Articles de yugcib

  • Est-il « pertinent » de qualifier d’« ultra droite » des manifestations en réaction de la mort du jeune Thomas à Crépol ?

    … L’ultra droite c’est rappelons le : les skinheads, les néonazis principalement, et aussi les antisémites purs et durs liés au nazisme et partisans d’un état policier et dictatorial avec retour de la peine de mort et des camps d’internement…

     

     

    Est-ce que s’opposer avec violence et détermination contre :

    Le « racisme anti blanc »

    Contre un Islam identitaire communautaire radical et fondamentaliste envahissant

    Contre ces bandes armées de trafiquants de drogue qui sèment la terreur et assassinent des gens en pleine rue

    Contre ces racailles toutes ethnies et origines confondues qui s’adonnent au racket, qui violent des jeunes femmes et des adolescentes, qui se livrent au pillage dans des manifestations, qui commettent des agressions dans des collèges et des lycées à l’encontre de professeurs, de proviseurs, d’autres élèves 

    Contre ces rappeurs violents et racistes dont les « textes » ne sont que des imprécations barbares anti France anti blanc etc. …

    Est-ce que s’opposer à tout cela qui pourrit la vie au quotidien de millions de Français habitant des villes et des zones péri urbaines… C’est « être d’ultra droite » ? (et être même « seulement » pour Marine Le Pen et le Rassemblement National contre une « gauche » déliquescence et complaiso – arrangeante à l’égard de l’islamisme identitaire?)…

     

    Cette « guerre civile » dont il est question dans des débats à la Télé, dans les médias, sur les réseaux sociaux… Et qui est brandie tel un épouvantail… Est d’abord et essentiellement – il faut le dire – le fait patent, avéré, constaté, subi, de ceux qui « tirent les premiers » c’est à dire les racistes anti blanc et tous ces individus agissant isolés ou en bandes, qui agressent, violent, tuent, sèment la terreur dans un quartier, rackettent…

    Ce sont bien eux, oui, les agresseurs, les envahisseurs, qui portent leur guerre, armes à feu et armes blanches à la main, qui saccagent, incendient, font des rues des champs de bataille et dont leurs victimes sont comme on dit dans les guerres des « victimes collatérales » !

     

    S’il y a oui, certes « de la récupération » derrière ce qui est justifiable – et une réaction de défense aux agresseurs et aux assassins- et qui se comprend ; il n’en demeure pas moins que le « justifiable » ne peut être condamné, passer pour « insurrectionnel » et faire l’objet d’une répression des forces de l’Ordre… Laquelle répression par les forces de l’Ordre « devrait » logiquement et impérativement et uniquement s’exercer contre les individus agissant isolés ou en bandes qui agressent, rackettent, dealent, violent, tuent… (Ce qui hélas, n’est pas forcément le cas dans bien de situations de violences et d’agressions et d’émeutes d’individus dangereux et prédateurs mais en revanche parfois contre des mouvements pour des causes « justes » ce qui est navrant, désolant, révoltant)…

     

     

  • La clope plus stigmatisée et plus inconvenue que la shoote ?

    … Décidément selon le ministère de la santé publique, la clope n’est pas loin s’en faut la bienvenue dans la société française aujourd’hui qui, rappellons le, dans une « majorité significative » qui en aucune façon n’est décriée du moins pas officiellement ni ne faisant l’objet de décrets limitateurs, entre dans le quotidien de vie de millions de Français, et cela d’autant plus que les « produits » sont transformés (mélangés à des substances nocives de substitution), devenus plus accessibles question coût, sont de plus en plus consommés, entretenant un marché avec dealers et bandes organisées s’entretuant pour la suprémacie dans un quartier…

    Le paquet de clopes qui va passer à 12 ou 13 euro bientôt ! La clope qu’il faudra fumer le plus discrètement possible, éloigné de son prochain, donc, plus sur le trottoir ni aux abords du bistrot du coin, du restaurant, de la porte de sortie d’une gare, d’un cinéma, d’un théâtre, d’une bibliothèque, dans les allées d’un jardin public etc. … !

