Le cours d'eau qui traverse les paysages

... Quels paysages situés déjà à quelques lieues de là où dévale le torrent encore tout proche de sa source, et ensuite plus loin, à cent lieues dans les plaines ; le torrent puis la rivière va-t-il traverser ?

Ainsi en est-il de ce que tu exprimes et s'écoule en ces premiers lieux où se fait connaître ton cours, et ensuite plus loin en d'autres lieux où l'on voit passer ton cours élargi...

Ainsi en est-il de la portée, de la force, de la clarté de ce que tu exprimes et s'écoule ; et dont la réalité a pu ou non apparaître...

Il y a cette liberté dans le mouvement de l'écoulement, qui devra s'exercer afin que le cours élargi dans les paysages traversés, ne se perde point en rigoles sans issue dans les champs, les prés et les bois...

Il y a aussi tous ces paysages arides, immobiles, sans aucun souffle de vent autre qu'une brise venue d'un même petit bout d'horizon, ou silencieux ; traversés jusqu'à la mer où se jette et disparaît la rivière...

 

 

paysages arides et silencieux

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