Quelle différence ? ...

Quelle est la différence entre :

-Un “senior” de 70 ans qui succombe du covid au bout de 2 jours de réanimation (ou encore un “quadra un peu enveloppé” ou même un trentenaire sans facteur de risque) …

Et :

-Un commerçant ou un entrepreneur qui, ayant fermé boutique ou fabrique et fait faillite, se suicide… Ou une femme de moins de 40 ans qui se battait depuis 7 ans contre un cancer du sein et qui, dernièrement faute d’un traitement qui eût pu prolonger sa vie de plusieurs années encore, meurt de ce cancer ?

 

La réponse pourrait résider dans des statistiques de cause de décès faisant état de tant de morts par covid et de tant d’autres morts par suicide, cancer, ou autre maladie grave ; le nombre de morts par covid pouvant être nettement supérieur à ce qu’il est sans mesures prises contre la propagation… Mais le nombre de morts par suicide, cancer ou autre maladie grave quant à lui, ne changeant pas ni en plus ni en moins…

 

En fait la réponse la plus probable c’est celle où en conséquence des mesures prises contre la propagation, mesures qui effectivement vont réduire le nombre de morts par covid ; la vie et la santé des gens étant fortement impactées par une crise sociale et économique de longue durée, le nombre de morts par suicide, cancer ou autre maladie grave quant à lui, va forcément beaucoup augmenter…

 

Quel que soit le “cas de figure” (l’option envisagée, entreprise, dans la réalité du covid) en ce qui concerne les lits de réanimation, les soins et les traitements en milieu hospitalier ; en rapport avec soit le nombre de personnes entrant à l’hôpital pour covid, soit le nombre de personnes entrant à l’hôpital pour autres maladies dont le cancer… Le problème des admissions en service de réanimation est le même. Sauf que… Si arrivent dans les hôpitaux davantage, en plus des malades covid, de gens atteints de cancers et de maladies grave, alors “bonjour la bombe à retardement” qui est celle de la saturation au niveau des entrées en hôpital et services de réanimation ! …

 

Il est cependant une question “assez cruciale” c’est celle de savoir comment vont se répartir les 58 000 cas positifs déclarés en date du 5 novembre, lesquels cas s’ajoutent aux autres chaque jour déclarés (plusieurs dizaines de milliers en moyenne par jour depuis déjà trois semaines, ce qui ferait donc sur trois semaines, entre 800 000 et 1 000 000)…

En effet sur les 58 000 cas positifs du 5 novembre, combien demeureront seulement asymptomatiques, combien seront, les uns affectés “moyennement” par la maladie, les autres plus gravement atteints, et d’autres enfin, devront passer en service de réanimation ?

Sur la base de 20% de cas positifs devenant des cas de personnes atteintes, malades, de “moyen à très grave” cela donne pour les 58 000 cas du 5 novembre, 11600 prochains malades…

Enfin, ce qui peut être inquiétant (et à l’heure actuelle encore inconnu), c’est la proportion des futurs guéris qui auront plusieurs semaines ou mois après, des affections diverses et durables, handicapantes, consécutives au covid.

 

 

… “Sur un même plan” vu sous l’angle de la maladie (cancer ou covid) effectivement c’est discutable puisque les deux maladies cancer et covid ne sont pas comparables et qu’il y a en réalité plus de morts par cancer que par covid sur une période déterminée (par exemple plusieurs mois de l’année 2020)…

Cependant, sur le plan du traitement en hôpital dans les services opérations chirurgicales chimiothérapie radiothérapie (pour les cancers) et de la réanimation et opérations de soins et traitements (pour le covid) ; un malade qui entre à l’hôpital pour cancer et un autre malade qui entre à l’hôpital pour covid, cela fait 2 malades… Et 3 malades s’il y en a 1 pour covid et 2 pour cancer…

 

 

covid... autres maladies

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire