Fossé ou abîme entre anciennes et nouvelles générations d'informateurs

… Un homme ou une femme de l’une de ces sphères que sont le monde de la politique, de l’économie, du journalisme, des personnages invités sur les plateaux de télévision, du monde de la culture, des sports, de l’information, des écrivains, des intellectuels, des philosophes (par exemple Luc Ferry, Michel Onfray entre autres)… Et plus généralement tout personnage connu du public intervenant dans des débats d’idées et d’opinions, d’une « tranche d’âge » on va dire entre 30 et 50 ans et incarnant par ce qu’il exprime dans le langage qui est le sien (ou dans un langage « convenu », « politiquement correct ou pas ») la « modernité ambiante »… « Se doit » d’avoir au minimum vingt mille abonnés sur Twitter et autant sinon davantage encore, dispersés sur des réseaux sociaux du Net ; tous ces suiveurs et abonnés ou même consultants occasionnels, écrivant des commentaires en général brefs qui en aucun cas ne sont ce que l’on pourrait appeler « des monuments de littérature »…

D’ailleurs, les productions de messages, de textes, sur Internet notamment sur Twitter ou sur Facebook, de chacun de ces personnages – fussent-ils ces personnages, des « locomotives »- sont-elles, ces productions, des « monuments de littérature » pour autant ?

 

Il y a bien assurément, un « fossé » voire un « abîme » entre le journalisme d’information/communication/témoignage des anciennes générations d’avant l’an 2000, et celui des nouvelles générations de jeunes (trentenaires et quadras) d’aujourd’hui à la fin du premier quart du 21ème siècle… En ce sens que les lecteurs, suiveurs, intervenants, répondants, d’aujourd’hui, tous ou presque assez jeunes en général, n’ont jamais eu connaissance du moindre écrit, du moindre livre, du moindre reportage d’un « journaliste à la papa » encore en activité en 2022 ; écrits, reportages et livres considérés comme des reliques… « Sauf que »… Question reliques ou passé de mode, ce qui aujourd’hui s’exprime sur les réseaux sociaux ou même en des ouvrages publiés mis en vente dans les maisons de la presse et centres commerciaux, circule et se répand bien plus vite que jadis, ne supporte même plus parfois trois jours d’âge ou rarement plus de quelques semaines, tant l’actualité évolue, se diversifie et change de dimension ou de pertinence et n’ayant plus les mêmes sensibilités en tant que sujets du jour faisant débat et suscitant des réactions…

 

Cette ondoyante et bouleversante agitation de communication, d’échanges, d’informations, de productions des uns et des autres, dans une modernité ambiante et de modes sans cesse évolutive, s’inscrit dans un contexte de la violence accrue du monde contemporain et nous confronte, autant les gens « ordinaires » que nous sommes, que les personnages influents et connus, à toutes sortes de peurs, de possibles agressions ou attaques… Car personne de nos jours, n’est à l’abri, pouvant être entraîné, broyé, pris dans un engrenage, dans les rouages d’une machinerie dont les commandes aux origines indéfinies sont programmées… Et de surcroît, exposés, visibles que nous sommes (souvent parce que nous nous exposons nous-mêmes) à la vue et au su de tout le monde…

 

 

 

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