La révolution de 1789 a contribué à la connaissance de la langue française

… C’est la Révolution de 1789 jusqu’au Directoire et au Consulat, qui a contribué à répandre la connaissance de la langue française sur l’ensemble du territoire, bien que durant la période de 1789 à 1799 puis encore sous le premier empire de Napoléon, subsistaient notamment dans les campagnes, les différents patois locaux et régionaux…

En effet, avec la Convention, puis le Directoire, le Consulat et le premier empire ; la lecture ou la communication des lois, des avis, des arrêtés placardés (ou lus sur la place publique par les informateurs mandatés), l’exercice des fonctions municipales, l’obligation faite aux autorités gouvernementales de rédiger les rapports en Français, ainsi que la conscription militaire ; la nécessité de la connaissance de la langue française s’est imposée… D’autant plus également, avec l’industrie, le commerce, l’économie, régentées, réglementées par des dispositions, des chartes, une normalisation centralisée, des traités, des rapports, tout cela consigné et communiqué par écrit…

L’école, l’enseignement public, notamment pour les filles, étaient encore jusque sous le premier empire et d’une manière générale en France jusqu’à la troisième république (1871), déficients et n’intéressant en réalité que les riches, les citadins aisés, les bourgeois (et plus particulièrement dans les classes sociales aisées, les garçons, les jeunes hommes, très peu les filles et les jeunes femmes.)

Les dialectes et les patois locaux, avant la Révolution de 1789, sous l’Ancien Régime, ont été un obstacle à l’alphabétisation des campagnes, d’autant plus que l’Église omni présente partout ne s’adressait au peuple qu’en patois local, par ses curés et officiants (cependant la messe se disait en latin que seuls, les érudits comprenaient)… Et que les rois, les princes, les seigneurs en général, dans la France d’avant 1789, n’ont jamais encouragé le peuple à s’éduquer, à s’exprimer dans un langage commun à tous…

Mais il faut reconnaître néanmoins que, dans le temps où la langue française a commencé à se former, au Moyen Age, des poésies, des chansons de geste, des pièces de théâtre itinérant, ont été les œuvres des troubadours (limousins, occitans, provençaux et d’autres contrées) dans ce parler ancien mêlant le patois local au Français de cette époque du Moyen Age…

 

 

 

révolution 1789

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