    Soit dit en passant la « vape » revient beaucoup moins cher, « semblant échapper à la stigmatisation mais c’est à voir », ne sent pas comme sent le tabac, se disperse vite dans l’air sans être une source de gêne à moins de souffler sa vape à proximité de son voisin, n’empuantit pas l’haleine…

    Du coup, la vape se substitue très bien au tabac de clope, elle peut même si interdite autant que la clope, se pratiquer « dans les chiottes » d’un espace public fermé (en ouvrant la petite fenêtre d’aération)… En train mais peut-être pas en avion à cause des détecteurs de fumées…

    Ah oui, « une société d’une monumentale hypocrisie aussi crasse que scandaleuse », que les décideurs, censeurs, donneurs de leçons de morale, régentent et prétendent assainir – d’un côté- mais d’un autre côté pourrissent en acceptant des pratiques, des habitudes de consommation et de comportements « permis » ou même encouragés au nom de la tolérance et de la considération de l’autre ! (Et surtout du « pognon que ça rapporte aux pédato-profiteurs »!)…

     

     

  • Rien ne peut venir de rien

    … Dans le mode de reproduction des êtres vivants – et donc de l’humain – qui est le mode sexué, soit le plus répandu chez les êtres vivants (les autres modes étant le mode asexué, le mode hermaphrodite et le mode pathénogénétique), deux gamètes l’un mâle (spermatozoïde) et l’autre femelle (ovule) se rencontrent et se fondent entre eux donnant naissance au fœtus…

     

    Un humain, ainsi que tout être dont la reproduction se fait en mode sexué, est en conséquence l’héritier de son père (l’homme, le mâle) et de sa mère (la femme, la femelle)…

     

    Ainsi la rencontre et la réunion de deux gamètes sont la rencontre et la réunion de deux « environnements » qui auparavant, étaient étrangers, séparés l’un de l’autre…

    Ainsi « traînons nous derrière nous comme des nuées d’étoiles en une sorte de « chevelure » qui de loin en loin, s’élargit et se disperse… Mais qui aussi, rejoint d’autres nuées d’étoiles…

     

    Et plus on « remonte dans le temps » - sur des millions d’années – et plus les nuées se rapprochent d’une sorte d’embranchement avec d’autres nuées, lesquelles autres nuées sont elles-mêmes issues d’embranchements… Jusqu’à ce qu’à l’origine tous ces embranchements finissent par n’être plus qu’une sorte de racine, une « racine » faite de « matériaux ou briques » du vivant…

     

    Et le vivant, « il faut bien qu’il vienne de quelque part, ne pouvant être issu de rien, de « quelque chose qui n’existe pas et n’a jamais existé »…

    Ce « quelque chose » dont l’entendement humain n’appréhende pas – ou appréhende par la science et par la connaissance qu’il acquiert en physique et chimie des éléments et particules, par les mathématiques… Ce « quelque chose là » est – peut-être - « quelque chose qui s’apparente ou ressemble à Dieu » mais sûrement pas, absolument pas le dieu de quelque religion que ce soit…

     

    Ainsi un croyant en un dieu créateur, qui ne serait pas croyant en telle ou telle religion, pourrait-il dire qu’il faudrait aller chercher Dieu dans « l’ère de Planck », cette « ère » dont la durée est indéfinie, non mesurable, ayant pour « origine » un « moment zéro » (un moment zéro inatteignable) et pour fin un moment quant à lui mesurable mathématiquement et qui est le moment où l’Univers est d’un « diamètre » d’une longueur la plus petite mathématiquement connue , de 1,616255 multiplié par dix puissance moins trente cinq mètre. (cherchez ça au microscope électronique le plus performant possible!… Ou « essayez » de l’imaginer)…

     

    Mais bon, tout cela – l’ère de Planck, la longueur de Planck, l’univers en extension, de 13,7 milliards d’années d’existence… C’est la théorie du Bing Bang, qui n’est pas tout à fait « universellement reconnue » par l’ensemble de la communauté scientifique… D’autres recherches sinon découvertes ont été faites par quelques scientifiques, astrophysiciens et font l’objet de publications d’ouvrages et de revues scientifiques…

     

    Dans « quelque chose » qui serait « d’une toute autre dimension que celle de l’entendement humain »… l’on peut considérer certain que « rien ne peut venir de rien », que ce que l’on appelle le Néant n’est pas le néant… Et ça, n’importe quel humain est en capacité de le comprendre…

     

     

  • Écoute sur smartphone

    … Si en général, l’écoute lors d’une conversation entre personnes ou encore lors d’une émission en direct LCI, France Info par exemple, est excellente sur un smartphone (il n’est pas nécessaire comme beaucoup le font, de coller l’appareil à son oreille, et il vaut bien mieux d’ailleurs, tenir l’appareil devant soi à environ 30 ou 50 cm dans sa main) …

    En revanche lorsqu’il s’agit d’entendre et de comprendre un message audio envoyé par un appelant qui, n’ayant pu vous joindre, après le bip sonore, vous laisse un bref message audio… Alors là, il se trouve que le message n’est pas audible : l’on entend à peine la voix de l’appelant, l’on ne comprend donc rien de ce que dit cet appelant, même en collant l’appareil à son oreille et faisant l’effort d’essayer de comprendre !

    D’où la pertinence -évidente – qu’il y a pour l’appelant, à laisser plutôt un message bref écrit (SMS) qu’un message audio… Ce qui implique bien sûr, de la part de l’appelant, d’accepter de consacrer au moins deux minutes « de son temps précieux » afin de rédiger le message…

    Que ceux et celles d’entre vous qui privilégient l’oralité, « rechignant » à consacrer deux minutes de leur temps afin d’écrire ne serait-ce qu’une phrase de moins de dix mots… « Se le tiennent pour dit » !

    De surcroît, le message audio à peine entendu tant le son est faible et bien sûr non compris, n’est plus réécoutable, du fait qu’il est considéré écouté…

    Bon, peut-être qu’avec un smartphone à 1300 euro, les messages audio laissés par un appelant sont-ils « plus compréhensibles » ? C’est à voir…

     

     

  • Un rêve très étrange

    … Ne pouvant être qualifié ni de cauchemar ni de quoi que ce soit d’autre…

     

    … Dans une sorte de parc expo de forme ovale, couvert, ressemblant à un stade en lequel on assiste à des matches de foot ou de rugby, ou à des compétitions athlétiques ou sportives, immense, et au centre, une arène au sol sablonneux, circulaire, autour de laquelle s’étagent des rangées de gradins occuppés par plusieurs milliers de spectateurs… Tel est le décor d’ensemble.

    Et le spectacle commence…

    Un énorme loup – ou plutôt un animal ayant l’apparence d’un chien très féroce et en même temps d’un loup, vraiment énorme, d’une taille comparable à celle d’un jeune taureau, effectue dans l’arène des bonds, parcourant en tous sens en une course effrénée…

    Ce « loup » est d’une fourrure de poils longs d’un noir, d’un gris et d’un blanc aussi vifs que brillants…

    Survient un cavalier monté sur un cheval fougueux, tous deux, le cavalier et sa monture, noirs, gris et blancs tout comme le « loup », le cavalier dans une houppelande fourrée, la tête couverte d’un bonnet à poils, le visage masqué, tout de noir, de gris et de blanc de la tête aux pieds ; et le cheval dans sa fourrure de poils longs, également noire, grise et blanche…

    Les milliers de spectateurs dans les étagements de gradins, suivent le cavalier qui effectue des sauts par dessus le « loup » et poursuit ce dernier en l’encerclant…

    Et le « loup », furieux, très menaçant, montre ses crocs, essayant de mordre les pattes du cheval, s’agitant avec frénésie, en des bonds désordonnés, se retournant, se tordant en tous sens…

    Et le cheval, à force de harcèlement, de hennissements, de course effrénée autour du « loup », parvient à bloquer ce dernier en lui enserrant l’encolure entre ses pattes de devant, de telle sorte que la tête du « loup » ne peut plus bouger, immobilisée qu’elle est par étranglement…

    Et l’étau des deux pattes du cheval se resserre, le « loup » halète, ses yeux furieux s’équarquillent, et visiblement dans quelques minutes, il va périr étouffé, son cou pris entre les pattes de cheval, la pression se faisant plus forte…

    Mais – et c’est bien là ce qui est étrange (et pour ainsi dire surréaliste) – tout à coup le cheval desserre son étreinte mortelle, se place tout à côté du « loup » dont les yeux « étonnés » se lèvent en direction des gradins occupés par les spectateurs… Et les deux animaux alors, l’un à côté de l’autre ; le cheval monté par son cavalier et le loup étendu sur le sable de l’arène, tous les trois en noir, blanc et gris formant un ensemble pouvant s’apparenter à un grand dessin au fusain réalisé par un artiste…

     

    ---- Nuit du lundi 27 au mardi 28 novembre 2023, vers trois heures et quart…

     

    Je ne sais que penser, de ce rêve qui, apparemment ne me semble actuellement du moins, aucunement compatible avec ma « vision » du monde, de la société, des rapports de relation humaine « dans un sens positif, optimiste, porteur d’espérance et de foi en l’Homme… « Vision » je dois dire, impactée par ce qui vient à ma connaissance de la violence actuelle accrue, du monde, de la société…

