Droits d'auteur après disparition de l'auteur

Est-il « juste » que les descendants -proches et lointains- d'un grand écrivain ou artiste, perçoivent les droits d'auteur dont bénéficiait leur parent écrivain, artiste disparu ? …

D'ailleurs à ce sujet, quels  lointains  et même très lointains descendants, aujourd'hui vivants, d'un Léonard de Vinci, d'un François René de Chateaubriand ou d'un Georges de la Tour... Et à plus forte raison d'un Pline l'Ancien ou d'un Hérodote ou d'un Aristote... Peuvent prétendre à quelque droit d'auteur que ce soit ?

N'est-il pas indécent, injuste, absurde, de voir des « héritiers » - de l'artiste, de l'écrivain- proches ou lointains, qui méconnaissent l'œuvre de leur parent, n'ont parfois jamais lu un seul de ses livres, n'ont pas cru en son talent, n'ont jamais vraiment compris sa motivation, ne sont jamais posé la moindre question sur le pourquoi et le comment de ce qu'il produisait, son besoin de partager, de communiquer, de transmettre autour de lui, de s'exprimer... Percevoir des revenus qui ainsi ne sont aucunement « mérités » par des héritiers aussi indifférents ?

Il n'y a qu'un seul cas à mon sens, de « mérite » à percevoir des droits d'auteur pour un héritier, c'est lorsque ce dernier -ou un descendant dans la 3ème, 4 ème génération... S'investit sa vie durant dans le soutien, la gestion, la promotion de l'œuvre de son parent disparu artiste, écrivain... (Comme par exemple la fille d'Albert Camus)...

Sinon je dis que l'œuvre alors, une fois son auteur disparu, doit entrer dans le « patrimoine culturel de l'Humanité toute entière » ou tout au moins dans le « patrimoine culturel national -du pays de l'auteur »... Et que l'argent provenant de la vente et de la diffusion des œuvres doit alors alimenter un « fond d'investissement pour un projet culturel intéressant un ou des publics »...

 

À vrai dire la question de l'intérêt porté et de la connaissance de l'œuvre ne se pose pas trop au niveau des descendants directs et premiers qui sont les fils, les filles de l'artiste, de l'écrivain... Pour autant qu'ils aient déjà été sensibilisés du vivant même de leur père, mère écrivain, artiste ; et qu'ils continuent à être sensibilisés toute leur vie durant...

En revanche pour les petits enfants, les arrière petits enfants, les collatéraux, et à plus forte raison, les plus lointains descendants, là, il est permis de douter de l'intérêt porté ainsi que de la connaissance...

Brutalement j'ai alors envie de dire « qu'ils aillent se faire voir » ! J'imagine si cela se trouve un arrière petit fils ou petite fille de Picasso ne sachant pas même tracer correctement bien droit bien net, un simple trait de crayon sur une feuille de papier...

 

 

 

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