Pour l'enterrement d'Élisabeth II

… Aux alentours du 19 septembre 2022 il sera très difficile à un habitant de Glasgow, d’Edimbourg ou de Manchester ou de toute autre ville éloignée de Londres, de trouver un hébergement en hôtel, chambre d’hôte, appartement, studio meublé en location, à Londres, pour assister aux funérailles de la reine Elisabeth II…

D’ailleurs dans toutes ces grandes manifestations, célébrations, grands festivals, évènements sportifs internationaux où se rendent des millions de gens venus pour beaucoup, de loin ; la question de l’hébergement, de la restauration, de la capacité d’accueil, est « de première importance » et, « chose aussi curieuse qu’étonnante » ne fait quasiment jamais l’objet de grands développements de commentaires, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en tout espace de communication, d’expression publique, ni d’ailleurs dans la presse écrite ou audiovisuelle…

Comme si tous ces millions de gens ne devaient qu’assister, être présents, en immenses foules rassemblées sur des kilomètres de rues, d’avenues, de places publiques, de parcs d’exposition, de salles et de chapiteaux gigantesques… Sans que soit évoqué le moins du monde, le fait que tous ces gens par millions, ont nécessairement besoin de se restaurer, de se loger au moins une nuit, de faire pipi et caca, de se laver… Ce qui paraît à priori impossible (ou pour le moins extrêmement difficile et problématique) lorsque plusieurs millions de gens se rendent en un même lieu de grand rassemblement…

Aux alentours du 19 septembre à Londres, il ne fera pas forcément « beau et chaud », mais peut-être pluvieux et frisquet… Ce qui, en cas de pluie, exclut toute possibilité de « dormir à la belle étoile » dans les jardins publics, sur une couverture ou sur un matelas de sol…

Sans compter, autre problème énorme, la question du transport, en train, en bus, pour se rendre à Londres le 19 septembre (il en faut des centaines, de bus et de trains!)… Et en voiture, les embouteillages absolument « historiques » sur les autoroutes, sur les grands axes, afin de parvenir, autour de Londres, jusqu’aux parkings publics (évidemment en nombre et en superficie insuffisants)…

Déjà, par le passé, par exemple lors de l’enterrement de Victor Hugo (journées du 31 mai et du 1er juin 1885) à Paris, deux millions de personnes étaient présentes pour les funérailles du Grand Ecrivain du siècle… Et à l’époque, il n’y avait pas comme de nos jours, de chambres d’Hôtes, il y avait moins d’hôtels, et pour la restauration rapide, juste des vendeurs de saucisses et de pâtés chauds… Et… Des « vespasiennes » (WC publics urinoirs) en nombre limité dans la Capitale…

C’est dur, « dur/dur », dans ces immenses rassemblements populaires de festivités, de grandes célébrations, pour les « vieux messieurs » on va dire de 60 à 80 ans (plus de 80 voire 90 on n’ose pas y penser) ayant besoin de faire pipi toutes les 3 heures, et « dur/dur » aussi, pour les gens « relativement âgés » femmes et hommes, ayant mal au dos, ne pouvant envisager de dormir à la dure, sous des tentes, ou dehors sous les étoiles…

 

 

 

obsèques

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