     

    … « L’on dit » que des rêves peuvent être porteurs de message… Je veux bien…

     

    Toujours est-il que ce que je décris dans ce rêve, c’est comme si je l’avais de mes yeux vu vraiment vu, et cela avec toute la précision de détails que je donne, de telle sorte que le « tableau vivant » est demeuré totalement intact à mon réveil… Et jamais jusqu’à la fin de mes jours, ne quittera ma mémoire…

     

     

  • Une politique migratoire peut-elle être possible dans l'Union Européenne ? ...

    ... Et laquelle ? 

    Si les flux migratoires ont toujours été, de par le monde, depuis la Préhistoire (depuis le Paléolithique Supérieur de -35000 à -12000) un phénomène naturel et constant (cependant par périodes, renforcé par les guerres ayant entraîné des exodes de populations, par des famines, par des événements climatiques, par des persécutions de peuples – Juifs, protestants entre autres en Europe médiévale et contemporaine)…

    Ils ont au 21ème siècle pris une plus grande ampleur notamment vers les pays Européens depuis l’Afrique, depuis le Moyen Orient, depuis des pays d’Asie centrale, du fait des conflits résultant de ce que l’on a appelé en 2011 « le printemps arabe » ou « révolutions arabes » ainsi que de l’intervention armée des USA, de la France et de l’Angleterre en Afghanistan depuis 2001… Tout cela en grande partie lié à la montée de l’Islamisme radical fondamentaliste et du terrorisme djihadiste depuis 2014, en Afrique subsaharienne, Irak, Syrie, Pakistan, Afghanistan… Et à l’implantation de l’islamisme radical par de nombreux migrants musulmans vivant en communautés dans les pays de l’Union Européenne dont surtout la France, l’Allemagne, les Pays Bas, la Suède, l’Italie…

     

    Aux événements liés aux guerres et aux conflits ayant entraîné des départs de populations impactées par des mouvements de troupes armées, par des bombardements, des destructions de villes, à une insécurité devenue permanente, à une misère et à une précarité accrue dans les camps de réfugiés surpeuplés ; ce sont ajoutés les événements liés au changement climatique avec des périodes plus longues de sècheresse ou au contraire de pluies diluviennes avec inondations, notamment en bordure océanique de pays maritimes… Ainsi que des crises économiques affectant des pays déjà fragilisés en lesquels la majorité de la population vit « sous le seuil de pauvreté »…

     

    En conséquence les populations européennes « de culture ancestrale implantée depuis le Haut Moyen Age » ont assisté depuis les années dix du 21ème siècle, à une augmentation aussi accrue qu’importante des flux migratoires, pratiquement tous issus d’Afrique, du Moyen Orient pays arabes, d’Afghanistan…

     

    Et rien à l’heure actuelle, aujourd’hui en 2023 et dans les années qui viennent, ne peut arrêter ni même diminuer la pression de ces flux migratoires… C’est comme le vent que l’on ne peut arrêter – mais contre lequel on dresse des obstacles du genre grandes palissades ou amoncellement de branches, de végétaux formant de hautes dunes…

     

    Juste une question soit dit en passant : que ferions nous, européens que nous sommes, si nos pays devenaient « théâtre de guerre, de bombardements incessants, de lignes de front de bataille, de combats, de destructions, de paralysie de notre économie, de privations subies, d’envahissement de troupes armées » ? Est-ce que l’on traverserait l’Atlantique sur des embarcations précaires pour migrer en Amérique ? Ou traverserait-on dans des conditions de déplacement difficiles, tout le continent Eurasien pour migrer en Chine ? Je vous laisse « imaginer la chose » !

     

    « Il semblerait » pour ne pas dire qu’il « se profile », que, dans les opinions publiques des pays de l’Union Européenne, les partis d’extrême droite « seraient mieux à même de répondre au problème des flux migratoires » et que les partis anciennement ou récemment encore majoritaires (conservateurs, sociolibéraux ) « auraient mal géré les flux migratoires »…

    En somme les partis d’extrême droite :

    -Qui participent au gouvernement en Finlande, en République Tcèque, en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie et en Italie

    -Qui soutiennent le gouvernement en Suède et depuis le 23 novembre 2023 aux Pays Bas

    -Qui sont le premier ou le deuxième parti dans les sondages nationaux en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Pologne et en Autriche

    Appuyés et soutenus d’ailleurs par les états dictatoriaux de Russie, de Chine, de Turquie, d’Iran, d’Argentine et encore récemment du Brésil, et d’une manière indirecte, hypocrite et à dessein par les monarchies du Golfe et des pays Arabes…

    Sont des partis qui sont comme le vent que l’on ne peut arrêter même avec des palissades de dix mètres de hauteur !

