La postérité, une sorte de vie éternelle ? (suite)

... Néanmoins, l'oeuvre littéraire ou artistique d'un "salaud", ou d'un personnage difficile à comprendre, que l'on ne peut aimer en tant qu'humain de par ses actes et de par son comportement qui ont dérangé, scandalisé... Si elle n'est pas, cependant, cette oeuvre, celle d'un imposteur, d'un plagiaire ou d'un imitateur... Demeure une oeuvre "éternelle" ("provisoirement éternelle")...

Les imposteurs, les obscurantistes, en matière de Culture, ce sont ceux qui récusent, au nom de la morale, au nom de la bienséance, l'oeuvre d'un personnage qui a été désagréable voire a été un salaud, en tant qu'humain...

Reste cependant à considérer l'oeuvre d'un écrivain dont l'essentiel du contenu est un ensemble de textes et de productions d'articles, de notes, de développements de pensée, de réflexion, tout cela sur des sujets d'actualité, de philosophie (je pense là, en particulier, à des journalistes littéraires, à des chroniqueurs, à des commentateurs, des personnages du monde de la politique, à des intellectuels auteurs d'essais, d'ouvrages qui ne sont pas des romans)...

Là, en l'occurrence il me semble "essentiel" que ces auteurs là, que ces personnages là, du monde de la pensée, de la culture, en tant que témoins, observateurs, chroniqueurs et commentateurs de leur époque... Soient des personnages, des écrivains qui accordent leur pensée à leurs actes et à leur comportement dans la vie quotidienne et dans la relation qu'ils ont avec les gens autour d'eux...

 

 

oeuvre et actes

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