Un été 22 de tous les dangers mais d'hyper consommation loisirs vacances

… Le long de la côte Aquitaine, de Biarritz jusqu’à Arcachon, non seulement autour des stations balnéaires que sont Hossegor, Seignosse, Capbreton, Mimizan, Biscarrosse (les plus « courues ») mais aussi sur une distance de 30 à 50 km à l’intérieur des terres depuis l’océan… Les hôtels, maisons d’hôtes, campings, lieux de séjour de vacances, locations à la semaine, affichent complet pour les mois de juillet et d’août 2022…

 

Ce qui m’amène à m’interroger au sujet du « pouvoir d’achat » des gens en général, vu la flambée des prix des hébergements, des prix des menus de restaurants, et même des prix pratiqués en « restauration rapide » (pour ne pas dire des fast-foods à burgers, paninis et pizzas)… Sans compter la profusion (absolument énorme) de gadgets, souvenirs, objets d’artisanat de provenance « pas forcément locale », de vêtements d’été, d’équipements de plage, tout cela sur des « kilomètres » de boutiques, avant l’accès aux plages, dans les rues de centre ville (par exemple Hossegor, Mimizan)… Et, sans oublier non plus, les spectacles festifs, « toro piscine », villages aquatiques, manèges, confiseries, festivals locaux, fêtes foraines, courses de vaches et de taureaux, et autres lieux de loisirs… De quoi dépenser beaucoup d’argent… En couple, en familles de 2, 3 enfants, en groupes de jeunes…

 

Un « pouvoir d’achat » qui, il faut le dire parce que c’est la vérité, n’est absolument pas le même pour tous, loin, très loin s’en faut, puisque ce que l’on ne voit pas, déambulant en foules dans les rues d’ Hossegor, de Biarritz, de Capbreton, de Mimizan ; ce que l’on ne voit pas aux terrasses de restaurants bondées et débordant dans l’espace public, ce que l’on ne voit pas les uns sur les autres sous les parasols sur les plages, ce que l’on ne voit pas dans les festivités de ces lieux si courus de vacances, ce que l’on ne voit pas dans les hôtels ou dans les chambres d’hôtes et dans les campings 4 étoiles… Ce que l’on ne voit pas donc, ce sont les millions de gens qui eux, ne sont pas partis en vacances, et que l’on retrouve – du moins quelques uns d’entre eux – dans les espaces publics et jardins de cités, de quartiers d’immeubles, à leur balcon le soir, ou devant leur maison de lotissement, en famille ou entre voisins ou amis autour d’un barbecue de modestes grillades achetées au supermarché du coin…

 

Je pense à cet été qui vient, un été caniculaire, de tous les records de température, d’orages dévastateurs, notamment dans les régions Aquitaine, Languedoc, Provence côte d’azur, côte vendéenne, bretonne et même jusque dans le Nord Pas de Calais, où tant de gens en vacances vont déambuler par plus de 40 degrés à l’ombre (du coup pour les femmes, les lunettes dans les cheveux ça sera juste à l’intérieur des boutiques)…

 

La brutalité et la rapidité du changement climatique avec succession de périodes caniculaires de plusieurs jours à chaque fois, et répétées fréquemment, avec orages et tornades, grêle, inondations, sécheresses prolongées, de plusieurs mois dans l’année, et surtout (le pire sans doute) les incendies de massifs forestiers et de zones d’habitat… Tout cela nous impactant dans notre vie quotidienne, avec de probables pénuries notamment d’eau, de fruits, de légumes, de certains aliments de consommation courante (par suite de désorganisation, de difficulté de transport et de conditionnement)… La brutalité et la rapidité du changement climatique, oui, m’inquiète plus encore que la crainte d’une « guerre atomique » ou d’une « troisième guerre mondiale » (qui, soit dit en passant, a déjà bel et bien commencé – mais dans une forme et dans un développement tout à fait différents de ce qui s’est passé dans les grandes guerres précédentes)…

 

 

 

été 22

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