    Un vent sous lequel nous serons contraints de vivre mais avec moins de confort et de facilité que sans vent ou sous un vent faible … Sauf pour une minorité d’ultra privilégiés qui eux, ne seront jamais inquiétés au contraire, par des partis d’extrême droite au pouvoir !

     

    L’insécurité, l’immigration non ou mal maîtrisée, « l’argent rendu au peuple », la restauration des valeurs, une police plus efficace… Tout ça thèmes forts des partis d’extrême droite… Mais « de l’autre côté de la médaille dont la face présentée brille tel un sou neuf et attire autant de gens dont beaucoup jadis étaient de Gauche » il y a les lobbies, les dominants, les ultra riches, les grands décideurs, les privilégiés, la « croissance économique de marché durable » (mais surtout profitable aux privilégiés)…

     

    En somme l’Ordre du Monde tel que des pays comme la Chine de Xi Jinping, la Russie de Poutine, la Turquie d’Erdogan, l’Iran des Ayatollahs, les monarchies du Golfe le conçoivent et l’organisent cet Ordre du Monde…

     

  • Ignorance ou indéfférence

    Indifference

    …Cette image montre à quel point de nos jours, il est malvenu, piétiné, zappé… Et jusqu’à honni, dans la plupart des conversations, des propos échangés, de ce que l’on poste sur les réseaux sociaux, de ce dont on discute au bistrot du coin… Toute réflexion plus ou moins approfondie, développée, argumentée – et de surcroît – empreinte de sa « patte »…

    J’ai dans l’idée que le type au pull vert et aux cheveux roux ne viendra jamais dans ce bistrot, tenant en laisse une vache bleue et demandant que l’on lui serve au comptoir, pour lui un Martini mandarine et pour sa vache un lait fraise…

    Quant au type en costard gris, que ne pose – t – il pas la même question à « Bing » moteur de recherche sur internet « carburant » à l’Intelligence Artificielle » !

     

     

  • Cacophonie

    … Les puissances médiatiques – presse, audiovisuel – relayées par les réseaux sociaux et par les ordres d’opinion publique, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs ; se répercutent en échos désaccordés de flancs de montagnes en flancs de montagne, proches ou lointains, de val en val, de ville en ville et même par delà les océans…

    Ce sont des échos désaccordés, longs et percutants ; déchirant des silences résistants, murmurant des indifférences… Qui renvoient sans cesse des rires, des plaintes, des cris, des allégresses, des afflictions, des chagrins, de la morosité, des grondements…

    Et toutes les voix du monde…

    Quelle cacophonie !

    Et dans cette cacophonie il devient de plus en plus difficile d’entendre le chant du traquet rieur, le coassement du crapaud un soir de juillet dans les jardins, et… Encore moins ce que des vagues se brisant sur les rivages peuvent porter d’histoires, de vies, de confidences et de visages à un promeneur sur une plage…

     

     

  • Un monde de silhouettes

    ... Quelle sorte de conversation peut-on avoir avec des personnes dont on ne voit pas le visage ? ...

    Mais des "avatars" ou des images prises dans l'"iconosphère" des réseaux sociaux et des forums (quoique les forums n'aient plus le "vent en poupe")... Et des "pseudos" qui en aucun cas ne peuvent être considérés comme étant des pseudonymes c'est à dire Hergé pour Georges Rémi, Patrick Dewaere pour Patrick Bourdeau, Coluche pour Michel Colucci, Voltaire pour Jean Marie Arouet... Et tant d'autres artistes, comédiens et écrivains... Soit dit en passant Yugcib pour Guy Sembic...

     

    Un "avatar" ne sourit pas et n'a pas de regard, c'est seulement ce qui est écrit, ce que l'on voit de ce peronnage "avatarisé" et "pseudoïsé", qui "écrisourit, écriregarde"... Mais en vérité, ce visage sans regard, sans sourire -ou grimace- et sans voix... Que vaut - il , que représente – t – il, et n'est-il pas seulement une silhouette ?

