Mouru ta vie en bandant debout...

 

     

     Sur le Web, peut-être plus encore que dans la vie réelle, les êtres et tout ce que les êtres expriment, ou diffusent... Ne sont que “météores” ou quelquefois “comètes à la chevelure argentée dont on a noté le passage dans l'espace un moment traversé, mais dont on s'est peu à peu éloigné de la lumière”...

Et pourtant, et pourtant!... Le Web ce n'est point la rue, ce n'est point la scène, ce ne sont point tous ces lieux vrais de la vie où les gens se rassemblent, se touchent et se parlent... Le Web c'est encore plus immense que la rue ou la ville où l'on vit, le Web cela contient bien plus, oh combien plus de “lieux” en lesquels on peut apparaître simultanément... Le Web abolit les distances... Et en ce sens, c'est à dire par sa dimension et par tout ce qui le fait présent à l'instant ; il devrait surpasser de très loin tous les porte-voix des rassemblements de foule, tous les livres les plus répandus, tous les journaux à plus grand tirage...

En somme le Web c'est la voix à la plus grande et plus immédiate portée du monde.

L'on a dit que le cheval fut la plus grande (et noble) conquête de l'homme... Il reste à réaliser la conquête du Web, mais encore faudrait-il y espérer voir là, dans une telle entreprise... “une certaine noblesse”!

 

... Mortalité de cette histoire, c'est que si tu cesses de te mortaliser, personne ne viendra toquer sur ta tombe où tu vis encore, ne viendra non plus te remortaliser et encore moins t'immortaliser...

Y'aurait donc une seule alternative... qui consisterait à ne jamais cesser de se mortaliser encore et encore et toujours...

Y'a donc pas d'mortalité sur cet' téterre!

... Morte alitée (ou mort alité) : tu as mouru ta vie en bandant debout...

 

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