Le silence "coup de griffe" répondant au silence

     Il n'existe pas, à mon sens, de bonne ou heureuse ou pertinente interprétation du silence...

Ce qui me paraît sûr, vraiment sûr, en revanche, c'est que le silence ne peut générer que de l'interrogation...

La "réponse" que le silence contiendrait ne semble pas, en général, être une réponse que l'on a envie d'entendre (dans la mesure où l'on subodore ce qu'elle serait -et que déjà, instinctivement et naturellement l'on refuse. C'est pourquoi on ne l'écoute pas, cette réponse...

Alors on sort du silence tel le chat de la maison qui se met à miauler, prenant des intonations nouvelles (ou renouvelées) afin d'attirer l'attention de ses maîtres...

Ou bien au contraire, l'on revient au silence tel le chat de la maison dont les maîtres n'ont guère réagi aux derniers miaulements, et qui se pelotonne derrière le tas de bûches près de la cheminée, et s'endort d'un sommeil bien vivant, agité et fécond de rêves, de rêves qui vont se faire "bouillon de culture", demain ou après demain, de nouveaux concerts de miaulements...

Il y a aussi, c'est vrai, le silence "coup de griffe répondant au silence" ... Qui, à coup sûr est peut-être une solution (une réaction assez logique) mais jamais "fécond et heureux", je pense...

silence

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