Le corps et la pensée

Saramonowicz

… Complexées par leur physique ou peu sûres de plaire, nombreuses sont les personnes, et peut-être encore davantage les femmes que les hommes, qui “compensent” par des gestes devenus automatiques, des “façons d’être” – d’un mouvement de tête, d’une mèche de cheveux relevée, d’une jambe croisée sur l’autre – par exemple ; ou encore par des parements, par de l’habillement, par un style de coiffure…

Mais il y a aussi des personnes qui sont complexées par la pensée qu’elles portent en elles et à laquelle elles ne croient pas et donc, préfèrent ne pas exprimer ; ces personnes là étant assez nombreuses – et d’ailleurs peu visibles – contrairement à toutes ces autres personnes qui, elles, fortes qu’elles sont de leurs pensées qui, soit dit en passant, sont bien davantage des pensées que de la pensée ; ne sont jamais complexées, souvent dans l’ostentation…

Il y a cependant une chose qui, “évidente sans l’être”, compense au mieux et au plus vrai, un “physique ingrat” ou une pensée en soi à laquelle on ne croit pas… C’est… Le regard… Ce que les yeux disent…

Les yeux, le regard, n’ont pas d’âge, sont de tous les visages… Toute leur force, toute leur portée, tout ce qu’ils expriment, les yeux et le regard, se fonde sur leur capacité de résistance à ce qui les éteint, à ce qui les aveugle, à ce qui les éblouit…

 

 

 

pensée corps

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