Reprise d'activités pour les associations

Toutes les associations, nombreuses et diversifiées, qui regroupent pour la plupart d’entre elles partout dans notre pays, assez souvent plus d’une centaine d’adhérents, reprennent leurs activités à partir de septembre…

Il est une évidence qui “saute aux yeux”, c’est celle de ces repas festifs, d’assemblées générales, de manifestation d’événements particuliers au cours desquels sont conviés les adhérents une ou deux fois dans l’année…

À plusieurs dizaines autour de tables en effet, et de surcroît en salle, donc en lieu clos, depuis l’apéro où l’on se presse, devant et de côté d’une grande table jusqu’au dessert en passant par les hors d’œuvre et le plat principal, il faudra bien alors mettre son masque sous le menton, dans sa poche, ou autour de son poignet, et par conséquent, être proche les uns des autres…

À moins, lors de l’apéro, de boire dans son verre avec une paille plantée dans le masque (un trou), de soulever le bas du masque pour manger les cacahuètes et les “amuse-gueules”… Et quant au repas, du hors d’œuvre au dessert, dans les temps d’attente de se servir ou d’être servi, remettre le masque…

Je vois mal, très mal, comment les organisateurs des associations pourront envisager de maintenir tous ces repas lors d’événements particuliers, sachant qu’ils réunissent en espace clos , en salle, autant de personnes…

Sans doute devront-ils renoncer, n’avoir que des activités de toutes sortes, où l’on ne mange pas, ne boit pas…

Il y a aussi les bals, qu’organisent toutes ces associations : du coup, les bals, ils seront masqués !

Dans ces conditions de vie sociale et associative, avec toutes ces mesures restrictives, limitatives, de protection, avec masque, distanciation, mesures contraignantes qui font de la réunion en ateliers d’activités, un véritable “parcours du combattant”, sans doute certains adhérents ne participeront plus, ou hésiteront à venir, en particulier à ces repas, ces goûters (assemblée générale, fêtes, noël etc.) … Si tant est que ces repas aient lieu quand même…

Les personnes les plus affectées, celles qui souffriront le plus, de cette “covid – compatibilité” avec les activités associatives ; ce sont celles qui, extraverties bien plus qu’introverties, supportent difficilement la solitude, l’isolement et ont besoin d’avoir le plus souvent possible des contacts humains, de “voir du monde”…

En revanche, d’autres personnes, celles- là plutôt introverties et aimant se trouver seules – dans leurs activités, pour aller se promener etc. - seront moins affectées … Quoi que…

Aussi, la “covid – compatibilité” avec le milieu associatif et ses activités, n’est pas – loin s’en faut – ce qu’il y a de mieux, pour le “lien social”… N’en déplaise aux inconditionnels de “l’ordre covidéen” dont les “leçons de morale” et les injonctions à répétition, “fatiguent” voire exaspèrent…

Ah, le “grand argument” qui est celui du papy, de la mamy atteint d’une forme grave de covid, en réanimation à l’hôpital… Bien sûr, bien sûr…

Mais pour 1 mort du covid, combien du cancer ?

Tout ce que l’on fait contre le covid, c’est du “pis aller”… En fait, le covid, ça s’ajoute à tout ce qui existe qui fait mourir, c’est comme une allumette enflammée que l’on jette dans une meule de foin déjà embrasée dont les flammes viennent d’atteindre le sommet ! …

 

 

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