     

    Nous vivons dans un monde de silhouettes où plus personne ne regarde personne, ne sourit à personne, ne s'interroge d'un regard...

    C'est la polémique qui remplace le dialogue. Et pour la polémique, seules des silhouettes dans un espace public où l'on "débat" de ceci de cela ; seuls des avatars et des pseudos sur un forum du Net où l'on "échange" -ou se montre"- suffit... Car la polémique n'est rien d'autre le plus souvent, autant au Tabac Journaux du coin que sur Facebook ou sur un forum d'internautes, qu'un monologue censé "percuter" l'Autre, les Autres... Cet Autre ou ces Autres dont on ne voit pas le visage, qui ne sont que des silhouettes, des masques...

     

    Le monde des silhouettes occulte le monde des visages et des regards.

    C'est une mouvance, une agitation, une bruyance, mais jamais un lien, jamais de mains qui se touchent, jamais des regards qui se parlent, jamais un demain, un après demain, un "dans dix ans encore" ; qui porte dans un courant de plus en plus rapide et de plus en plus chaotique, les milliers de petites silhouettes de papier jetées telles des confettis...

     

    Ce monde de silhouettes est un immense, un infini "désert relationnel". Un désert jonché tous les cent, tous les mille mètres, et parfois en amoncellements, de fleurs de sable, de fleurs de roches concassées, d'épines de pierre, de toutes sortes de concrétions... Et les couleurs de toutes ces fleurs de sable et d'éclats de roche, sont toujours les mêmes, dans toutes les nuances de noir, de bistre, de gris, de rouge, d'ocre, de jaune, de blanc, de rouille (jamais de bleu, jamais de vert)... Les fleurs de sable et d'éclats de roches sont les mots écrits par les silhouettes...

     

    Et pourtant ces silhouettes "avatarisées/pseudoïsées" sont des femmes et des hommes réels...

    Des femmes et des hommes qui, sous couvert d'un anonymat qui n'en est plus tout à fait un dans la mesure où l'identification est possible, sans vergogne défèquent des mots et des propos...

     

     

  • Disparus

    Disparus

    Non pas parce que vous êtes morts

    Mais parce que depuis la dernière fois

    Que nous nous sommes vus

    Dans le réel ou dans le virtuel

    Vous ne m’avez plus donné de nouvelles

    Ou vous m’avez exclu

    Ou oublié

    Rares sont les jours

    Où le souvenir de vous

    Ne surgit

    Me rappelant ce qui fut

    Toujours présent

    Jusqu’à la fin de mes jours

     

    Et des disparus

    Morts regrettés

    Sont ceux et celles en mon Panthéon

    Auquels je dédie ma verve

    Et mes ivresses

     

    Et des disparus

    Morts irregrettés ou encore vivants

    En la place pavée de mes mots fâcheux

    Où je les garde en mémoire

    Je les laisse se prendre leurs pieds dans mes fientes

     

    Et depuis l’enfer où de leur vivant ils m’ont précipité

    Je les emmerderai au-delà de la fin de mes jours

     

     

  • Chat noir

    Chat noir

    … Cette image et cette réflexion afin de « tordre le cou » à toute forme de superstition !

     

    Il est aberrant qu’au 21 ème siècle de par le monde, et que même dans des pays développés culturellement où les gens ont accès à ce qu’il convient de savoir, d’être informé… Qu’encore tant de personnes de tout âge et de tous milieux sociaux confondus, puissent croire qu’un chat noir porte malheur, que passer sous une échelle porte malheur, que vendredi 13 porte bonheur ainsi que trouver un trèfle à 4 feuilles, etc. …

    La superstition, le « para normal », les fantômes, les « gri - gri » et autres amulettes, avec les anges et les démons, les mauvais esprits qui rôdent, les sectes, les religions, l’ésotérisme, la sorcellerie… Tout ça c’est l’obscurantisme !

    Et dire que de grandes personnalités (du monde de la politique, de la Culture, de l’Actualité) vont consulter des voyantes !

    Je hais les superstitions, les religions, les obscurantismes ! … Et le « black friday » !

  • Programme ou ligne éditoriale

    … Comment peut-on être « singulier en son genre » (comportements, agissements, apparences, productions personnelles, manière de s’exprimer…) tout en demeurant dans une consensualité ambiante, dans un ordre commun d’opinion en rapport à ce qu’il convient de croire, de savoir, de ce qu’il « faut être » selon les normes du temps, dans l’environnement social et familial qui est le nôtre au quotidien, afin d’exister – ou plus exactement de « s’exister » ?

