Comment imaginait-on le futur au Moyen Age ?

Le pâtre ou le paysan de l'an mille, ne sachant ni lire ni écrire et n'ayant jamais quitté son village, pour l'essentiel préoccupé de sa survivance, de trouver chaque jour de quoi se nourrir ; dans l'adversité des intempéries, du passage d'une troupe de mercenaires ou de pillards, des maladies et de la mort omni présente autour de lui et emportant sa femme et ses enfants…

Et même l'étudiant ou l'érudit d'une université du Moyen Age…

N'a imaginé le monde de l'an 2018…

Et si d'aventure il s'y est essayé, avec ce qu'il lui pouvait venir en tête dans ses rêves, peut-être a-t-il “vu” une sorte de boîte tenant dans la main, permettant de parler à des gens au loin et d'apercevoir le visage de ces gens…

Le troubadour, le poète des rues, le raconteur d'histoires, dont le quotidien de vie était fait de rencontres et d'itinérances, lui, a peut-être imaginé le futur…

Comment les gens vivant sous le règne de Louis XVI, sous la Révolution ou sous Napoléon, pouvaient bien imaginer le futur… si toutefois ils l'imaginaient dans la dureté, dans le souci, dans la violence, dans la précarité du présent ?

Aujourd'hui en 2018 l'on se parle et l'on se voit, l'un assis à la terrasse d'un café parisien, sa “boîte” à la main, et l'autre dans sa chambre assis sur son lit, sa “boîte” à la main également, au 34 ème étage d'un grand immeuble à Shangaï… Et cela grâce à une colonne-tour métallique de 30 mètres de hauteur, relais local de l'internet mondial…

Mais en vérité, le monde de 2240 ou de 3125, n'aura rien à voir avec tout ce que l'on peut imaginer en 2018…

 

 

imagination du futur

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