Ça sent pas très bon pour l'ours russe

… A – t – on jamais vu, d’un printemps des poètes, sortir un très grand poète, un très grand écrivain, tel que le fut au 19ème siècle, par exemple, Victor Hugo ? …

Soit dit en passant, l’enterrement de Victor Hugo, le 31 mai 1885, a rassemblé 2 millions de personnes, et l’enterrement de Johnny Halliday, le 9 décembre 2017, a rassemblé 1 million de personnes…

…A – t – on jamais vu un Prix Nobel de la Paix d’une part, et des marches pour la paix d’autre part, empêcher les guerres ?

…A – t – on jamais vu un dictateur du genre Adolf Hitler ou Vladimir Poutine… Ou encore Bachar Al Hassad ou Recep Tayyip Erdogan, envisager une autre réponse aux interlocuteurs en présence de l’un ou de l’autre, que celle de la violence et donc de la guerre ?

 

Le printemps des poètes fait des légions de poètes et d’écrivains, tous, chacun d’entre eux, des « héros de famille » ou des « piliers enrubannés en papier cartonné » de réseaux sociaux…

Les Prix Nobel de la Paix font des livres qui se vendent par millions d’exemplaires et des hommages sur plateau de télévision, relayés par les médias…

Les marches pour la paix font la fortune des marchands de fleurs…

 

Cela dit, Vladimir Poutine chef de guerre de l’armée russe, qu’aucun Prix Nobel de la Paix, qu’aucune marche pour la paix, qu’aucun discours de quelque négociateur que ce soit, ne peut infléchir, et faire renoncer à la violence par la guerre… N’a pas – loin s’en faut – derrière lui, le peuple russe dans son ensemble, tout juste quelques oligarques à ses côtés, et au mieux, dix, vingt, trente millions de russes « consentants sans être totalement convaincus »… Ce nombre, dix, vingt, trente millions, diminuant au rythme des sanctions financières et économiques imposées par les USA et par l’Union Européenne et une partie du monde…

Il peut décréter, certes, détenant le pouvoir absolu, en tant que chef de guerre, Vladimir Poutine, la mobilisation générale de tous les hommes de son peuple, de manière à pouvoir disposer d’une armée de combattants d’une dimension toute autre que celle de 200 000 hommes… Soit dit en passant, 180 000 sont entrés en Ukraine, la réserve n’est plus que de 20 000…

Une mobilisation générale en Russie, entraînerait des millions de russes dans les maquis, dans l’immensité de la chaîne de l’Oural, dans l’immensité encore plus grande de la Sibérie… Se soustrayant à la mobilisation…

Ces 200 000 hommes engagés, entrés sur le territoire Ukrainien, combattant, avec leurs armes lourdes, leurs chars, leurs avions… Sont de « simples troufions » (des fantassins, de l’infanterie) pour au moins les trois quarts d’entre eux… Autrement dit, des gens particulièrement exposés aux forces de résistance, aux embuscades, à la guérilla urbaine (et dans les forêts, les montagnes ukrainiennes – voir à ce sujet la géographie de l’Ukraine notamment celle de l’ouest et du centre)…

Le pouvoir russe leur a « bourré le mou » à tous ces hommes de troupe, promis une victoire écrasante et rapide… Mais ces hommes de troupe, une fois confrontés à la réalité sur le terrain, vont vite « déchanter » ! …

Avec, bien agité, le « chiffon rouge » de la menace nucléaire, comment certains gradés (haut gradés) dans les états majors de l’armée russe, ne vont-ils pas s’interroger sur les visées de leur chef, et cela d’autant plus qu’une prise de conscience de la non adhésion de cent millions de russes sur cent trente millions, et des conséquences aux sanctions économiques et financières vont forcément devenir évidentes ?

 

 

 

l'ours russe

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