     

    C’est pourtant – cette « bivalence » entre le « singulier » et la « consensualité ambiante », qui – plus que jamais de nos jours – est bien celle à laquelle se rallient (inconsciemment) la plupart des gens…

     

    En somme « ne pas être ni faire comme les autres » tout en demeurant finalement dans la « norme ambiante » ; ce qui d’une certaine manière s’apparente à la « politique » pratiquée par les maisons d’édition qui reçoivent des manuscrits et répondent aux auteurs de ces manuscrits : « votre ouvrage a retenu toute notre attention – sous entendu ou explicitement exprimé – mérite considération, est original ; mais ne correspond pas à notre programme éditorial »…

    Ainsi, semble – t – il, exister ou plus exactement « s’exister » implique de devoir, afin d’être validé ou reconnu, correspondre à ce qui peut entrer dans le « programme »…

     

    Ainsi la société actuelle fonctionne – t – elle de la même manière que les maisons d’édition…

    Et c’est pourquoi « réussissent » ou « sortent du lot commun » ceux et celles dont la singularité ou l’originalité ne contrevient pas à la « ligne éditoriale »… Laquelle, « ligne éditoriale » -soit dit en passant – n’a pas forcément pour fondement essentiel, le talent réel ni d’ailleurs le travail accompli…

     

    Le temps présent au seuil du second quart du 21ème siècle, n’est pas fait – loin, très loin s’en faut – pour les gens qui sont « vraiment différents des autres » et ne peuvent être intégrés au « programme » (sorte de « ligne éditoriale »)…

     

     

  • "Sortir le soir" ...

    … « Sortir le soir » est devenu de nos jours, à l’approche du second quart du 21ème siècle, de plus en plus difficile voire inenvisageable désormais, notament pour une personne vivant seule, ou pour un couple – de surcroît, la personne seule ou le couple, âgé de plus de 70 ans – ne serait-ce que pour se rendre dans un restaurant à par exemple 20h ou 20h 30, pour aller au cinéma séance de 20h, au théâtre ou assister à un spectacle, à une manifestation culturelle… Lorsque cette personne seule ou ce couple demeure en banlieue de grande ville, ou en « zone rurale urbanisée », ou « à la campagne »…

     

    En effet, pour le déplacement à l’aller mais surtout au retour tardif vers 23h, minuit, 1 ou 2h du matin, les transports urbains font souvent défaut ou sont moins fréquents en passage entre la ville (le centre ville) et la banlieue ; inexistants en « zone rurale urbanisée » ; et, si l’on prend sa voiture il y a le problème, en ville, du stationnement qu’il faut aller chercher sur telle ou telle place située à 500 mètres ou plus de l’endroit où l’on se rend en soirée et, « à la campagne » ou en « zone rurale urbanisée », le trajet aller retour à effectuer, plus le stationnement de préférence à proximité, ce qui n’est pas toujours le cas…

     

    Pour les personnes « aisées » - pour ne pas dire les « bobos parisiens, bordelais, Toulousains, Lyonnais etc. … De grandes villes, qui eux, peuvent « faire les frais d’un taxi » au retour (ayant emprunté un transport en commun à l’aller), « sortir le soir » est nettement plus facile, que pour par exemple le « retraité à mille euro par mois » ou le jeune adulte sans emploi ou payé au salaire minimum…

    Plus facile également, de « sortir le soir » entre deux ou trois couples amis, entre jeunes en groupes, entre plusieurs connaissances ou amis, assister à un spectacle en soirée, se rendre ensemble dans un restaurant…

     

    Et puis surtout – surtout- il y a le problème de la sécurité, car avec les violences, les agressions, les attaques de personnes isolées ou en couple, les bandes de voyous, de racketteurs, qui traînent dans les rues la nuit ; en sortant du cinéma ou du spectacle vers 23h 30 ou minuit ou plus tard encore, lorsqu’il faut rejoindre sa voiture garée à 500 mètres en passant par une rue, une avenue déserte où plus personne ne circule… Le risque de se faire « alpaguer », attaquer au couteau, se faisant voler son sac, sa carte bancaire, son portefeuille (en général on a dans son sac ou sa sacoche son trousseau de clefs – dont la clef de la voiture et celle de la maison – tous ses « papiers importants »), tout cela perdu volé, arraché ; sans compter pire encore les blessures subies lors de l’attaque…

