Facebook ... Ou "face-de-bouc(que)" ?

     Pour ce qu'il y a d'ostentatoire, de "m'as-tu-vuisme", de cacophonique et d'éparpillé et de "sans avenir" ; pour ce qu'il y a de purement virtuel et de superficiel et de "sans consistance", pour tout ce que l'on y rencontre d' "amis" qui ne sont en réalité que des fantômes, des gens que jamais l'on ne rencontrera au vrai ; pour tout ce l'on "cocoricohète", pour tout ce que l'on mitraille de photos de "sa pomme" et de toutes sortes de mise en scène de soi... Sur ce réseau social qu'est Facebook... Oui, j'en loupe/j'en rate à la pelle et je m'en tape le cul par terre de rire plus que je n'en gueule tel un putois...

... MAIS... Ce qu'il faut voir aussi, ce sont ces gens, de sa famille, de ses amis (de ces amis qui ne sont pas des "amis"-j'insiste sur les guillemets-), que l'on rencontre au vrai à l'occasion, ou que l'on ne rencontre que très rarement parce qu'une énorme distance kilométrique ou d'océan nous sépare, ces gens qui eux, ne sont pas des fantômes... Ces personnes, oui, ces vraies personnes, avec lesquelles on peut correspondre et échanger, en acceptant que ce que l'on échange puisse être lu par d'autres (tout comme lorsque l'on rédige un courriel destiné à une ou plusieurs personnes mais pouvant être lu par d'autres)...

Et de surcroît, ce réseau social qu'est Facebook, peut aussi être une sorte de "vitrine" telle la devanture d'une échoppe d' artisan ou d'artiste, donnant sur la rue, une rue qui n'est pas forcément passante ou située dans le quartier le plus en vue... Il y a en effet, une différence entre "cocoricoher" et "tenir boutique"(mais "tenir boutique" sans pour autant verser dans une "marchandisation de consommation de masse", ou au contraire dans une marchandisation de produits uniquement "de luxe" destinés à une élite, à des privilégiés)...

... Il en est ainsi, de tous les réseaux sociaux, de tout, de partout où sur la Toile l'on s'exprime et produit et diffuse et partage :

-Le côté "bling/bling-potin/potin et que je t'engueule ou que je te congratule", le côté "cororico c'est moi/c'est moi", le côté "coup de gueule/je pourfends/je cafte" (avec un pseudo et un avatar c'est bien commode) ...

-Le côté "vitrine/boutique/échoppe" où l'on voit depuis la rue passante ou l'impasse, l'ouvrier du Verbe ou le "forgeron" ou l'écrivain public ou l'artiste travaillant avec ses outils à produire ce qui va être en quelque sorte comme "vendu"...

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