La vie est dure, cruelle... Mais belle...

... C'est la raison pour laquelle j'ai lu Bernard Clavel "de fond en comble" : en général, les romans de Bernard Clavel finissent assez mal, parfois même très mal... Le personnage principal meurt en effet (par exemple dans "Le silence des armes")...

Bernard Clavel "ne fait jamais dans la dentelle" en ce sens qu'il dénonce dans ce qu'il raconte dans ses livres, toute l'hypocrisie, toute la violence, tout l'orgueil, toute l'injustice du monde... Les personnages qu'il met en scène et tiennent le rôle principal sont des êtres humbles, pauvres, écrasés par la vie, mais tous, d'une grande dignité et d'une grande ténacité ... Ce sont donc des êtres d'une grande beauté intérieure.

Et Bernard Clavel "ne fait pas de cadeau" aux riches, à ceux qui sont du bon côté de la barrière et profitent, aux imposteurs et aux arrogants...

La vie n'est pas un conte de fées loin s'en faut! Chaque livre de Bernard Clavel nous le rappelle...

Mais tout ce que l'on nous fait avaler en nous gavant, tout ce qu'on nous met comme "olive dans le fondement" -bien huilée et qui chatouille et qu'on en redemande- c'est une "école d'obscurantisme"...

La vie est dure, cruelle, mais belle... Et les âmes fortes s'en sortent toujours sans les "toubibs de la tête et du bide", sans les curés, les imans, les gourous, les trompetteurs... Et les femmes belles autant du dedans (sinon plus) que du dehors, sont belles même avec un sac de patates sur le cul !

 

 

la vie

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