Rapatriement en France d'enfants et de femmes, de camps Syriens

Enfants de djihadistes

… Au delà de la question « purement humanitaire » se pose la question de la dangerosité de l’introduction dans notre pays, la France, de ces 35 enfants dont 7 orphelins, et de ces 16 femmes mères et épouses de combattants et terroristes islamistes… Qui étaient prisonniers dans des camps syriens, gardés par des kurdes ; certes détenus dans des conditions très dures sans soins, sans hygiène, les enfants totalement déscolarisés, sans éducation, dans une grande précarité…

Quel « avenir » possible pour ces enfants, en France, et quelles associations (d’aide à l’enfance ou éducatives) sont suffisament « armées » ou efficaces – et dotées de quels moyens ) pour « sauver » ces enfants dont certains d’entre eux sont des adolescents… Pour autant qu’un « sauvetage » soit possible ?

Ces enfants et ces adolescents sont forcément sous l’emprise de ce qu’ils ont subi, de ce qu’ils ont vu, de ce qui leur a été inculqué par leur père et sans doute aussi par leur mère, et tout cela dans l’environnement de guerre, de combats, de tueries, qui fut le leur durant plusieurs années de leur enfance, est inscrit dans leur individualité, dans leur mode de pensée… Il sera bien difficile – une gageure- à mon sens, de sortir ces enfants et ces adolescents, de cet environnement qui fut le leur…

Il eût mieux valu qu’ils périssent dans les combats, dans les bombardements, plutôt que d’être pris et menés dans des camps de prisonniers.

Bien sûr ils sont là, présents, aujourd’hui revenus en France et pris en charge, c’est une réalité difficile qui s’impose, du fait de la question « humanitaire » ayant déterminé les Autorités dans le choix du rapatriement.

Imaginons des grands parents accueillant un petit fils âgé de 14 ans : tout se passe pour le mieux durant 1, 2 mois… Et, une nuit, le gosse sort de son lit, arrive à la cuisine, se saisit d’un couteau servant à couper de la viande, entre dans la chambre de ses grands parents endormis et les égorge…

Il reste à espérer (l’espoir certes, est « raisonnable ») que cela ne se produise jamais…

 

 

 

rapatriement

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire