occasionnelles… A toujours fonctionné donc, à peu près de la même manière selon ce qui, à telle ou telle époque était courant, habituel, commun à la plupart des gens…

     

    Aussi les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, en ce qui concerne les « choses matérielles de la vie », leur rapport avec les autres y compris les gens de leur famille, leurs propres enfants, dans leur pensée, dans leurs aspirations, dans leurs projets (pour autant qu’ils en aient), au sujet de ce qu’ils peuvent posséder ou envisager d’acquérir, de leur apparence (manière de s’habiller, de se montrer) ainsi que de l’apparence des autres, de l’activité ou de la profession exercée par un tel une telle, de ce que représente par sa place dans la société, un tel une telle, d’où il/elle vient… (Cest fou ce que l’argent, les possessions matérielles, maison, voiture, bijoux, objets de valeurs, c’est fou ce que les gens font d’important et de référent dans la vie, c’est fou ce que les apparences sont prioritaires dans l’esprit des gens)…

     

    Aussi, donc, pour les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, qui pensent, agissent différemment - dans un sens « diamétralement opposé à ce qui courant ou considéré « dans l’ordre des choses », qui ont un rapport différent avec ce qu’ils achètent pour se nourrir, pour s’habiller, pour s’équiper ameublement, appareils divers etc.)… La vie actuelle en ce premier quart de 21ème siècle, telle que l’on doit « en principe » la vivre, n’est-elle pas faite, pas du tout faite pour ces personnes là qui fonctionnent différemment du commun des mortels…

     

    Et… Soit dit en passant … Pour les handicapés, pour les maladroits, pour ceux et celles qui ne savent pas trop comment faire (surtout dans les procédures et technologies actuelles), pour les personnes devenues très âgées ; en dépit du progrès, des dispositions prises par les autotités civiles et des aides sociales… La vie actuelle au quotidien, en ce premier quart de 21ème siècle, n’est pas faite pour eux non plus, loin s’en faut !

     

     

  • Un sujet-texte de philosophie pour le BAC

    … Dans la complexité et dans la diversité de la personnalité humaine résident des contradictions et des incompatibilités rendant impossible d’être globalement « pour » tel ou tel « ordre des choses », ordre prescrit par un « comité directeur » selon une « ligne » devant être acceptée par tous au risque d’être considéré dissident et d’être rejeté…

    Et réciproquement, ces contradictions et ces incompatibilités rendent tout autant impossible d’être globalement « contre » tel ou tel « ordre des choses »…

    Il y a donc dans un « ordre des choses » dominé par un « ensemble de principes constituant une base ne pouvant en aucun cas être remise en question - qui peut être une idéologie religieuse, une croyance, une foi, une « vision du monde et de la société », un parti politique, dans un « ordre du Bien ou un ordre du Mal » que l’on se fait en soi… De l’acceptable et de l’inacceptable, du « qui fait du bien » et du « qui fait du mal », du « là où l’on se rejoint » et du « là où l’on se disjoint »…

    L’« histoire en somme, de l’eau du bain et du bébé » - avec cette réalité quasi incontournable du trou de la baignoire qui forcément ne laissera pas passer le bébé, à moins d’aggrandir le trou avec une disqueuse pour que le bébé passe avec l’eau sale, ou de presser le bébé comme un citron pour qu’il passe dans le trou de la baignoire…

     

    Peut-on, par exemple, être antisémite, être Poutinien, ne pas condamner les totalitarismes et le nazisme, être un pédophile meurtrier en puissance d’un enfant, un religieux fanatique tueur au nom de Dieu… Et cependant, en promenade sur une chemin de montagne, retourner un bousier pattes en l’air dos au sol ou, au passage entre deux haies, éviter de déchirer une toile d’araignée ?

    Un nazi, un antisémite, un religieux fanatique et une personne de bonne volonté qui elle a le nazisme, l’antisémitisme et le fanatisme religieux en horreur… Peuvent-ils se « rejoindre» (si l’on peut dire) en un moment particulier où ils se trouvent en face de « quelque chose de la beauté du monde » - par exemple un morceau de musique, un paysage d’une très grande beauté ?

    En somme, est-ce compatible d’être antisémite et cependant en capacité de retourner un bousier sur ses pattes ?

    Il n’ y a peut-être pas d’autre réponse à cette question relative aux contradictions, aux incohérences de la personnalité humaine… Que la complexité de la personnalité humaine elle-même…

     

     

  • L'évocation du journal d'Anne Frank dans les écoles

    … Dans les programmes scolaires en Histoire…

     

    … Notamment en France et en Allemagne – et dans les pays de l’Union Européenne « par les temps qui courent » - temps de montée de l’antisémisme « activée » par la défense de la cause palestinienne dans les milieux gauchisants » , serait, aux yeux de « certaines autorités » (et intellectuels) dans les milieux enseignants et au sein de partis politiques ayant des groupes dans les parlements des pays de l’UE « contestable » et « sujette à polémique » en ce sens que, du fait du nombre de migrants issus des pays du Moyen Orient et du monde Arabe, et donc d’enfants de migrants scolarisés dans les écoles des pays européens ; il ne serait pas « décent » de conserver dans les programmes d’Histoire, le récit dramatique de cette jeune Juive, Anne Frank, morte assassinée en déportation au camp de Bergen – Belsen.

    En effet, selon « eux » - ces salauds de « cafards antisémites » et de leurs « implicites soutiens » - les enfants et adolescents scolarisés, de parents migrants du monde arabe, ayant fui les bombardements et vécu des jours dans la terreur, dans la précarité, dans l’insécurité et dans la misère, trouveraient que « faire cas de cette jeune fille Juive martyre » ce serait déconsidérer leur souffrance, leur drame vécu, à tous ces enfants et adolescents scolarisés dans les pays de l’UE…

    « On en est là » aujourd’hui, et c’est « proprement scandaleux » de « ré-assassiner » une deuxième fois en 2023, la mémoire d’Anne Frank !

    Cela donne une idée qui fait « froid dans le dos », du niveau d’antisémitisme atteint aujourd’hui !

     

  • Mamy's in the years 2040

    Mamy s dans l ventMamy s storie s r

    … Dans les maisons de retraite des années 2040 et 2050, « si tant est qu’elles seront alors peuplées de personnes encore relativement bien valides » et « dans la mesure où les investisseurs grands groupes et gestionnaires d’EHPAD que sont Korian, Orpéa, DomusVi, Colisée, Domidep, Emera, LNA Santé, Sedna… Trouveront encore rentables de construire de nouveaux et plus nombreux établissements pour personnes âgées – du fait que dans ces années là, 2040/2050, les « vieux très vieux » devenus beaucoup moins riches pour la plupart d’entre eux, et ne bénéficiant plus autant d’aides sociales et de subventions du Conseil Régional, ne pourront plus finir leurs jours dans des établissements à 3000/4000 euro par mois…

    Dans les maisons de retraite, donc, des années 2040/2050, comme sur la première photo, l’on y verra des « mamy’s au look excentrique » et, comme sur la deuxième photo, des « mamy’s à storie’s qui, sur leurs smartphones holographiques, s’échangeront entre elles des tortillages de cul de leurs arrière petites filles en string, bustiers ultra court ou futal moulant et cheveux vert ou bleu fluo…

    … Deux heures moins le quart avant que ne survienne la Nième tempête du siècle dévastatrice qui arrachera la toiture de la maison de retraite – et (ou) qu’un terroriste Tchétchène armé d’un grand couteau ne déboule dans le Grand salon de la maison de retraite et coupe la tête de deux ou trois mamy’s…