     

    Et l’insécurité, le risque de se faire attaquer et voler, tard le soir notamment, est présent, devenu une réalité, non seulement dans les grandes villes, mais aussi bien dans des bourgades de deux/trois mille habitants…

    Pour toutes ces raisons, donc, « sortir le soir » est devenu de plus en plus difficile et inenvisageable pour près de la moitié – la moins favorisée – des habitants de notre pays la France…

     

    Bon, c’est vrai : la France c’est pas Mayotte… Mais « on n’en est plus très éloigné, de Mayotte »…

     

     

  • Court, moyen et long terme

    … Optimiste sur le long terme, Bernard Weber, écrivain, pense qu’il y a toujours des gens qui finissent, malgré la connerie ambiante, à trouver des chemins pour faire évoluer le monde…

     

    … Sur le long terme, oui personnellement j’incline à l’optimisme ; encore que le « long terme » est aujourd’hui bien incertain et – il faut dire - « assez compromis »… Cependant, une réalité s’impose : de tous temps, depuis que la Vie existe sur la Terre, des extinctions massives d’êtres vivants se sont produites – cinq fois déjà – et l’Histoire de notre planète et de nos sociétés humaines à travers les temps depuis deux cent mille ans, nous montre que les crises les plus graves qui se sont produites dans toute leur violence, de par l’impact qu’elles ont eu sur les êtres vivants et donc sur l’Homme… N’ont jamais encore pour autant détruit complètement toute vie sur la Terre, que des êtres ont survécu, se sont adaptés à un nouvel environnement, et ont repeuplé la Terre… Et cela est bien une réalité indéniable… Et qui en quelque sorte « fait référence » - dans l’idée d’un « avenir possible » .

     

    En revanche pour ce qui est du court ou du moyen terme – disons les cent prochaines années – je suis très pessimiste… Du fait que les personnes « de bonne volonté » de par le monde, en cette première moitié de 21ème siècle, et même pour quelques unes de ces personnes, de « très bonne volonté »… Ne sont pas loin s’en faut, assez nombreuses – et dans la capacité d’entraîner dans ce qu’elles entreprennent autour d’elles, beaucoup de monde…

    Nous sommes bien en cette première moitié de 21ème siècle, dans un « rapport de force » entre ce qui d’une part s’impose et détruit, et d’autre part ce qui améliore et construit… Le « rapport de force » étant hélas de nos jours, beaucoup plus favorable à ce qui s’impose et détruit…

     

     

  • Un espace de communication de plus en plus réduit

    … Selon Albert Camus, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel peuple, nous sommes partout en tout lieu, de toute origine, de toute culture, de toute religion, quelques uns à nous ressembler en tant qu’humains ayant de mêmes besoins essentiels ( nous nourrir, nous vêtir, nous loger, nous soigner quand nous sommes malades), de mêmes aspirations au bonheur, à regarder ce qui est beau, à écouter ce qui est agréable à entendre…

    Et qu’en conséquence de cela, nous ne pouvons pas accepter de détester un pays, un peuple, une culture, car ce serait rejeter ainsi, un pays, un peuple, une culture, en son entier…

    Nous ne pouvons pas non plus en entier, si on nous le demande – ou si nous nous y sentons inclinés, aimer un pays, un peuple, une culture…

     

     

    Mais cela, qui était vrai du temps d’Albert Camus, n’est plus aussi vrai aujourd’hui , parce que les crispations, les communautarismes exacerbés qui revendiquent et manifestent sur la place publique dans la violence, dans l’ostentation et dans l’outrance ; les fanatismes notamment religieux, la vulgarité ambiante, la terreur, la barbarie, les comportements inacceptables, l’inculture, les obscurantismes, les individualismes forcenés, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, dans tous les peuples ; ont pris de nos jours tant d’ampleur, tant d’acuité, qu’il devient de plus en plus difficile – et incertain – d’être quelques uns de ci de là, à nous retrouver, à nous reconnaître dans ce qui nous rapproche, à nous tendre la main… De telle sorte que nous en arrivons à détester un pays, une culture, un peuple en son entier ou presque…

     

    Ou disons que l’espace de communication et de partage lorsqu’il peut exister de ci de là, est de plus en plus réduit… Ou s’il n’est pas aussi réduit que l’on peut le croire, il est assurément très dispersé, non relié comme le sont des territoires épars ou des pièces de tissu détachées les unes des autres.