Une sorte d'omerta sur la question des salaires payés aux femmes ? ...

... La nature des êtres, tant humains que non humains, est ainsi faite qu'il y a les forts et les moins forts, les faibles ; les soumis et les dominants, les actifs et les passifs.... Dans une mesure qui varie du plus soumis, du plus faible, au plus fort, au plus dominant...

Le fort, le dominant, ou au contraire le faible, le soumis, est aussi bien l'homme que la femme, le mâle que la femelle... Il n'y a donc pas de sexe dit "faible" ou "fort", et cela, tant du corps que du caractère. Il y a seulement des êtres, hommes ou femmes, mâles ou femelles, plus forts ou plus faibles, de corps ou de caractère.

Ce qui me gêne chez les humains, dans leurs différentes sociétés, civilisations, cultures, croyances ; ce sont les femmes qui, d'elles-mêmes, comme "si c'était naturel alors que ce ne l'est pas", pensent et intègrent au plus profond d'elles mêmes qu'elles ne peuvent qu'être soumises à l'homme, l'homme avec lequel elles vivent qui est leur mari, leur compagnon...

Ces femmes là, qui ne sont pas "spécialement des êtres faibles", qui ont même de la personnalité et du caractère, et qui ne sont pas non plus "passives"; lorsqu'elles disent "se sentir naturellement bien dans leur peau" et dans une "normalité des choses" en vivant avec un homme auquel elles trouvent "juste" d'obéir, en somme de se soumettre (priorité de la décision, du choix, de l'homme)... Eh bien, cela me gêne, cela je n'arrive pas à le comprendre, à l'intégrer dans ma culture, dans ma pensée...

Et j'ai envie de leur dire, à ces femmes : "vous trahissez les autres femmes, celles qui combattent pour leurs droits, pour leur liberté, pour l'égalité homme/femme (notamment en ce qui concerne les salaires)... Et vous vous inscrivez en porte-à-faux par rapport à un principe de dominance (ou de soumission) naturel qui est naturellement asexué...

Au nom de quoi, en vertu de quel principe aussi infondé que fallacieux, au nom de quelle "morale", au nom de quelle "logique", une femme "bien dans sa peau", dans une relation normale avec son homme ; peut-elle penser au fond d'elle même, comme si elle était un poisson dans l'eau... qu'elle doive approuver le choix, la décision de son mari "parce que c'est l'homme de la maison" ?

Pour moi, il y a là, une véritable aberration ! Ces "femmes là", je les interpelle, je ne les soutiens pas, je ne suis pas de leur côté ! Elles font même selon moi, plus de mal que ne le font les hommes qui déconsidèrent les femmes. Qu'elles le sachent, qu'elles en prennent conscience et qu'elles extirpent de leur culture de femme, cette "idée" fallacieuse et infondée" de "l'homme de la maison prioritaire dans un choix, dans une décision qui concerne le couple, la famille" !

C'est -en quelque sorte- dirais je "la femme en moi qui s'exprime" (car nous sommes tous, humains que nous sommes, autant homme que femme dans le caractère, dans la sensibilité)...

Il est cependant une question -essentielle, oui, aussi essentielle que toutes les questions au sujet desquelles on débat, on s'exprime (les femmes s'expriment) en ce qui concerne les violences faites aux femmes, la condition féminine, ce qui ressort de la loi et des disposions existantes, ce qui qui est prévu et va être mis en place notamment avec le gouvernement d'Emmanuel Macron- c'est cette question toute aussi essentielle mais au sujet de laquelle on "n'en entend guère tant de monde que cela", de la part des acteurs économiques, des employeurs, tant dans la fonction publique que dans l'entreprise privée... C'est bien la question de l'égalité, de l'égalité réelle des salaires entre les hommes et les femmes. Existerait-il encore une sorte d' omerta sur ce sujet ? Je le crains, je le pense. Une omerta qui est encore une réalité... Une "règle du jeu" dont les femmes sont encore bel et bien les perdantes, une "règle du jeu" d'une injustice flagrante, qui n'est fondée que sur des principes fallacieux et qu'un gouvernement, qu'une société civilisée, moderne, évoluée, se doivent de "foutre en l'air" !

 

... Il est certain, plus que certain même, que tout ce que je dis là, ne peut convaincre :

-Ni les musulmans en particulier les plus fondamentaux dans leur croyance dans leur culture leur mode de vie leur vision de la femme – et en général tous les musulmans dits "modérés"...

-Ni les chrétiens pratiquants ou plus ou moins pratiquants traditionalistes et par extension les familles où l'homme, l'époux, le père est considéré comme le chef de la maison soit incontesté soit écouté et vénéré approuvé...

-Ni les femmes qui, heureuses dans la condition d'épouse qui est la leur, pensent au fond d'elles mêmes que leur homme est leur dieu...

En somme, mon propos est "impie" aux yeux de tous ceux et celles qui "versent tant soit peu dans une certaine consensualité, normalité de pensée, de culture...

Je déclare, j'affirme, je dis haut et fort que l'impiété en matière de relation homme/femme, n'est pas de mon côté mais du côté de ceux et celles qui "versent dans la consensualité, dans la normalité, dans ce qu'il est tacitement ou ouvertement convenu de penser"...

Je ne serai donc jamais/jamais ni musulman ni catholique ni protestant ni mormon ni témoin de jéhovah ni juif ni bouddiste ni d'aucune, aucune religion monothéiste (si j'avais une religion ce serait la même religion -qui d'ailleurs n'en était pas une"- que celle de la "Terre Mère" des humains du Paléolithique Supérieur...

Je ne serai jamais non plus athée militant fondamentaliste dans un athéisme ressemblant à une religion... Je demeurerai, autant dire, un "athée tout court" ! ... Et un amoureux de la Féminité sans forcément être un féministe...

 

 

 

égalité salaires hommes et femmes

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