Tourisme et culture de masse : un bien ou un mal? Ou plutôt, une évolution ?

... Certains intellectuels qui ne sont point en avant-scène présents, du fait qu'ils n'adhèrent pas à la pensée commune et au pouvoir en place, journalistes, philosophes, écrivains, artistes, politiques, économistes, n'ayant point de surcroît dans leurs bagages le charme de leur personne mais seulement pour l'essentiel leur science et leur formation acquises il faut dire, plus par leur expérience et par les combats qu'ils mènent que par l'école d'où ils viennent ; "ne font guère le poids", médiatiquement parlant, en face d'autres intellectuels qui eux, doivent davantage leur succès au charme de leur esprit, à leur faconde, à ce qui émane de leur personne, à ce qui fait mode et engouement, qu'à leur science et à leur formation si réelles soient-elles...

Et la "masse", c'est à dire le commun des mortels, ou le consommateur de produits culturels en vente dans les FNAC, les Grandes Surfaces, les maisons de la presse, ou le téléspectateur d'émissions "grand public"à vocation culturelle de vulgarisation ; si elle réagit, si elle est séduite et confortée dans ses émotions et dans ses sentiments... Elle n'est qu'une source de revenus "plus que confortables" en vérité, pour ces gens "d'en haut" qui font la loi et la mode et ont le pognon, et profitent...

La "masse" est conditionnée pour consommer de l'épicé, du sensationnel, du "différent", mais pas pour bénéficier de ce qu'il y a de meilleur (ou au mieux "soit-disant") et qui demeure la "chasse gardée" des privilégiés appartenant à la caste - pour ne pas dire la mafia -des intellectuels et des écrivains médiatisés ou des décideurs économiques et politiques, des célébrités du spectacle et de l'audiovisuel n'ayant pour le "commun des mortels" qu'une condescendance de bon aloi et faussement bienveillante...

Mais il faut tout de même reconnaître qu'il existe de nos jours, en particulier en Europe et sans nul doute aussi dans les régions du monde "économiquement développées" , une "politique culturelle" qui est conçue et gérée pour un "tourisme de masse" (des millions de gens de tous pays qui voyagent, visitent des musées et des monuments historiques, achètent des livres, des objets d'art... Ce qui encore il y a une cinquantaine d'années, était seulement accessible à une minorité de gens)... Dans ce sens, on peut dire qu'il y a un progrès... Mais avec l'inévitable contre-partie qui est celle des files d'attente, des contraintes liées à la sécurité, et des modalités et procédures normatives d'ordre informatique, robotique...

 

 

 

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