Vers une nouvelle perspective, élargie, de la généalogie ?

… La généalogie par le lien de famille, par la recherche de ses ancêtres en commençant par son père et sa mère et ensuite par les parents de son père et les parents de sa mère et ainsi de suite, par la consultation des actes civils numérisés des centres d’archives départementales ( actes numérisés depuis 1793, et même en certaines régions ou villes, avant 1793 sur des actes numérisés de registres paroissiaux)… La généalogie donc, par le lien de famille, “par les temps qui courent” avec les “familles recomposées”, les divorces, les remariages, les concubinages, les “liaisons” de courte durée, les éclatements et dispersions des familles, les enfants de père ou de mère inconnu ; adoptés par des couples homosexuels, donc de différentes origines indéterminées, par PMA voire par GPA… La généalogie va devenir (devient déjà) depuis une vingtaine d’années et plus, pour celui qui s’y hasarde ou entreprend de la réaliser, une entreprise difficile, quasi impossible…

À peine déroulé, un peu tiré, le fil de la bobine est déjà coupé…

Pour “pallier” à l’inexistence ou au défaut du lien réel de famille (lien par le sang, par l’hérédité, par les gènes, les chromosomes), si l’on veut, si l’on envisage de réaliser une généalogie qui “ressemble à une généalogie”, il va falloir désormais “inventer ou se créer d’autres liens”, en somme “des liens affectifs” et de rattachement à un arbre généalogique existant…

Pour les arbres généalogiques par lien familial et de sang, cela tout le monde peut le constater, lors de la naissance d’un enfant issu d’une union de mariage – ou de concubinage – ce sont deux familles, deux arbres qui se joignent : celui du père de l’enfant et celui de la mère de l’enfant, ces deux arbres ayant été étrangers l’un de l’autre auparavant…

Alors, en vertu de ce rapprochement entre deux arbres, pourquoi par exemple un enfant adopté qui a donc ses ancêtres du côté de sa mère et du côté de son père (le géniteur) ne pourrait-il pas rattacher à sa généalogie naturelle – que d’ailleurs souvent il est incapable de faire par défaut de renseignement – l’arbre de son père adoptif (ou de sa mère adoptive) ? … Ce qui, à l’avenir, “offre” si l’on peut dire, une nouvelle perspective, élargie, à la généalogie…

Si l’on réfléchit bien, n’avons nous pas, les “Sapiens”, depuis près de 200 000 ans, une “assise génétique” commune, autrement dit “nous sommes pour une partie commune de même famille, aussi nombreux que l’on soit (aujourd’hui 7,8 milliards d’humains)”…

 

 

 

généalogie

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire